La magie d'un temps, de lieux et d'histoires tenant de l'ineffable…Des récits, des nouvelles, presque des contes vécus, restitués ennoblis par la mémoire d'une enfance passée en Haïti. Des personnages colorés et des souvenirs capiteux, le monde enchanteur de Jacqueline-Scott Lemoine.
La magie d'un temps, de lieux et d'histoires tenant de l'ineffable…Des récits, des nouvelles, presque des contes vécus, restitués ennoblis par la mémoire d'une enfance passée en Haïti. Des personnages colorés et des souvenirs capiteux, le monde enchanteur de Jacqueline-Scott Lemoine.
Née en 1923 à Port-au-Prince (Haïti) et décédée à Dakar (Sénégal) le 10 juillet 2011.
Jacqueline Lemoine était comédienne de théâtre, de cinéma et de télévision. Elle a joué notamment dans La fête à Harlem, écrit et mis en scène par Melvin van Peebles, Les gouverneurs de la rosée de Jacques Roumain, mis en scène par Hervé Denis, La tragédie du roi Christophe de Césaire, mis en scène par Jean-Marie Serreau, Les Nègres de Jean Genet, mis en scène par Roger Blain, et dans les films Le Decaméron noir (Piero Vivarelli) et dans Amok (Souheil Ben Barka). Avec la danseuse et chorégraphe Germaine Acogny, elle a créé Afrique corps mémorable, un spectacle de danse et de poésie.
Elle a joué dans de nombreuses pièces au Sénégal, où elle a vécu depuis 1966 avec son mari, le comédien, auteur et metteur en scène Lucien Lemoine avec lequel elle a produit pendant 12 ans l'émission La voix des poètes à la Radio-télévision du Sénégal. Elle a également été régisseur général de la programmation et de l'organisation des spectacles au Théâtre national Daniel Sorano de Dakar. Jacqueline Lemoine a été rédactrice de la revue Entracte et a encadré avec Lucien Lemoine un atelier de recherche et de pratiques théâtrales à la faculté de Lettres de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar.
A travers ce recueil, chaque auteur ouvre une fenêtre sur Haïti, avec un texte pour des lecteurs aux yeux ouverts, qui ne vivent pas forcément au pays, mais qui voudraient connaître autre chose que les images prévisibles _ de violence, de coups d'Etat, ou d'ouragan dévastateur _ étalées dans la presse internationale. Une journée haïtienne est à sa manière, une invitation au voyage, réel ou imaginaire. Loin d'être un guide touristique, ou une chronique de voyage, il évoque soudé au quotidien, l'imaginaire collectif haïtien. Auteurs : Marie-Célie AGNANT / Georges ANGLADE / Bonel AUGUSTE / Mimi BARTHELEMY / Dominique BATRAVILLE / Gérald BLONCOURT / Jean-Marie BOURJOLLY / Georges CASTERA / Syto CAVE / Raymond CHASSAGNE / Pierre CLITANDRE / Louis-Philippe DALEMBERT / Edwige DANTICAT / Joël DES ROSIERS / Jan J. DOMINIQUE / Gérard ETIENNE / Jessica FIEVRE / Jean-Claude FIGNOLE / Odette ROY FOMBRUN / FRANKETIENNE / Geneviève GAILLARD-VANTE / Gary KLANG / Danny LAFERRIERE / Yanick LAHENS / Josaphat-Robert LARGE / Jean-Robert LEONIDAS / Kettly MARS / Stéphane MARTELLY / Michel MONNIN / James NOEL / Margaret PAPILLON / Roland PARET / Claude C. PIERRE / Paulette POUJOL ORIOL / Emmeline PROPHETE / Guy Junior REGIS / Rodney SAINT-ELOI / Evelyne TROUILLOT / Lionel TROUILLOT / Gary VICTOR
Grand classique de la littérature antillaise, dans lequel Joseph ZOBEL, à travers le récit de sa propre enfance, nous décrit la Martinique des années 30, en peignant avec la mémoire du cœur et des blessures, la vaillance, la dureté et la tendresse des descendants d'esclaves acharnés à bâtir pour leurs enfants un pays plus libre et plus généreux.
De Siga qui puise dans ses souvenirs d’enfance pour donner le meilleur de son art à Sakura qui, rongé par le feu de l’ambition, mûrira longtemps sa vengeance sur la vie, toute une galerie de personnages, de scènes, de lieux vous transportent dans un univers kaléidoscopique, tout un pan de nos vies…
Condamnés pour blasphème, pour avoir affiché du mépris envers la culture africaine et désacralisé l'oralité, les deux protagonistes doivent se rééduquer dans des hauts lieux de culture du continent. Il nous relatent ici ce que fut cette désaliénation dans ces sanctuaires du savoir.
Avec ces deux titres, dont la résonance messianique peut surprendre, Aminata Maïga KA révèle des hommes et des femmes aux destins tragiques. La Voie du salut illustre la puissance -dérisoire- conquise par la femme moderne initiée au monde des affaires et de la politique. Mais à travers le portrait faussement naïf que la petite bonne sérère, Fatou Faye, dresse de ses maîtres opulents, les Cissé, l'auteur flétrit une certaine bourgeoisie africaine dont l'existence, théâtrale, s'épuise en cérémonies vaines et rites stériles. Dans Le Miroir de la vie, Rokhaya et Rabiatou, la mère et la fille, sont victimes de l'immobilisme des traditions et coutumes. Leur entourage ne parait pas prêt à remettre en cause son attitude séculaire vis-à-vis des problèmes tels le mariage polygamique, la parenté élargie ou la barrière de castes. En dépit de la gravité du sujet, A. M. KA a su trouver un ton délicatement poétique. Son écriture sans aspérité recèle cependant la tension nécessaire pour souligner la progression dramatique des événements.
L'étrange univers dans lequel vivent les personnages du récit de A.DJERROUMI est bordé par la mer. On devine, au fil de la lecture, que la cité au sein de laquelle ces personnages cohabitent et s'entredéchirent est située dans un pays arabe, en plein Maghreb...
La présence du Christ en Afrique noire, l'ambiguïté de l'action missionnaire, le problème de l'universalité du message chrétien, ce sont là les questions graves auxquelles Mongo Béti s'affronte dans ce roman où la puissance de la vision et la création de figures romanesques inoubliables (tel le R.P. Drumont) sont à la mesure de l'exigence réaliste et de la verve critique.
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