Quelle fresque remarquable que ce roman, dont le cadre principal est une forteresse, Kalaat, où vivent et meurent des personnages au cœur de granit. Autour d’eux foisonnent d’autres figures qui, comme autant d’échos, dispersent leurs souvenirs aux vents du désert. Métaphoriquement, Kalaat symbolise la fragilité de toute chose, même des sentiments les plus profonds, voués à se déliter. Non loin de là, près de la table de Jugurtha, hyènes et chacals rôdent, témoins silencieux de cette lente désintégration.
Edouard, éperdument épris de Clarisse, assiste au Salon de la Voyance et de la Magie… Dès son arrivée, un sentiment singulier le pousse vers un jeune homme fort séduisant entouré de quelques amis. Ces personnes, incarnant les cinq continents telles les cinq pointes d'un pentacle, entraîneront Edouard dans un tour du monde baroque et inquiétant. ...
Elle a vingt-trois ans et quitte sa Bourgogne natale. Elle rejoint un ami comédien dans une capitale d'Afrique centrale pour un emploi de chanteuse de cabaret. Elle aime passionnément un médecin citoyen de ce pays, qui sera assassiné par la dictature au pouvoir. Elle rentre en France puis irrésistiblement s'en retourne vers la ville de ses amours. Elle y vit immergée et pauvre au sein du peuple qui souffre aux prises avec l'iniquité, la corruption, la violence meurtrière, dans la fraternité des combattants de la liberté. Un roman dont le langage exprime une extrême sensibilité poétique aux lieux, aux choses, aux êtres. Elle restitue ainsi une image étonnamment vraie et profonde de l'Afrique présente, vécue à travers une flamboyante et tragique aventure.
A la fin du XIXe siècle, quelques familles du canton de Vaud partent s'exiler à Constantine. L'auteur nous entraîne ici dans un suspense psychologique à travers une chronique familiale, franco-helvéto-algérienne....
Il s'agit de la rencontre entre deux hommes : Georges et Pierre. L'un est un être ordinaire et l'autre, un prêtre. Ce que tente ici de réaliser Moussa Konaté, dans son deuxième roman et d'une façon originale, c'est de situer la rencontre, non point au niveau de l'opposition religieuse, mais davantage au niveau de la confrontation mentale...
Dans ce récit autobiographique, Ekwé Misipo nous entraîne à travers les soubresauts des politiques et des conséquences des colonisations du XXe siècle - souvent tragiques pour certaines populations, dont sa famille faisait partie.
Une nuit, sur le lac, une femme, ses enfants et son fidèle piroguier sont entraînés par les éléments déchaînés dans les eaux où séjournent les dieux : deux monstres marins qu'ils parviennent à vaincre. Les dieux sont morts, les puissances obscures démythifiées. Le jour se lève, splendide, sur un monde qui pleure ses dieux anciens.
Ce recueil de nouvelles regroupe des textes inédits en FRANCE (à l'exception de Mashaka elfu moja).Outre le surréel, amitié, amour, tendresse, humour, violence et radioscopie du racisme piégé dominent ces récits.
Dans ce premier roman publié sous le pseudonyme d'Eza Boto, le lecteur découvrira, tracés avec une force qui s'accomplira exemplairement dans les œuvres postérieures, fort célèbres, de Mongo Béti, les drames d'une Afrique dominée, ceux qui opposent les humbles, les simples, les paysans, aux différents types d'exploiteurs du monde politique, économique et religieux.
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