Jagua Nana, une Ibo de la région d'Onitsha, est maintenant établie à Lagos, ville bouillonnante de vie et d'intrigues. Prostituée voluptueuse, Jagua recherche la sécurité dans la fréquentation de l'élite et le plaisir dans celle des boîtes de nuit. Elle est amoureuse de Freddie, un jeune instituteur qu'elle aide à payer des études de droit à Londres. ...
Jagua Nana, une Ibo de la région d'Onitsha, est maintenant établie à Lagos, ville bouillonnante de vie et d'intrigues. Prostituée voluptueuse, Jagua recherche la sécurité dans la fréquentation de l'élite et le plaisir dans celle des boîtes de nuit. Elle est amoureuse de Freddie, un jeune instituteur qu'elle aide à payer des études de droit à Londres. Pendant l'absence de Freddie, leur vie prend des directions différentes et à son retour, ils se retrouvent dans deux camps politiques adverses.
Cyprian Ekwensi est par excellence un conteur. Né à Minna dans le nord du Nigeria en 1921, il fit ses études à Ibadan, au Ghana et à Londres. Il enseigna la biologie et la chimie au Nigeria avant de travailler à Radio-Nigeria. Premier Nigérian à être nommé directeur des Services d'Information après l'indépendance, il occupa une place stratégique au cours de la guerre du Biafra pendant laquelle il dirigea La Voix du Biafra et Radio-Biafra. Il est également responsable d'un groupe de presse: The Star.
La Brousse ardente est - entre le réel et l'imaginaire - un récit du Nord du Nigeria où, lorsqu'on brûle l'herbe dans les plaines, les bergers Fulani descendent vers le sud, vers les rives du Niger. Mai Sunsaye, le héros de l'histoire, souffre du sokugo ou maladie de l'errance, et ses expériences ainsi que celles de ses gardiens de troupeaux en font un conte fascinant.
Avec ce premier roman, Alain Rapon rend manifeste sa passion du récit, son désir d'échapper au tragique comme à la carte postale, et de briser la distance entre le vécu et l'écriture, en tentant de nous restituer le langage et le décor d'aujourd'hui.
Faatu, le personnage féminin de ce roman de Cheik Aliou Ndao, n'aurait-elle qu'une existence vouée aux plaisirs interdits, au vice et à la débauche? Dans ce livre, l'auteur scrute la conscience de son personnage et fait du tissu narratif même de son récit la réponse à la question qu'il feint de nous poser... Dès lors, il peut s'adresser directement à son personnage de façon à nous faire entrevoir la nature exacte de son débat intérieur : "Que cherchait Faatu? Que demandait-elle à la vie? Quels comptes avait-elle à régler avec l'existence? Une drôle de sensation l'emportait ce matin vers son passé, ses années de jeunesse à Dakar. Il lui était difficile de savoir s'il s'agissait d'un rêve ou dialogue conscient avec ce temps-là " Cette façon aiguë, intense d'invoquer le temps, va être à l'origine d'une prise de conscience telle que Faatu, fortune faite, délaisse les voies si envoûtantes des plaisirs mondains pour se mettre à l'écoute d'une voix pathétique, silencieuse et profonde venue de La Mecque. Cheik Aliou Ndao renouvelle à sa manière le thème éternel mais toujours présent du combat entre les exigences de la chair et l'élan de l'Esprit.
Le peuple d'un pays d'Afrique se tourne vers le pouvoir occulte des ancêtres pour se débarrasser de son dictateur en le transformant en âne. Exclu du monde des humains, le tyran est précipité dans l'univers des bêtes.
Parce qu'aux Antilles, il n'y a pas que les odeurs de sucre et de vanille, le soleil brisé c'est aussi la chronique d'une île en proie au désespoir, avec ses misères sous le soleil, ses tourments politiques et ses amours déphasés
Grand classique de la littérature antillaise, dans lequel Joseph ZOBEL, à travers le récit de sa propre enfance, nous décrit la Martinique des années 30, en peignant avec la mémoire du cœur et des blessures, la vaillance, la dureté et la tendresse des descendants d'esclaves acharnés à bâtir pour leurs enfants un pays plus libre et plus généreux.
Avec ces deux titres, dont la résonance messianique peut surprendre, Aminata Maïga KA révèle des hommes et des femmes aux destins tragiques. La Voie du salut illustre la puissance -dérisoire- conquise par la femme moderne initiée au monde des affaires et de la politique. Mais à travers le portrait faussement naïf que la petite bonne sérère, Fatou Faye, dresse de ses maîtres opulents, les Cissé, l'auteur flétrit une certaine bourgeoisie africaine dont l'existence, théâtrale, s'épuise en cérémonies vaines et rites stériles. Dans Le Miroir de la vie, Rokhaya et Rabiatou, la mère et la fille, sont victimes de l'immobilisme des traditions et coutumes. Leur entourage ne parait pas prêt à remettre en cause son attitude séculaire vis-à-vis des problèmes tels le mariage polygamique, la parenté élargie ou la barrière de castes. En dépit de la gravité du sujet, A. M. KA a su trouver un ton délicatement poétique. Son écriture sans aspérité recèle cependant la tension nécessaire pour souligner la progression dramatique des événements.
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