L'insigne mérite de Dominique TRAORE est de révéler dans cet ouvrage, l'étroite relation qui existe entre l'Africain et son environnement ; à cet égard, ce livre va plus loin qu'un simple recueil de formules et de recettes médicamenteuses ; en nous apprenant cette médecine qui tient compte à la fois du sol, du climat, de la faune et de la flore, il nous informe également sur les traditions, rites, coutumes et sur les croyances de l'Afrique, qui constituent les fondements même de la culture africaine.
Dominique Traoré (1891–1972), né à Dosso au Niger, a été l’un des premiers instituteurs formés en Afrique de l’Ouest, après des études à Ségou, Kayes et à l’école normale de Gorée. Il a exercé dans plusieurs villes de la région (Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Sikasso…) entre 1913 et 1944, avant d’être détaché à l’IFAN de Bamako pour y mener des recherches jusqu’à sa retraite en 1951. Militant du RDA, il a aussi reçu une mention honorable agricole en 1921. À ne pas confondre avec l’universitaire ivoirien du même nom, enseignant-chercheur à l’université Félix Houphouët-Boigny, auteur d’une thèse sur la poétique du dialogue dans le théâtre négro-africain (2005) et spécialiste de dramaturgie francophone contemporaine, notamment à travers ses publications et participations à des colloques sur Sony Labou Tansi et Koffi Kwahulé.
Bekolo-Ebe Bruno oblige les économistes internationalistes à élargir leur vision et leur étude de l'efficacité de l'aide en intégrant dans leur théorie de l'endettement extérieur la perspective des sous-développés partenaires et même bénéficiaires présumés de cette aide et donc responsables principaux de ses conséquences, dont l'endettement est l'une des plus manifestes.
Comme un atome qui se détache de la matière, l'Afrique dans un élan de libération opère des mouvements disparates similaires à une révolution galaxique. Le présent ouvrage aborde des thèmes très différents ce ne sont en fait que les niveaux successifs d'une même réalité. Ce rythme syncopé, ces brusques changements de ton et de thèmes, ont pour but de traduire les pulsions désordonnées d'un monde dans lequel sont plongés les peuples noirs et auquel ils réagissent. La première partie est liée à mon activité de reporter, qui m'a fait toucher, au Soudan et à Harlem, un des fonds de la tragédie des peuples noirs ; par ce contact et cette communion, j'ai compris que la dimension particulière de notre monde ne peut être appréciée aux étalonnages des autres aires de civilisation. La seconde et la troisième partie en découlent : c'est un essai, un regard porté sur la trajectoire originale de notre monde lancé dans la course des temps actuels. Une nouvelle Afrique est en train de naître. Dans la dernière partie, je réponds aux questions qui m'ont souvent été posées en fonction de mes écrits antérieurs et de mon engagement vis-à-vis de mon pays durant les dix dernières années.
C'est à travers six chapitres alimentés par des vignettes cliniques, que l'auteur essaie de parler de la sexualité en Afrique et plus particulièrement au Sénégal.
M. M. DIABATÉ traduit fidèlement dans ce recueil les belles chansons des aèdes, dont il descend. Il s'agit de chants épiques et de chants populaires des pays de la savane. Janjon, qui donne son nom à ce recueil, est un chant appartenant au cycle épique de Soundjata.
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