

Livraison partout dans le monde
Port offert en Europe à partir de 30€
Retrait gratuit à Paris
Paiement sécurisé
En l’opulent personnage de El Hadji Abdou Kader BEYE ce sont les nantis, les nouveaux riches, les « hommes d’affaires », bref la nouvelle bourgeoisie aux dents longues creusant sa place au soleil, qui sert de cible à Ousmane SEMBÈNE. Mais ce puissant quinquagénaire, au soir du mariage avec sa troisième femme, se découvre mystérieusement impuissant. Il a le Xala. Alors commence la passion dérisoire de El Hadji : les amis, tout d’abord compatissants, s’éloignent, goguenards puis méprisants ; la belle-famille, avide, complote ; sa propre famille l’exploite ; les banquiers font la sourde oreille ; les affaires périclitent ; c’est la faillite. Tout cela à cause de ce Xala, de ce sort qui le frappe, châtiment d’une faute ancienne contre les plus pauvres de ses concitoyens. La fin du livre ― moment ultime de cette passion du mauvais riche ―, d’un baroque cruel, a la grandeur sacrilège d’une séquence du cinéaste Luis Buñuel.
Dans la lignée de son précédent roman, Le Mandat, Ousmane SEMBÈNE, avec Xala, témoigne d’une observation aiguë de la société urbaine dans son évolution en Afrique de l’Ouest.
Fils de pêcheur, Sembène Ousmane est né en 1923 en Casamance.
Autodidacte, il a été tour à tour mécanicien, maçon et militaire, puis docker à Marseille. Rentré en Afrique après de nombreux voyages en Europe, il a mené depuis une double activité d'écrivain et de réalisateur de cinéma. Il est décédé le 9 juin 2007 à Dakar.
Chef de famille, chômeur, pauvre et considéré, Ibrahima Dieng reçoit un providentiel mandat de Paris ; il essaie d'en toucher le montant. D'espoir fou en amères désillusions commencent alors ses tribulations. La grande habileté de Sembène Ousmane a consisté, dans ce récit, à reconstituer un monde à partir du plus modeste des événements.
Éditions J'ai Lu
Rien n'a vieilli en ces nouvelles de Joseph ZOBEL, car le temps n'entame pas l'essentiel.
Grand classique de la littérature antillaise, dans lequel Joseph ZOBEL, à travers le récit de sa propre enfance, nous décrit la Martinique des années 30, en peignant avec la mémoire du cœur et des blessures, la vaillance, la dureté et la tendresse des descendants d'esclaves acharnés à bâtir pour leurs enfants un pays plus libre et plus généreux.
Dans ce premier roman publié sous le pseudonyme d'Eza Boto, le lecteur découvrira, tracés avec une force qui s'accomplira exemplairement dans les œuvres postérieures, fort célèbres, de Mongo Béti, les drames d'une Afrique dominée, ceux qui opposent les humbles, les simples, les paysans, aux différents types d'exploiteurs du monde politique, économique et religieux.
Il s'agit de la rencontre entre deux hommes : Georges et Pierre. L'un est un être ordinaire et l'autre, un prêtre. Ce que tente ici de réaliser Moussa Konaté, dans son deuxième roman et d'une façon originale, c'est de situer la rencontre, non point au niveau de l'opposition religieuse, mais davantage au niveau de la confrontation mentale...
À travers l'émouvante histoire de Maïmouna, ce sont deux mondes, deux façons de vivre, deux morales, deux visages de l'Afrique qu'Abdoulaye Sadji, romancier sensible et lucide, dévoile.
D’un côté, les dunes du désert mauritanien en ligne d'horizon, les tentes, les chameaux, les razzias…, de l'autre, la ville nouvelle, tentaculaire, menaçante ....
En vingt nouvelles d'un style étincelant, comme autant de roses des sables, Beyrouk nous entraîne dans les dédales fascinants du vécu d'un peuple aux prises avec son nouveau destin.
Ces nouvelles, réunies sous le titre de Laghia de la mort, témoignent une fois de plus du très beau talent de conteur de Joseph Zobel.
TRADUCTION DE L'ANGLAIS PAR LAURENT VANINI
PREFACE DE SOULEYMANE BACHIR DIAGNE
Jojo, ancien barman dans un hôtel d'Afrique, et Charlie, un policier corrompu destitué, réussissent un casse pour financer leur voyage vers la FRANCE. Largués d'un cargo au large de Carthagène, ils parviennent en Espagne où un passeur les amènera à Toulouse où ils seront pris en charge par deux aigrefins quoique compatriotes...
« Soleils invincibles de Bamba Ndiaye est un récit où se disent,
avec retenue et une parfaite maîtrise,
les blessures et les espérances de l’exil. »
(Boubacar Boris Diop - Prix international de littérature Neustadt 2022)
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour améliorer votre expérience d'achat et pour réaliser des statistiques de visites.