Le peuple d'un pays d'Afrique se tourne vers le pouvoir occulte des ancêtres pour se débarrasser de son dictateur en le transformant en âne. Exclu du monde des humains, le tyran est précipité dans l'univers des bêtes.
HISTORIQUE
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Le roman Exhibés de Rosy Haustant plonge le lecteur dans l'année 1812, au cœur d'un zoo humain parisien, où des individus originaires des colonies sont exposés comme des curiosités vivantes. Parmi eux se trouve Saartjie, une femme sud-africaine, dont l'histoire est racontée à travers les perspectives de trois narrateurs : Jaulmes, le directeur du zoo ; Mérope, une jeune esclave antillaise ; et Théodose, surnommé « l'homme léopard ». Chacun interprète à sa manière le comportement de Saartjie, sans comprendre la langue qu'elle parle, illustrant ainsi les barrières culturelles et linguistiques de l'époque. À travers ce récit polyphonique, Haustant offre une fresque historique poignante, mettant en lumière le racisme, l'esclavage et le colonialisme qui prévalaient au XIXe siècle. Le roman dépeint l'humanité brisée de personnes dont les vies ont été confisquées, tout en interrogeant les mécanismes de déshumanisation et les regards imposés par une société coloniale. Exhibés est le premier roman de Rosy Haustant, originaire de la Martinique, qui se passionne pour l'écriture et la musique. Elle anime des ateliers d'écriture et un club de rencontres littéraires autour des littératures noires. Ce roman, richement documenté, s'inscrit dans une démarche de mémoire et de résistance face aux injustices historiques.
Originaire de la Martinique, Rosy Haustant se passionne pour l'écriture et la musique. Elle anime des ateliers d'écriture et un club de rencontres littéraires autour des littératures noires. Exhibés est son premier roman.
Le peuple d'un pays d'Afrique se tourne vers le pouvoir occulte des ancêtres pour se débarrasser de son dictateur en le transformant en âne. Exclu du monde des humains, le tyran est précipité dans l'univers des bêtes.
De son Île natale au sol français, de ses premiers émois à ses récentes déceptions, c'est à un voyage géographique social et mental, que nous convie la narratrice de ce recueil. Usant d'une langue incisive et colorée, la jeune romancière et poétesse sénégalaise y dépéint tant la brutalité des sociétés traditionnelles que la calme violence de nos sociétés d'exclusion.
Ce roman se situe dans la veine actuelle du roman policier africain contemporain.
Technicien de l'informatique dans une entreprise française, Madi Kondé refuse obstinément depuis vingt ans de rallier son pays, la République du Sahel, et son régime corrompu.
Avec ces deux titres, dont la résonance messianique peut surprendre, Aminata Maïga KA révèle des hommes et des femmes aux destins tragiques.
La Voie du salut illustre la puissance -dérisoire- conquise par la femme moderne initiée au monde des affaires et de la politique. Mais à travers le portrait faussement naïf que la petite bonne sérère, Fatou Faye, dresse de ses maîtres opulents, les Cissé, l'auteur flétrit une certaine bourgeoisie africaine dont l'existence, théâtrale, s'épuise en cérémonies vaines et rites stériles. Dans Le Miroir de la vie, Rokhaya et Rabiatou, la mère et la fille, sont victimes de l'immobilisme des traditions et coutumes.
Leur entourage ne parait pas prêt à remettre en cause son attitude séculaire vis-à-vis des problèmes tels le mariage polygamique, la parenté élargie ou la barrière de castes. En dépit de la gravité du sujet, A. M. KA a su trouver un ton délicatement poétique. Son écriture sans aspérité recèle cependant la tension nécessaire pour souligner la progression dramatique des événements.
Vieux-Habitants, Guadeloupe, en 1847 à la veille de l'abolition de l'esclavage. Débouya pa péché, nous raconte dans une langue simple et belle, le destin croisé de Man Héloise, Léanette, Noëline et Zaïre, esclaves dans une habitation caféière et témoins de ce tourbillon qui va emporter définitivement le monde ancien, avec son lot d'espérance et d'incertitudes.
Le Masque de chacal est un ouvrage dans lequel le lecteur serait tenté de voir un tableau fidèle de la vie quotidienne des quinze dernières années au Congo. Tout dans le récit semble inviter à une telle lecture ...
Sabine Denoblecourt était une jeune femme blanche qu'un secret de famille avait condamnée à une haine implacable de l'homme noir. Mais un jour elle tomba éperdument amoureuse d'un jeune africain.
Un vieux paysan qui n'a jamais quitté son village natal, n'a plus aucun autre souhait que celui de voir la ville et mourir. Au terme de son séjour, il confie à ses hôtes citadins ce qui l'aura le plus frappé dans les centres urbains.
Élevée dans un milieu protestant par sa grand-mère maternelle, nourrie de références catholiques par sa mère, côtoyant la culture musulmane par son père, Anne-Leîla va découvrir dans le passage de l'enfance à l'adolescence, les richesses de ces cultures mais aussi de 1954 à 1964 leur confrontation brutale et sanguinaire dans la guerre d'Algérie.
Ce roman rend hommage à José Leandro Andrade, qui a marqué les esprits lors de son passage en France en 1924. La publication du livre en 2024 coïncide avec les Jeux Olympiques de Paris, célébrant ainsi le centenaire de cet événement historique.
Djibril Tamsir Niane s'est mis ici à l'écoute de l'Afrique traditionnelle. Les paroles qu'il nous propose sont paroles de griots.
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