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Les mouvements féministes cherchent à accorder à la femme les mêmes droits qu'à l'homme. C'est, en effet, en Europe, la meilleure formule qu'on ait trouvée pour faire libérer la femme d'une série de servitudes nées de l'égoïsme de l'homme et du développement continu de sa civilisation. Le jour où la femme jouira des mêmes libertés et des avantages que confèrent ces libertés, il semble bien qu'en Europe il n'y aura plus de problèmes graves pour la femme. Mais, en Afrique Noire, en est-il de même ? en tout état de cause, on peut déplorer cet automatisme qui favorise le transfert pur et simple en Afrique des problèmes, des solutions et des institutions nées de l'histoire de l'Occident. Les mouvements féministes, comme les partis métropolitains ou les associations culturelles, sont naturellement portés à se prolonger en Afrique, et en prolongeant, à nous assimiler à la psychologie et à l'expérience historique propres à l'Europe. En fait, l'on n'a presque jamais écrit sur la femme africaine que pour la présenter comme un être mineur, asservi. On n'a presque jamais reconnu et admiré son autonomie par rapport à l'homme, la souveraineté de ses initiatives. La maturité de ses actes, la fécondité des valeurs, œuvres et institutions qu'elle a su créer en toute indépendance, sans pour autant sacrifier les devoirs de la maternité et de la vie conjugale. La femme africaine, du moins dans la société précoloniale, n'est ni un reflet de l'homme, ni une esclave.
Ouvrages écrits collectivement.
Sous la direction de Mamadou Diawara, Mamadou Diouf et Jean-Bernard Ouédraogo
Actes du colloque organisé à l'occasion du 90e anniversaire d'Aimé Césaire, à Fort-de-FRANCE, du 24 au 26 juin 2003. Les Actes de ce colloque, organisé à l'initiative du Centre césairien d'études et de recherches (CCER), qui a réuni des écrivains et des chercheurs du monde entier, contiennent l'ensemble des discours et communications prononcés lors de cet événement, entre autres sur le thème de l'humanisme et de l'historicité de l'illustre poète, ainsi que sur l'évolution du concept de négritude.
Présence Africaine a fêté ses cinquante ans par l'organisation d'un premier colloque à Dakar, autour du thème général de Bilan critique et Perspectives.
La collection " Culture et Religion " veut être le carrefour où doit pouvoir s'instaurer de façon permanente le dialogue entre culture africaine et religions, entre l'Afrique et le génie spirituel des Eglises, entre les valeurs économiques, matérielles et les valeurs spirituelles. Elle voudrait permettre à l'Afrique d'affronter ce dialogue avec une profonde conscience de sa vision propre du monde dans sa globalité. Elle voudrait que le " dialogue " religieux imposé à l'Afrique par les Eglises, à la faveur de la colonisation, devienne effectif entre la conscience africaine (conscience politique, culturelle, économique, morale et spirituelle) et le génie spirituel des Eglises. C'est à cette tâche essentiellement que s'attellent les différentes publications de cette collection. Œuvre de ressourcement et de confrontation, mais aussi œuvre de construction ou de reconstruction, cette collection ne peut épargner aucun aspect susceptible d'influencer en bien ou en mal cette cohérence interne de l'Afrique de toujours.
Pensée à l'intention des étudiants, des maîtres et de tous les amateurs de la littérature négro-africaine, la collection Comprendre ouvre à la compréhension fructueuse soit d'un auteur, soit d'un genre, soit d'un courant littéraire.
(Réimpression de l'édition de 1993)
LES PÉPITES PRÉSENCE AFRICAINE
LES PÉPITES PRÉSENCE AFRICAINE
Cahiers Présence Africaine
Cahiers Présence Africaine
Cahiers Présence Africaine
Avec la misère qui s'accroît sur le continent africain, s'élargit le spectre des conflits et des maladies, mais on assiste aussi à une dangereuse détérioration du cadre de vie, fragilisant de plus en plus de monde.
A l'occasion de l'exposition Les statues meurent aussi – Ode au grand art africain, organisée du 9 septembre au 2 octobre 2010, à la Monnaie de Paris, par l'association Parcours des Mondes, Présence Africaine Éditions et la Communauté Africaine de Culture ont décidé de réimprimer l'ouvrage L'art nègre, qui avait été publié en 1951.
Peu d'hommes du siècle auront, au cours d'une vie aussi brève, davantage marqué leur temps. Du moins dans cette moitié du ciel et de ce côté-ci du monde : celui du " tiers exclu ". Puisqu'il léguait aux " damnés de la terre " une richesse inouïe de savoirs et d'actions. Aux multitudes tricontinentales jusqu'alors impensées, d'Asie, d'Afrique et d'Amérique, il laissait en partage une théorie d'ensemble. Leurs révoltes obscures gagnaient une logique formelle, leurs raisons pratiques préjugées hors du sens s'élevaient à la claire intelligence d'une raison théorique. Mais, par-delà ses destinataires immédiats, transcendant la différence des conditions et des états, les antinomies raciales et sociologiques, les stratégies fatales des psychologies et des structures, son message s'adressait à tous les hommes de bonne volonté épris de justice et d'équité. 1961, 1981. Vingt ans après sa mort, l'heure du bilan n'était-elle pas venue ? Le Mémorial international Frantz Fanon qui se tint à Fort-de-France du 31 mars au 1er avril 1982 eut pour fin d'introduire à cette question. Venus de la Caraïbe, des Etats-Unis, d'Europe, d'Afrique et du Japon, les analystes s'appliquèrent à mesurer leur champ problématique : psychiatrie, psychanalyse, philosophie, sociologie, littérature, politique. " Présence et situation de Frantz Fanon ", tel est le thème commun aux diverses contributions réunies dans le présent volume. Elles sont disparates. Mais à tout prendre la difficulté d'ajuster le discours interprétatif à son objet pourrait-elle, ici, étonner ? Frantz Fanon : auteur subversif, penseur d'avenir.
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Une description de la civilisation des Mbochi du Congo septentrional.
Avec la misère qui s'accroît sur le continent africain, s'élargit le spectre des conflits et des maladies, mais on assiste aussi à une dangereuse détérioration du cadre de vie, fragilisant de plus en plus de monde.
Les Yoruba tout comme les Haoussa les Peulh ou les Malinké... ont depuis plusieurs siècles marqué l'Afrique de l'ouest par leur présence dans les principaux nœuds commerciaux à travers de longs déplacements. Que reste-t-il aujourd'hui des communautés issues de ces déplacements, comment façonnent-elles les pays d'accueil sur le plan culturel et économique ? Telles sont les questions auxquelles le présent ouvrage tente d'apporter des réponses.le texte de cet ouvrage est en français et en anglais
VERSION ANGLAISE
Les Mitsogho, peuple du Gabon central, se distinguent par une grande richesse culturelle. Cet ouvrage nous dévoile leur très important patrimoine ésotérique, contenu dans quelque douze sociétés et corporations initiatiques masculines et féminines, y compris diverses pratiques religieuses.
Préface de Joseph Ki-Zerbo. Abdou Moumouni dresse d'abord un bilan historique : il rappelle ce que fut le système d'éducation traditionnel et ce qu'il supposait d'humanisme spécifiquement africain. Il expose ensuite les données du système d'éducation tel qu'il fut appliqué sous le régime colonial. Il trace ensuite en détail les lignes d'un véritable système d'enseignement, qui tienne compte à la fois des caractères traditionnels africains et des nécessités urgentes de l'essor que doivent prendre les pays d'Afrique. En rédigeant ce plan immédiatement applicable, l'auteur apporte ainsi à la cause de l'indépendance africaine une contribution capitale.
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