Éditions Riveneuve Collection Pépites
HISTORIQUE
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« On ne soupçonne que très peu la providence qu’assure la misère. » C’est par cette terrible ouverture qu’on entre dans ces carnets de voyage atypiques. L’auteur dépeint ses retrouvailles avec le Sénégal après une longue absence. Déceptions, douleurs, colères et sensibilité, rythment les pages. Il décrit un pays meurtri selon lui par l'immobilisme et la complaisance, entretenus par deux piliers: la tradition et la religion. Son regard aiguisé par le recul, débusque et interroge les maux de son pays : les vies écourtées par la mort gratuite, l’excision, le fatalisme, le fanatisme mou, l’homophobie, les lévirats... Le livre analyse plus particulièrement la douloureuse question de la traite des enfants talibés, ravage symptomatique des dérives du fait religieux. Il chante l’Islam chaleureux et bienveillant de son enfance, mais regrette et accable ses fossoyeurs.
Voici donc un récit original : 15 nuits, 15 portraits, et un réquisitoire à travers lesquels l’auteur ausculte sans concessions les tabous et les problèmes lourds de la société sénégalaise. Et il accuse. Ecrit dans un style cru, ironique et féroce, Un Dieu et des Moeurs est un livre extrêmement courageux et sensible, un livre qui tend un miroir à un pays et à un continent, le Sénégal et l’Afrique. Les reflets ne sont pas toujours agréables. Ils appellent une prise de conscience. Ce qui fait de ce livre un rappel urgent.
Elgas est journaliste et doctorant à l’université de Caen en Normandie. Né en 1988 à Saint-Louis du Sénégal, il a grandi à Ziguinchor. Diplômé de communication et de sciences politiques, ses recherches portent sur le don en Afrique. Dans ses écrits, il s’évertue à décrire l’Afrique sans fards et sans complaisance. Un Dieu et des Moeurs est son premier livre.
Éditions Riveneuve Collection Pépites
Une jeune femme fortunée s'affranchit peu à peu de l'emprise de son milieu. Sa rencontre accidentelle avec un certain nombre de concitoyens appartenant à d'autres couches sociales lui permet de prendre la juste mesure des obstacles à surmonter pour que la situation du pays s'améliore. Cela lui permet d'agir en conséquence. A lire. (jmv)
« Avec son nouveau roman Fatou Keïta réaffirme avec talent et réalisme son immersion dans la société africaine d'aujourd'hui. On pourrait qualifier le texte de roman social tant les problèmes politiques, culturels et moraux du continent y sont dépeints avec un réalisme et une acuité déjà révélés dans son premier roman Rebelle. ... Elle situe la trame romanesque en Côte d'Ivoire, à la veille du premier coup d'état qui devait marquer profondément le pays. D'autre ingrédients accrocheurs : amour, environnement privilégié, humour également, sont traités dans ce récit captivant.
(Co-édition NEI)
Quelque part en Afrique…
Une manifestation populaire, hostile au pouvoir en place. Une balle meurtrière qui va infléchir le destin d’un jeune homme. C’est à une formidable odyssée vengeresse, riche en rebondissements que nous convie l’auteur de ce surprenant récit. C’est aussi, sur fond de guerre civile, le tableau d’une société rongée par la misère et ses conséquences : exploitation, répression, corruption …
De son Île natale au sol français, de ses premiers émois à ses récentes déceptions, c'est à un voyage géographique social et mental, que nous convie la narratrice de ce recueil. Usant d'une langue incisive et colorée, la jeune romancière et poétesse sénégalaise y dépéint tant la brutalité des sociétés traditionnelles que la calme violence de nos sociétés d'exclusion.
Prix européen de l'ADELF 1998-
Stan est chargée par son journal de retrouver et d'interviewer Dormier, un écrivain de talent qui a tout quitté, en pleine gloire, pour partir vivre en Afrique. "Quelle est donc cette terre qui ne laisse personne la quitter indemne?
Avec ces deux titres, dont la résonance messianique peut surprendre, Aminata Maïga KA révèle des hommes et des femmes aux destins tragiques.
La Voie du salut illustre la puissance -dérisoire- conquise par la femme moderne initiée au monde des affaires et de la politique. Mais à travers le portrait faussement naïf que la petite bonne sérère, Fatou Faye, dresse de ses maîtres opulents, les Cissé, l'auteur flétrit une certaine bourgeoisie africaine dont l'existence, théâtrale, s'épuise en cérémonies vaines et rites stériles. Dans Le Miroir de la vie, Rokhaya et Rabiatou, la mère et la fille, sont victimes de l'immobilisme des traditions et coutumes.
Leur entourage ne parait pas prêt à remettre en cause son attitude séculaire vis-à-vis des problèmes tels le mariage polygamique, la parenté élargie ou la barrière de castes. En dépit de la gravité du sujet, A. M. KA a su trouver un ton délicatement poétique. Son écriture sans aspérité recèle cependant la tension nécessaire pour souligner la progression dramatique des événements.
À la poursuite de l'homme de pierre est un conte fantastique où le suspense se marie à un imaginaire fertile. Le narrateur reçoit un courrier d'un village de Côte d'Ivoire contenant l'énigmatique journal de son père, disparu dix ans plus tôt. Il part alors sur ses traces en pays bété. L aventure semble liée à un mystérieux pendentif que son père portait depuis sa naissance. Fil conducteur d'une longue quête initiatique, ce talisman représente un homme de pierre – le redoutable Kpihi – un ancêtre victime d'une malédiction. Au bout de son chemin qui le conduit parmi les dignitaires d'une confrérie de chasseurs, le narrateur retrouvera-t-il son père et le secret de la naissance de celui-ci sera-t-il élucidé ?
Élevée dans un milieu protestant par sa grand-mère maternelle, nourrie de références catholiques par sa mère, côtoyant la culture musulmane par son père, Anne-Leîla va découvrir dans le passage de l'enfance à l'adolescence, les richesses de ces cultures mais aussi de 1954 à 1964 leur confrontation brutale et sanguinaire dans la guerre d'Algérie.
Dès sa parution, "un Nègre à Paris" annonçait une ouverture de la conscience africaine sur le monde occidental que Bernard Dadié devait par la suite, enrichir dans "Patron de New York" et "La ville où nul ne meurt".
A l'heure où Boudiaf répondait oui à l'Algérie, deux soeurs, deux Algériennes, s'affrontent avec Paris pour témoin. Un face-à-face émouvant. Deux femmes plus que jamais unies par les liens du sang
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