Un vieux paysan qui n'a jamais quitté son village natal, n'a plus aucun autre souhait que celui de voir la ville et mourir. Au terme de son séjour, il confie à ses hôtes citadins ce qui l'aura le plus frappé dans les centres urbains.
HISTORIQUE
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Le roman Exhibés de Rosy Haustant plonge le lecteur dans l'année 1812, au cœur d'un zoo humain parisien, où des individus originaires des colonies sont exposés comme des curiosités vivantes. Parmi eux se trouve Saartjie, une femme sud-africaine, dont l'histoire est racontée à travers les perspectives de trois narrateurs : Jaulmes, le directeur du zoo ; Mérope, une jeune esclave antillaise ; et Théodose, surnommé « l'homme léopard ». Chacun interprète à sa manière le comportement de Saartjie, sans comprendre la langue qu'elle parle, illustrant ainsi les barrières culturelles et linguistiques de l'époque. À travers ce récit polyphonique, Haustant offre une fresque historique poignante, mettant en lumière le racisme, l'esclavage et le colonialisme qui prévalaient au XIXe siècle. Le roman dépeint l'humanité brisée de personnes dont les vies ont été confisquées, tout en interrogeant les mécanismes de déshumanisation et les regards imposés par une société coloniale. Exhibés est le premier roman de Rosy Haustant, originaire de la Martinique, qui se passionne pour l'écriture et la musique. Elle anime des ateliers d'écriture et un club de rencontres littéraires autour des littératures noires. Ce roman, richement documenté, s'inscrit dans une démarche de mémoire et de résistance face aux injustices historiques.
Originaire de la Martinique, Rosy Haustant se passionne pour l'écriture et la musique. Elle anime des ateliers d'écriture et un club de rencontres littéraires autour des littératures noires. Exhibés est son premier roman.
Un vieux paysan qui n'a jamais quitté son village natal, n'a plus aucun autre souhait que celui de voir la ville et mourir. Au terme de son séjour, il confie à ses hôtes citadins ce qui l'aura le plus frappé dans les centres urbains.
Préface de Werewere Liking
Ce roman rend hommage à José Leandro Andrade, qui a marqué les esprits lors de son passage en France en 1924. La publication du livre en 2024 coïncide avec les Jeux Olympiques de Paris, célébrant ainsi le centenaire de cet événement historique.
Faatu, le personnage féminin de ce roman de Cheik Aliou Ndao, n'aurait-elle qu'une existence vouée aux plaisirs interdits, au vice et à la débauche? Dans ce livre, l'auteur scrute la conscience de son personnage et fait du tissu narratif même de son récit la réponse à la question qu'il feint de nous poser... Dès lors, il peut s'adresser directement à son personnage de façon à nous faire entrevoir la nature exacte de son débat intérieur : "Que cherchait Faatu? Que demandait-elle à la vie? Quels comptes avait-elle à régler avec l'existence? Une drôle de sensation l'emportait ce matin vers son passé, ses années de jeunesse à Dakar. Il lui était difficile de savoir s'il s'agissait d'un rêve ou dialogue conscient avec ce temps-là " Cette façon aiguë, intense d'invoquer le temps, va être à l'origine d'une prise de conscience telle que Faatu, fortune faite, délaisse les voies si envoûtantes des plaisirs mondains pour se mettre à l'écoute d'une voix pathétique, silencieuse et profonde venue de La Mecque. Cheik Aliou Ndao renouvelle à sa manière le thème éternel mais toujours présent du combat entre les exigences de la chair et l'élan de l'Esprit.
Ce livre est dominé par Tonton Hannibal-Ideloy Bwakamé Na Sakkadé. Ancien baroudeur devenu Président de la République à la faveur d'un coup d'état, il exerce un pouvoir illimité. A travers ce roman, c'est le problème du pouvoir et du contre-pouvoir qui est posé dans toute son ampleur.
De Siga qui puise dans ses souvenirs d’enfance pour donner le meilleur de son art à Sakura qui, rongé par le feu de l’ambition, mûrira longtemps sa vengeance sur la vie, toute une galerie de personnages, de scènes, de lieux vous transportent dans un univers kaléidoscopique, tout un pan de nos vies…
Encore adolescent, Bamikilé quitte son village natal pour tenter l'aventure dans la grande ville de son pays. A force de courage et de bon sens il y fera fortune et gagnera l'estime de ses concitoyens. ...
Avec ces deux titres, dont la résonance messianique peut surprendre, Aminata Maïga KA révèle des hommes et des femmes aux destins tragiques.
La Voie du salut illustre la puissance -dérisoire- conquise par la femme moderne initiée au monde des affaires et de la politique. Mais à travers le portrait faussement naïf que la petite bonne sérère, Fatou Faye, dresse de ses maîtres opulents, les Cissé, l'auteur flétrit une certaine bourgeoisie africaine dont l'existence, théâtrale, s'épuise en cérémonies vaines et rites stériles. Dans Le Miroir de la vie, Rokhaya et Rabiatou, la mère et la fille, sont victimes de l'immobilisme des traditions et coutumes.
Leur entourage ne parait pas prêt à remettre en cause son attitude séculaire vis-à-vis des problèmes tels le mariage polygamique, la parenté élargie ou la barrière de castes. En dépit de la gravité du sujet, A. M. KA a su trouver un ton délicatement poétique. Son écriture sans aspérité recèle cependant la tension nécessaire pour souligner la progression dramatique des événements.
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