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PRIX DU PREMIER ROMAN SYLVAIN BEMBA 2018
Quand tombent les lumières du crépuscule... l'errance d’un jeune homme dans des lambeaux de vie. C'est le roman de son itinérance, d'une longue marche vers le pays lointain, sous la grinçante symphonie des kalachnikovs. Journal d'un retour au pays natal, le Congo, à la mort du grand-père, en son absence. À travers les entrelacs des scènes vécues, dans la tourmente de la guerre civile et les souvenirs de famille, l'auteur tisse entre ombre et lumière son récit, dans un désir de faire le lien entre hier et aujourd’hui, entre ici et là-bas. C'est le roman d'un adieu, mais cet adieu à l'autre disparu, l'autre jamais revu, au grand-père tant aimé, cet adieu si difficile à concevoir, si douloureux à accepter est peut-être aujourd'hui l'épreuve ultime pour faire advenir le jour. Voyage au bout de l'enfer pour une improbable arrivée.
Jussy Kiyindou est né à Brazzaville (Congo) en 1989. Il arrive en France à onze ans et vit actuellement à Paris. Après des études de lettres et de théâtre à la Sorbonne, il poursuit son itinérance et cristallise son désir d'écrire. Il est l'auteur de Quand tombent les lumières du crépuscule... paru en 2016 aux éditions Présence Africaine (Prix du Premier Roman Sylvain Bemba 2018).
À la poursuite de l'homme de pierre est un conte fantastique où le suspense se marie à un imaginaire fertile. Le narrateur reçoit un courrier d'un village de Côte d'Ivoire contenant l'énigmatique journal de son père, disparu dix ans plus tôt. Il part alors sur ses traces en pays bété. L aventure semble liée à un mystérieux pendentif que son père portait depuis sa naissance. Fil conducteur d'une longue quête initiatique, ce talisman représente un homme de pierre – le redoutable Kpihi – un ancêtre victime d'une malédiction. Au bout de son chemin qui le conduit parmi les dignitaires d'une confrérie de chasseurs, le narrateur retrouvera-t-il son père et le secret de la naissance de celui-ci sera-t-il élucidé ?
Le chroniqueur raconte le quotidien de l'histoire des hommes, le temps vécu lui-même, cela dont l'historien, en quête d'une intelligibilité plus abstraite, ne parle pas : le fait divers, l'événement singulier, et, plus fugaces encore, ces riens, ces impressions, tristes ou drôles, vagues ou inoubliables, dont une vie est faite, et qui donnent à toute existence humaine, si modeste, si anonyme qu'elle soit, son irréductible gravité. J. B. Tati Loutard, en cette douzaine de nouvelles - genre par excellence de la litote - rend manifeste, par la maîtrise de la plus discrète et la plus juste des écritures, une authentique sensibilité à ce qui constitue le pathétique de toute existence, qu'elle soit celle du riche ou du pauvre, de l'accablé ou du puissant ; il apporte aussi, sur le monde congolais, un document plein de tendresse et de lucidité.
Nous sommes dans une salle de thêatre. Le spectacle écrit t mis en scène par Saibel-Ti vient de commencer, mais il est aussitôt interrompu: un homme se dresse pour protester contre le genre de théâtre proposé au public. Un coup de feu claque: l'homme s'effondre tué. Le public refuse de livrer l'assassin ou de donner sur lui la moindre information susceptible d'expliquer son geste
Le gouverneur du territoire se situe dans les années d'après la conférence de Bandung. Il s'agit des dernières années des empires coloniaux perçues à travers le représentant du gouvernement métropolitain en Afrique.
Encore adolescent, Bamikilé quitte son village natal pour tenter l'aventure dans la grande ville de son pays. A force de courage et de bon sens il y fera fortune et gagnera l'estime de ses concitoyens. ...
Ce roman que domine la figure admirable d'un vieil instituteur est aussi celui d'un combat et d'une passion : construire et faire fonctionner une école de village.
Le vieux Kokè reçoit un étranger qu'il accueille avec toute la courtoisie qu'exige l'usage. Qu'un homme dans la force de l'âge se déplace en cette période de travaux champêtres, voilà qui intrigue Kokè. Il voudrait bien savoir les raisons de cette présence pour le moins insolite, mais la bienscéance lui interdit de poser des questions précises. L'étranger en tire avantage pour maintenir son hôte dans le doute en se réfugiant derrières des formules sibyllines : " Si l'on voit un oiseau s'envoler de son refuge la nuit, c'est qu'il a touché à quelque chose - ou que quelque chose l'a touché. J'ai décidé d'ôter mes jambes de dessous mon ventre, de chasser l'air sous mes pieds... pour m'aérer un peu l'esprit... quand la bouche parle l'esprit fait le reste ". Il faudra toute l'amitié de Diamory, frère cadet de Kokè, pour arracher à Maso le secret de sa présence et dévoiler la histoire d'un homme issu d'un ménage polygame, victime de l'apathie de son père et exposé aux méchancetés de sa marâtre. L'amitié lui apportera l'apaisement tant attendu, mais il sait que " le plaisir du voyage est dans le retour "
Une saison africaine porte un regard lucide sur une Afrique post-indépendante, spoliée et exangue, en proie à des insuffisances structurelles importantes.
Pourquoi avez-vous fait ça ? pleurnicha l'enfant en prenant le chien mort dans ses bras. Pourquoi avez-vous fait ça ? Il ne voulait pas la manger ! Bien au contraire, il voulait m'aider à la reconstituer. C'était la personne qu'il aimait le plus au monde, c'était sa maîtresse, c'était ma mère. Cela fait deux jours qu'elle est morte, et lorsque nous avons trouvé son corps, à quelques kilomètres d'ici, il lui manquait un bras. Je ne sais par quel mystère il s'est retrouvé sur ce tas d'ordures, mais cela fait deux jours que Pipo et moi cherchons. Vous comprenez, l'âme de ma mère, de plus en plus impatiente, attend au-dessus du corps. Elle m'a accordé jusqu'à demain matin pour lui ramener le morceau manquant faute de quoi, elle s'en irait, emportant dans l'au-delà l'empreinte d'un corps incomplet.
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