Cet ouvrage propose une réévaluation de la danse féminine en Afrique en analysant ses enjeux, défis et perspectives. Plutôt qu’une simple étude féministe, il adopte une approche plus large, s’intéressant à la danseuse et à la chorégraphe dans leur engagement artistique et social. Les auteurs examinent la manière dont les femmes créent leur place dans la danse, en explorant la structure et le style chorégraphique ainsi que leur professionnalisation. L’ouvrage met en lumière le rôle du corps féminin comme vecteur de revendications politiques et de légitimation du pouvoir. Il analyse également l’imagerie de la femme dans la danse, en recontextualisant ses gestes et ses tenues. Un volet est consacré aux danses sacrées et à leurs dimensions rituelles et religieuses. L’étude des dynamiques de genre met en évidence la persistance du patriarcat dans la perception des danses traditionnelles africaines. Par ailleurs, l’émergence de la danse-mouvement thérapie en Afrique est abordée, notamment à travers les danses rituelles féminines. L’ouvrage souligne enfin la manière dont le voyeurisme et l’objectivation du corps féminin influencent l’esthétique des danses traditionnelles et contemporaines.
Mirelle Flore Chamba Nana est maître de conférences à l’Institut des beaux-arts de l'Université de Dschang à Foumban, et spécialiste des arts du spectacle et des industries culturelles. Elle est l’auteure de plusieurs articles, et membre active du Dance in the History of Africa Network (DiHAN) et de la Dance Studies Association. Ses travaux portent sur l’histoire et l’esthétique de la danse en Afrique, les dynamiques de genre dans la chorégraphie et la sauvegarde des pratiques dansantes sur le continent.
Robert Fotsing Mangoua est professeur de littérature comparée et directeur du Centre d’Etudes et de Recherches en Espaces, Arts et Humanités (CEREAH) de l’université de Dschang. Il est l'auteur d'une quarantaine d'articles et a dirigé plusieurs ouvrages dont notamment, L’imaginaire musical dans les littératures africaines (2009) et Ecritures camerounaises francophones et intermedialité (2012).
Présence Africaine a fêté ses cinquante ans par l'organisation d'un premier colloque à Dakar, autour du thème général de Bilan critique et Perspectives.
C'est à travers six chapitres alimentés par des vignettes cliniques, que l'auteur essaie de parler de la sexualité en Afrique et plus particulièrement au Sénégal.
Avec la misère qui s'accroît sur le continent africain, s'élargit le spectre des conflits et des maladies, mais on assiste aussi à une dangereuse détérioration du cadre de vie, fragilisant de plus en plus de monde.
Comme un atome qui se détache de la matière, l'Afrique dans un élan de libération opère des mouvements disparates similaires à une révolution galaxique. Le présent ouvrage aborde des thèmes très différents ce ne sont en fait que les niveaux successifs d'une même réalité. Ce rythme syncopé, ces brusques changements de ton et de thèmes, ont pour but de traduire les pulsions désordonnées d'un monde dans lequel sont plongés les peuples noirs et auquel ils réagissent. La première partie est liée à mon activité de reporter, qui m'a fait toucher, au Soudan et à Harlem, un des fonds de la tragédie des peuples noirs ; par ce contact et cette communion, j'ai compris que la dimension particulière de notre monde ne peut être appréciée aux étalonnages des autres aires de civilisation. La seconde et la troisième partie en découlent : c'est un essai, un regard porté sur la trajectoire originale de notre monde lancé dans la course des temps actuels. Une nouvelle Afrique est en train de naître. Dans la dernière partie, je réponds aux questions qui m'ont souvent été posées en fonction de mes écrits antérieurs et de mon engagement vis-à-vis de mon pays durant les dix dernières années.
M. M. DIABATÉ traduit fidèlement dans ce recueil les belles chansons des aèdes, dont il descend. Il s'agit de chants épiques et de chants populaires des pays de la savane. Janjon, qui donne son nom à ce recueil, est un chant appartenant au cycle épique de Soundjata.
Lorsqu'au XIIIe siècle, Madagascar reçut son nom de l'explorateur vénitien Marco Polo, il est fort probable que ce nom ait été le résultat d'une erreur d'interprétation. ...
Une approche de la mythologie dogon qui emprunte sa méthode à l'anthropologie structurale.
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