HISTORIQUE
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Roger Pascal a mené une longue carrière d’administrateur colonial, débutant comme engagé volontaire en 1941 avant d’être démobilisé en 1945 et nommé adjoint des services civils. Affecté principalement à Madagascar, où il fut adjoint puis chef de circonscription jusqu’en 1950, il enseigna ensuite à l’École nationale de la France d’outre-mer (ENFOM) avant d’y retourner pour cinq années supplémentaires. Promu administrateur adjoint en 1951 après l’obtention de son brevet de l’ENFOM, il dirigea la mission française aux îles Kerguelen entre 1955 et 1956. Dans la décennie suivante, il fut chef du service de législation contentieux à Madagascar et accéda au grade d’administrateur en chef en 1962, année où il obtint aussi un doctorat en droit. Chargé de mission au ministère de la Coopération (1966-1967), il fut secrétaire général de la zone de défense de l’Océan Indien à Djibouti (1968-1970) puis conseiller à la réforme administrative au Tchad (1970-1972). Titulaire du brevet du Centre des hautes études sur l’Afrique et l’Asie moderne (1976), il occupa divers postes de conseiller à des missions de coopération au Mali et au Gabon entre 1974 et 1981, tout en étant chargé de mission aux financements conjoints au ministère de la Coopération en 1977. Auditeur de l’Institut des hautes études de la Défense nationale en 1982, il termina sa carrière comme chef du service de la communication, de l’information et de la documentation au ministère de la Coopération, prenant sa retraite en 1987. Membre correspondant de l’Académie des sciences d’outre-mer depuis 2000, Roger Pascal fut honoré chevalier de la Légion d’honneur, de l’Ordre national du Mérite, de l’Ordre des arts et des lettres, ainsi que chevalier de l’Ordre national malgache.
Prix Littéraire de l'Afrique Noire 1997- "Ce roman se situe successivement dans l'Afrique et la FRANCE contemporaines... L'auteur nous révèle "l'impasse" dans laquelle se trouve l'Africain, l'homme, qui, entraîné dans un tourbillon de contraintes, se doit, au risque d'être broyé, d'inventer les portes qui lui sont fermées..."
Nous vivons les derniers mois de l'ère coloniale au Sahel Maritime et dans sa province des Îles des Trois-Sœurs. Les événements se succèdent à un rythme rapide où trois destins de leaders nationaux s'affrontent dans une lutte fratricide pour le pouvoir.
Une saison africaine porte un regard lucide sur une Afrique post-indépendante, spoliée et exangue, en proie à des insuffisances structurelles importantes.
À la poursuite de l'homme de pierre est un conte fantastique où le suspense se marie à un imaginaire fertile. Le narrateur reçoit un courrier d'un village de Côte d'Ivoire contenant l'énigmatique journal de son père, disparu dix ans plus tôt. Il part alors sur ses traces en pays bété. L aventure semble liée à un mystérieux pendentif que son père portait depuis sa naissance. Fil conducteur d'une longue quête initiatique, ce talisman représente un homme de pierre – le redoutable Kpihi – un ancêtre victime d'une malédiction. Au bout de son chemin qui le conduit parmi les dignitaires d'une confrérie de chasseurs, le narrateur retrouvera-t-il son père et le secret de la naissance de celui-ci sera-t-il élucidé ?
Lucien Samba-Kifwani scrute minutieusement un univers social, en inventorie les particularités et subtilement, de la façon la plus élégante, fait d'une réflexion sur le travail temporaire un récit dont la force provient de sa plongée dans l'expérience d'un vécu profondément humain! De sorte que l'immigration échappe à toute saisie abstraite...
Condamnés pour blasphème, pour avoir affiché du mépris envers la culture africaine et désacralisé l'oralité, les deux protagonistes doivent se rééduquer dans des hauts lieux de culture du continent. Il nous relatent ici ce que fut cette désaliénation dans ces sanctuaires du savoir.
Dans une dictature d'Afrique, un médecin est jeté en prison. Il a, il est vrai, refusé d'assurer la réussite au prochain concours d'infirmière de la jeune maîtresse d'un dignitaire du régime. Son interrogatoire va lui réserver une surprise de taille : il est accusé de militer dans un parti clandestin d'opposition...
Faatu, le personnage féminin de ce roman de Cheik Aliou Ndao, n'aurait-elle qu'une existence vouée aux plaisirs interdits, au vice et à la débauche? Dans ce livre, l'auteur scrute la conscience de son personnage et fait du tissu narratif même de son récit la réponse à la question qu'il feint de nous poser... Dès lors, il peut s'adresser directement à son personnage de façon à nous faire entrevoir la nature exacte de son débat intérieur : "Que cherchait Faatu? Que demandait-elle à la vie? Quels comptes avait-elle à régler avec l'existence? Une drôle de sensation l'emportait ce matin vers son passé, ses années de jeunesse à Dakar. Il lui était difficile de savoir s'il s'agissait d'un rêve ou dialogue conscient avec ce temps-là " Cette façon aiguë, intense d'invoquer le temps, va être à l'origine d'une prise de conscience telle que Faatu, fortune faite, délaisse les voies si envoûtantes des plaisirs mondains pour se mettre à l'écoute d'une voix pathétique, silencieuse et profonde venue de La Mecque. Cheik Aliou Ndao renouvelle à sa manière le thème éternel mais toujours présent du combat entre les exigences de la chair et l'élan de l'Esprit.
Élevée dans un milieu protestant par sa grand-mère maternelle, nourrie de références catholiques par sa mère, côtoyant la culture musulmane par son père, Anne-Leîla va découvrir dans le passage de l'enfance à l'adolescence, les richesses de ces cultures mais aussi de 1954 à 1964 leur confrontation brutale et sanguinaire dans la guerre d'Algérie.
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