HISTORIQUE
HISTORIQUE
Préface de Maryse Condé
Livraison partout dans le monde
Port offert en Europe à partir de 30€
Retrait gratuit à Paris
Paiement sécurisé
À travers le récit des péripéties du jeune Ndenga, assigné à résidence par le Guide Suprême, Père de la Nation, ce roman est un exposé sur la culture traditionnelle africaine, qui invite le lecteur à la redécouvrir et à la valoriser. Au cours de cette plongée dans une Afrique souvent méconnue, le ton utilisé, loin d’être solennel, frise la dérision et l’humour. Mais pour l’auteur, ce roman est aussi et surtout un hymne à la femme, africaine en particulier, et au rôle qu'elle est appelée à jouer dans l’édification d'une Afrique nouvelle.
Auteur de Tu le diras à ma mère (Présence Africaine, 2015), Joseph Mwantuali est originaire de la République Démocratique du Congo. Il réside actuellement aux États-Unis où il enseigne la littérature au Hamilton College de Clinton, dans l’État de New York.
Joseph Mwantuali est originaire de la République Démocratique du Congo (RDC). Il est professeur de littérature à l'université de Hamilton College (Clinton, N.Y.), et réside aux États-Unis.
Préface de Werewere Liking
D’un côté, les dunes du désert mauritanien en ligne d'horizon, les tentes, les chameaux, les razzias…, de l'autre, la ville nouvelle, tentaculaire, menaçante ....
En vingt nouvelles d'un style étincelant, comme autant de roses des sables, Beyrouk nous entraîne dans les dédales fascinants du vécu d'un peuple aux prises avec son nouveau destin.
Elle a vingt-trois ans et quitte sa Bourgogne natale. Elle rejoint un ami comédien dans une capitale d'Afrique centrale pour un emploi de chanteuse de cabaret. Elle aime passionnément un médecin citoyen de ce pays, qui sera assassiné par la dictature au pouvoir. Elle rentre en France puis irrésistiblement s'en retourne vers la ville de ses amours. Elle y vit immergée et pauvre au sein du peuple qui souffre aux prises avec l'iniquité, la corruption, la violence meurtrière, dans la fraternité des combattants de la liberté. Un roman dont le langage exprime une extrême sensibilité poétique aux lieux, aux choses, aux êtres. Elle restitue ainsi une image étonnamment vraie et profonde de l'Afrique présente, vécue à travers une flamboyante et tragique aventure.
Avec ces deux titres, dont la résonance messianique peut surprendre, Aminata Maïga KA révèle des hommes et des femmes aux destins tragiques.
La Voie du salut illustre la puissance -dérisoire- conquise par la femme moderne initiée au monde des affaires et de la politique. Mais à travers le portrait faussement naïf que la petite bonne sérère, Fatou Faye, dresse de ses maîtres opulents, les Cissé, l'auteur flétrit une certaine bourgeoisie africaine dont l'existence, théâtrale, s'épuise en cérémonies vaines et rites stériles. Dans Le Miroir de la vie, Rokhaya et Rabiatou, la mère et la fille, sont victimes de l'immobilisme des traditions et coutumes.
Leur entourage ne parait pas prêt à remettre en cause son attitude séculaire vis-à-vis des problèmes tels le mariage polygamique, la parenté élargie ou la barrière de castes. En dépit de la gravité du sujet, A. M. KA a su trouver un ton délicatement poétique. Son écriture sans aspérité recèle cependant la tension nécessaire pour souligner la progression dramatique des événements.
Coédition Éditions Éburnie
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour améliorer votre expérience d'achat et pour réaliser des statistiques de visites.