
Ce roman est à la fois un cri de révolte, un chant tendre et une parole d'espoir.
Mémoire d'une peau, livre posthume du regretté Williams Sassine, est un roman flamboyant, émouvant de vérité, à l'humour désespéré et corrosif, servi par une verve étincelante, somptueuse, poétique. Ce récit, par bien des côtés autobiographique, est le testament d'un écrivain majeur, lucide, et généreux.
Livraison partout dans le monde
Port offert en Europe à partir de 30€
Retrait gratuit à Paris
Paiement sécurisé
Un lundi comme un autre, un albinos naît à la porte des adultes, d'une mère discontinue et d'un père volage, dans un continent improbable. Un être qui porte donc sa fragilité dans l'incertitude même de sa peau et pour qui commence une quête de soi. Mémoire d'une peau, livre posthume du regretté Williams Sassine, est un roman flamboyant, émouvant de vérité, à l'humour désespéré et corrosif, servi par une verve étincelante, somptueuse, poétique. Ce récit, par bien des côtés autobiographique, est le testament d'un écrivain majeur, lucide, et généreux.
Williams Sassine est né en 1944 à Kankan en Guinée, et mort en 1997 à Conakry.
Plus de vingt ans durant, il vécut exilé, enseignant les mathématiques en diverses régions d'Afrique. Rentré au pays après la disparition de Sékou Touré, il tenta de vivre de sa plume, en romancier, nouvelliste, dramaturge (primé et joué plus d'une fois au Festival de Limoges) et en éditorialiste satirique au journal Le Lynx. Le Jeune homme de sable après Saint Monsieur Baly en 1973 et Wirriyamu en 1976 fut suivi de l'Alphabête et du Zéhéros n'est pas n'importe qui, parus aux Editions Présence Africaine.
Ce roman est à la fois un cri de révolte, un chant tendre et une parole d'espoir.
Ce roman que domine la figure admirable d'un vieil instituteur est aussi celui d'un combat et d'une passion : construire et faire fonctionner une école de village.
La destruction par des militaires du village de Wirriyamu dans une colonie portugaise d'Afrique et l'extermination féroce de tous les vieillards, femmes, enfants et bébés qui l'habitent. Ce serait un sujet devenu, hélas, bien rebattu sans le talent exceptionnel de W. Sassine : à la fois par la manière et par la signification profonde, il en fait un grand livre.
Nous sommes dans une salle de thêatre. Le spectacle écrit t mis en scène par Saibel-Ti vient de commencer, mais il est aussitôt interrompu: un homme se dresse pour protester contre le genre de théâtre proposé au public. Un coup de feu claque: l'homme s'effondre tué. Le public refuse de livrer l'assassin ou de donner sur lui la moindre information susceptible d'expliquer son geste
Elle a vingt-trois ans et quitte sa Bourgogne natale. Elle rejoint un ami comédien dans une capitale d'Afrique centrale pour un emploi de chanteuse de cabaret. Elle aime passionnément un médecin citoyen de ce pays, qui sera assassiné par la dictature au pouvoir. Elle rentre en France puis irrésistiblement s'en retourne vers la ville de ses amours. Elle y vit immergée et pauvre au sein du peuple qui souffre aux prises avec l'iniquité, la corruption, la violence meurtrière, dans la fraternité des combattants de la liberté. Un roman dont le langage exprime une extrême sensibilité poétique aux lieux, aux choses, aux êtres. Elle restitue ainsi une image étonnamment vraie et profonde de l'Afrique présente, vécue à travers une flamboyante et tragique aventure.
Traduction du portugais (Angola) par Artur Da Costa et Christian Pirlet
Un couple – il est noir, elle est blanche – vivant en Afrique, est à la recherche de lui-même autant que du pourquoi de son existence. A travers une succession de tableaux du quotidien, parfois sublimes, souvent bouleversants, mais jamais innocents, c'est la solitude à deux, les difficultés de l'amour et son érosion par le temps, les voyages intérieurs, leur impuissance face aux maux de l'Afrique, qu'expriment Eloka et Aimée.
Il était une fois - à Médina, dans un quartier moyennement bourgeois de la capitale - un homme qui avait su cristalliser sur lui tous les regards, toutes les amitiés, toutes les envies et toute la considération que confère la possession d'un château, de grandes terres, d'une femme ou d'une voiture de luxe, et cela grâce seulement à sa poubelle.
Avec ces deux titres, dont la résonance messianique peut surprendre, Aminata Maïga KA révèle des hommes et des femmes aux destins tragiques.
La Voie du salut illustre la puissance -dérisoire- conquise par la femme moderne initiée au monde des affaires et de la politique. Mais à travers le portrait faussement naïf que la petite bonne sérère, Fatou Faye, dresse de ses maîtres opulents, les Cissé, l'auteur flétrit une certaine bourgeoisie africaine dont l'existence, théâtrale, s'épuise en cérémonies vaines et rites stériles. Dans Le Miroir de la vie, Rokhaya et Rabiatou, la mère et la fille, sont victimes de l'immobilisme des traditions et coutumes.
Leur entourage ne parait pas prêt à remettre en cause son attitude séculaire vis-à-vis des problèmes tels le mariage polygamique, la parenté élargie ou la barrière de castes. En dépit de la gravité du sujet, A. M. KA a su trouver un ton délicatement poétique. Son écriture sans aspérité recèle cependant la tension nécessaire pour souligner la progression dramatique des événements.
Massala-Massala a abandonné ses études depuis des années. Il rêve de venir un jour en FRANCE, à Paris, capitale de la consécration, afin de réussir comme Charles Moki, un des "grands" du quartier dont les retours au pays natal pendant les vacances de la saison sèche, ne ...
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour améliorer votre expérience d'achat et pour réaliser des statistiques de visites.