Quelle fresque remarquable que ce roman, dont le cadre principal est une forteresse, Kalaat, où vivent et meurent des personnages au cœur de granit. Autour d’eux foisonnent d’autres figures qui, comme autant d’échos, dispersent leurs souvenirs aux vents du désert. Métaphoriquement, Kalaat symbolise la fragilité de toute chose, même des sentiments les plus profonds, voués à se déliter. Non loin de là, près de la table de Jugurtha, hyènes et chacals rôdent, témoins silencieux de cette lente désintégration.
Edouard, éperdument épris de Clarisse, assiste au Salon de la Voyance et de la Magie… Dès son arrivée, un sentiment singulier le pousse vers un jeune homme fort séduisant entouré de quelques amis. Ces personnes, incarnant les cinq continents telles les cinq pointes d'un pentacle, entraîneront Edouard dans un tour du monde baroque et inquiétant. ...
Dans ce premier roman publié sous le pseudonyme d'Eza Boto, le lecteur découvrira, tracés avec une force qui s'accomplira exemplairement dans les œuvres postérieures, fort célèbres, de Mongo Béti, les drames d'une Afrique dominée, ceux qui opposent les humbles, les simples, les paysans, aux différents types d'exploiteurs du monde politique, économique et religieux.
À la poursuite de l'homme de pierre est un conte fantastique où le suspense se marie à un imaginaire fertile. Le narrateur reçoit un courrier d'un village de Côte d'Ivoire contenant l'énigmatique journal de son père, disparu dix ans plus tôt. Il part alors sur ses traces en pays bété. L aventure semble liée à un mystérieux pendentif que son père portait depuis sa naissance. Fil conducteur d'une longue quête initiatique, ce talisman représente un homme de pierre – le redoutable Kpihi – un ancêtre victime d'une malédiction. Au bout de son chemin qui le conduit parmi les dignitaires d'une confrérie de chasseurs, le narrateur retrouvera-t-il son père et le secret de la naissance de celui-ci sera-t-il élucidé ?
Avec ce premier roman, Alain Rapon rend manifeste sa passion du récit, son désir d'échapper au tragique comme à la carte postale, et de briser la distance entre le vécu et l'écriture, en tentant de nous restituer le langage et le décor d'aujourd'hui.
Parce qu'aux Antilles, il n'y a pas que les odeurs de sucre et de vanille, le soleil brisé c'est aussi la chronique d'une île en proie au désespoir, avec ses misères sous le soleil, ses tourments politiques et ses amours déphasés
La narratrice, Salimatou, qui finit de purger une longue peine de prison, se décide enfin à écrire à son ami d'enfance de toujours, Serge, pour lui avouer les raisons de ce long silence
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