Faatu, le personnage féminin de ce roman de Cheik Aliou Ndao, n'aurait-elle qu'une existence vouée aux plaisirs interdits, au vice et à la débauche? Dans ce livre, l'auteur scrute la conscience de son personnage et fait du tissu narratif même de son récit la réponse à la question qu'il feint de nous poser... Dès lors, il peut s'adresser directement à son personnage de façon à nous faire entrevoir la nature exacte de son débat intérieur : "Que cherchait Faatu? Que demandait-elle à la vie? Quels comptes avait-elle à régler avec l'existence? Une drôle de sensation l'emportait ce matin vers son passé, ses années de jeunesse à Dakar. Il lui était difficile de savoir s'il s'agissait d'un rêve ou dialogue conscient avec ce temps-là " Cette façon aiguë, intense d'invoquer le temps, va être à l'origine d'une prise de conscience telle que Faatu, fortune faite, délaisse les voies si envoûtantes des plaisirs mondains pour se mettre à l'écoute d'une voix pathétique, silencieuse et profonde venue de La Mecque. Cheik Aliou Ndao renouvelle à sa manière le thème éternel mais toujours présent du combat entre les exigences de la chair et l'élan de l'Esprit.
Faatu, le personnage féminin de ce roman de Cheik Aliou Ndao, n'aurait-elle qu'une existence vouée aux plaisirs interdits, au vice et à la débauche? Dans ce livre, l'auteur scrute la conscience de son personnage et fait du tissu narratif même de son récit la réponse à la question qu'il feint de nous poser... Dès lors, il peut s'adresser directement à son personnage de façon à nous faire entrevoir la nature exacte de son débat intérieur : "Que cherchait Faatu? Que demandait-elle à la vie? Quels comptes avait-elle à régler avec l'existence? Une drôle de sensation l'emportait ce matin vers son passé, ses années de jeunesse à Dakar. Il lui était difficile de savoir s'il s'agissait d'un rêve ou dialogue conscient avec ce temps-là " Cette façon aiguë, intense d'invoquer le temps, va être à l'origine d'une prise de conscience telle que Faatu, fortune faite, délaisse les voies si envoûtantes des plaisirs mondains pour se mettre à l'écoute d'une voix pathétique, silencieuse et profonde venue de La Mecque. Cheik Aliou Ndao renouvelle à sa manière le thème éternel mais toujours présent du combat entre les exigences de la chair et l'élan de l'Esprit.
Cheik Aliou NdAo, de son vrai nom Sidi Ahmed Alioune, est né en 1933 à Bignona (Casamance - Sénégal). Il est professeur d'anglais. Il a publié des pièces de théâtre dont L'Exil d'Albouri, des nouvelles, des poèmes, etc. Buur Tilleen, Roi de la Médina est une réédition dans la série des romans qui comprend également Excellence, vos épouses ! et Un bouquet d'épines pour Elle.
Le peuple d'un pays d'Afrique se tourne vers le pouvoir occulte des ancêtres pour se débarrasser de son dictateur en le transformant en âne. Exclu du monde des humains, le tyran est précipité dans l'univers des bêtes.
De Siga qui puise dans ses souvenirs d’enfance pour donner le meilleur de son art à Sakura qui, rongé par le feu de l’ambition, mûrira longtemps sa vengeance sur la vie, toute une galerie de personnages, de scènes, de lieux vous transportent dans un univers kaléidoscopique, tout un pan de nos vies…
Élevée dans un milieu protestant par sa grand-mère maternelle, nourrie de références catholiques par sa mère, côtoyant la culture musulmane par son père, Anne-Leîla va découvrir dans le passage de l'enfance à l'adolescence, les richesses de ces cultures mais aussi de 1954 à 1964 leur confrontation brutale et sanguinaire dans la guerre d'Algérie.
Avec ces deux titres, dont la résonance messianique peut surprendre, Aminata Maïga KA révèle des hommes et des femmes aux destins tragiques. La Voie du salut illustre la puissance -dérisoire- conquise par la femme moderne initiée au monde des affaires et de la politique. Mais à travers le portrait faussement naïf que la petite bonne sérère, Fatou Faye, dresse de ses maîtres opulents, les Cissé, l'auteur flétrit une certaine bourgeoisie africaine dont l'existence, théâtrale, s'épuise en cérémonies vaines et rites stériles. Dans Le Miroir de la vie, Rokhaya et Rabiatou, la mère et la fille, sont victimes de l'immobilisme des traditions et coutumes. Leur entourage ne parait pas prêt à remettre en cause son attitude séculaire vis-à-vis des problèmes tels le mariage polygamique, la parenté élargie ou la barrière de castes. En dépit de la gravité du sujet, A. M. KA a su trouver un ton délicatement poétique. Son écriture sans aspérité recèle cependant la tension nécessaire pour souligner la progression dramatique des événements.
Une jeune femme fortunée s'affranchit peu à peu de l'emprise de son milieu. Sa rencontre accidentelle avec un certain nombre de concitoyens appartenant à d'autres couches sociales lui permet de prendre la juste mesure des obstacles à surmonter pour que la situation du pays s'améliore. Cela lui permet d'agir en conséquence. A lire. (jmv) « Avec son nouveau roman Fatou Keïta réaffirme avec talent et réalisme son immersion dans la société africaine d'aujourd'hui. On pourrait qualifier le texte de roman social tant les problèmes politiques, culturels et moraux du continent y sont dépeints avec un réalisme et une acuité déjà révélés dans son premier roman Rebelle. ... Elle situe la trame romanesque en Côte d'Ivoire, à la veille du premier coup d'état qui devait marquer profondément le pays. D'autre ingrédients accrocheurs : amour, environnement privilégié, humour également, sont traités dans ce récit captivant.
Il était une fois - à Médina, dans un quartier moyennement bourgeois de la capitale - un homme qui avait su cristalliser sur lui tous les regards, toutes les amitiés, toutes les envies et toute la considération que confère la possession d'un château, de grandes terres, d'une femme ou d'une voiture de luxe, et cela grâce seulement à sa poubelle.
Elle a vingt-trois ans et quitte sa Bourgogne natale. Elle rejoint un ami comédien dans une capitale d'Afrique centrale pour un emploi de chanteuse de cabaret. Elle aime passionnément un médecin citoyen de ce pays, qui sera assassiné par la dictature au pouvoir. Elle rentre en France puis irrésistiblement s'en retourne vers la ville de ses amours. Elle y vit immergée et pauvre au sein du peuple qui souffre aux prises avec l'iniquité, la corruption, la violence meurtrière, dans la fraternité des combattants de la liberté. Un roman dont le langage exprime une extrême sensibilité poétique aux lieux, aux choses, aux êtres. Elle restitue ainsi une image étonnamment vraie et profonde de l'Afrique présente, vécue à travers une flamboyante et tragique aventure.
Il s'agit de la rencontre entre deux hommes : Georges et Pierre. L'un est un être ordinaire et l'autre, un prêtre. Ce que tente ici de réaliser Moussa Konaté, dans son deuxième roman et d'une façon originale, c'est de situer la rencontre, non point au niveau de l'opposition religieuse, mais davantage au niveau de la confrontation mentale...
Lucien Samba-Kifwani scrute minutieusement un univers social, en inventorie les particularités et subtilement, de la façon la plus élégante, fait d'une réflexion sur le travail temporaire un récit dont la force provient de sa plongée dans l'expérience d'un vécu profondément humain! De sorte que l'immigration échappe à toute saisie abstraite...
Le peuple d'un pays d'Afrique se tourne vers le pouvoir occulte des ancêtres pour se débarrasser de son dictateur en le transformant en âne. Exclu du monde des humains, le tyran est précipité dans l'univers des bêtes.
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