

Dans le Saint-Louis du Sénégal du XIXe siècle, « raparille » du portugais « rapariga » (adolescente), désigne « une petite esclave ».
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Dans le Saint-Louis du Sénégal du XIXe siècle, « raparille » du portugais « rapariga » (adolescente), désigne « une petite esclave ». La Raparille est un roman historique habilement mis en scène à travers des conversations qui se déroulent entre Toinette, une vieille signare, et Alphée, son notaire. La ville de Saint-Louis est alors au zénith de l'histoire coloniale. Les colons se sont appariés avec des femmes indigènes – noires puis métisses.
Le notaire débat avec Toinette, veuve de maris successifs et en possession d'un confortable héritage, de sa volonté de léguer ses biens à Cathy, une « raparille » ramenées des zones de combat du Haut-Fleuve par les militaires qui l'ont remise à la vieille signare. Le récit de Toinette fait revivre, à travers sa propre histoire, la société saint-louisienne de l'époque, monde que l'auteur nous restitue avec justesse.
Fadel DIA né au Sénégal, est géographe et historien de formation. Il a été secrétaire général de la Conférence des ministres de l’Education ayant le français en partage.
Dans ce roman, Dhafer ou l'Elu, traverse le temps et l'espace depuis la débacle des Arabes en Andalousie, jusqu'au crépuscule de ce siècle.
Avec ces deux titres, dont la résonance messianique peut surprendre, Aminata Maïga KA révèle des hommes et des femmes aux destins tragiques.
La Voie du salut illustre la puissance -dérisoire- conquise par la femme moderne initiée au monde des affaires et de la politique. Mais à travers le portrait faussement naïf que la petite bonne sérère, Fatou Faye, dresse de ses maîtres opulents, les Cissé, l'auteur flétrit une certaine bourgeoisie africaine dont l'existence, théâtrale, s'épuise en cérémonies vaines et rites stériles. Dans Le Miroir de la vie, Rokhaya et Rabiatou, la mère et la fille, sont victimes de l'immobilisme des traditions et coutumes.
Leur entourage ne parait pas prêt à remettre en cause son attitude séculaire vis-à-vis des problèmes tels le mariage polygamique, la parenté élargie ou la barrière de castes. En dépit de la gravité du sujet, A. M. KA a su trouver un ton délicatement poétique. Son écriture sans aspérité recèle cependant la tension nécessaire pour souligner la progression dramatique des événements.
A l'heure où Boudiaf répondait oui à l'Algérie, deux soeurs, deux Algériennes, s'affrontent avec Paris pour témoin. Un face-à-face émouvant. Deux femmes plus que jamais unies par les liens du sang
Vieux-Habitants, Guadeloupe, en 1847 à la veille de l'abolition de l'esclavage. Débouya pa péché, nous raconte dans une langue simple et belle, le destin croisé de Man Héloise, Léanette, Noëline et Zaïre, esclaves dans une habitation caféière et témoins de ce tourbillon qui va emporter définitivement le monde ancien, avec son lot d'espérance et d'incertitudes.
Nous sommes dans une salle de thêatre. Le spectacle écrit t mis en scène par Saibel-Ti vient de commencer, mais il est aussitôt interrompu: un homme se dresse pour protester contre le genre de théâtre proposé au public. Un coup de feu claque: l'homme s'effondre tué. Le public refuse de livrer l'assassin ou de donner sur lui la moindre information susceptible d'expliquer son geste
Nous vivons les derniers mois de l'ère coloniale au Sahel Maritime et dans sa province des Îles des Trois-Sœurs. Les événements se succèdent à un rythme rapide où trois destins de leaders nationaux s'affrontent dans une lutte fratricide pour le pouvoir.
Parce qu'aux Antilles, il n'y a pas que les odeurs de sucre et de vanille, le soleil brisé c'est aussi la chronique d'une île en proie au désespoir, avec ses misères sous le soleil, ses tourments politiques et ses amours déphasés
Dès sa parution, "un Nègre à Paris" annonçait une ouverture de la conscience africaine sur le monde occidental que Bernard Dadié devait par la suite, enrichir dans "Patron de New York" et "La ville où nul ne meurt".
Ces nouvelles, réunies sous le titre de Laghia de la mort, témoignent une fois de plus du très beau talent de conteur de Joseph Zobel.
Pourquoi avez-vous fait ça ? pleurnicha l'enfant en prenant le chien mort dans ses bras. Pourquoi avez-vous fait ça ? Il ne voulait pas la manger ! Bien au contraire, il voulait m'aider à la reconstituer. C'était la personne qu'il aimait le plus au monde, c'était sa maîtresse, c'était ma mère. Cela fait deux jours qu'elle est morte, et lorsque nous avons trouvé son corps, à quelques kilomètres d'ici, il lui manquait un bras. Je ne sais par quel mystère il s'est retrouvé sur ce tas d'ordures, mais cela fait deux jours que Pipo et moi cherchons. Vous comprenez, l'âme de ma mère, de plus en plus impatiente, attend au-dessus du corps. Elle m'a accordé jusqu'à demain matin pour lui ramener le morceau manquant faute de quoi, elle s'en irait, emportant dans l'au-delà l'empreinte d'un corps incomplet.
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