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La technique de Kéita Fodéba est de saisir les échos de faits historiques répertoriés, et de leur donner toute leur dimension dramatique et humaine, en les tirant de la banalité du fait divers, tel le massacre de « tirailleurs sénégalais » à Thiaroye-sur-mer (au Sénégal) sur l'ordre de leurs supérieurs, abattus par ceux pour lesquels ils s'étaient battus contre la nazisme (voir « Aube africaine » dans cette édition).
« Minuit » reste un texte de référence dans la littérature africaine engagée, car il est le seul écrit de la période coloniale à avoir fait l'objet d'une interdiction en Afrique Occidentale Française (A.O.F.)
Kéita Fodéba (1921-1969), écrivain, dramaturge, compositeur et homme politique guinéen, engagé dans la dénonciation de l'arbitraire colonial, mit au service de sa cause un style pédagogique et narratif qui, sous des formes anodines, avait la faculté de faire vivre aux autres les drames de l'Afrique coloniale, celle qu'il a vécue, en les leur exposant dans leur aspect le plus banalement humain.
C'est vraiment une oeuvre remarcable. Je l'ai étudié par le biais de mon professeur de littérature guinéenne à l'université Monsieur Condé Amadou.
Dans ce livre que l'auteur dédie à Renée son épouse et à ses deux tantes, il ne chante en fin de compte que la femme-mère, mais surtout la mère première, c'est-à-dire la terre où il est né, son "Kamerun! Kamerun!"
Ce volume reprend dans son état initial le recueil publié par Edouard Glissant en 1961. II contient les poèmes écrits entre 19 et 26 ans, de 1947 et 1954. Le titre et les poèmes sont à l’image du poète.
Ce recueil de poèmes est consacré à Amélia NENE, l'épouse du poète, disparue en 1996. On retrouve dans ce recueil le réseau d'obsessions du poète : la mer, la femme, la mort, le sentiment tragique de la vie.
Malgré le pessimisme manifeste dans sa poésie, A. NENE sait apprécier le bon côté de la vie. Elle exalte le phénomène de la maternité comme un défi à la mort.
Voici, réunie pour la première fois, la somme poétique de Jean-Baptiste Tati Loutard. Son univers poétique - auquel la préface d'Ariette Chemain introduit par ailleurs admirablement - ne manqua pas de séduire Senghor, lui-même, qui y reconnaissait la marque d'un grand talent.
Francophone, Jean-Baptiste Tati Loutard est également apprécié des anglophones qui lui ont décerné, en 1987, le «All Africa Okigbo Prize for Poetry», prix créé par Wole Soyinka.
Avec, La Vie poétique, ensemble de maximes, le grand public découvrira aussi une réflexion sur l'art et la création poétique.
Écrivain du Congo-Brazzaville, sa poésie a été saluée en 1998, à Asilah (Maroc) par le Jury du Prix africain de poésie «Tchicaya U Tarn si». Il a, par ailleurs, été distingué par l'Académie française, en 1992, avec la médaille de vermeil du Rayonnement de la langue française, pour l'ensemble de son oeuvre.
" Et nous sommes debout maintenant, mon pays et moi, les cheveux dans le vent, ma main petite maintenant dans son poing énorme et la force n'est pas en nous, mais au-dessus de nous, dans une voix qui vrille la nuit et l'audience comme la pénétrance d'une guêpe apocalyptique...
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