La technique de Kéita Fodéba est de saisir les échos de faits historiques répertoriés, et de leur donner toute leur dimension dramatique et humaine, en les tirant de la banalité du fait divers, tel le massacre de « tirailleurs sénégalais » à Thiaroye-sur-mer (au Sénégal) sur l'ordre de leurs supérieurs, abattus par ceux pour lesquels ils s'étaient battus contre la nazisme (voir « Aube africaine » dans cette édition).
« Minuit » reste un texte de référence dans la littérature africaine engagée, car il est le seul écrit de la période coloniale à avoir fait l'objet d'une interdiction en Afrique Occidentale Française (A.O.F.)
Kéita Fodéba (1921-1969), écrivain, dramaturge, compositeur et homme politique guinéen, engagé dans la dénonciation de l'arbitraire colonial, mit au service de sa cause un style pédagogique et narratif qui, sous des formes anodines, avait la faculté de faire vivre aux autres les drames de l'Afrique coloniale, celle qu'il a vécue, en les leur exposant dans leur aspect le plus banalement humain.
« Je suis un Métis culturel fier de conjuguer l'émotion arabo-berbère et la raison blanche » proclame ce Kabyle « senghorisé ». Derrière une allure discrète et racée, Pierre Amrouche porte en lui, à l'infini, une entaille féminine où se croisent et s'enlacent, des êtres à parenté cachée, toujours à l'écoute des intuitions, d'où qu'elles viennent, de toutes les longitudes et de toutes les latitudes
Pierre AMROUCHE, c'est la parole qui atteste, avec une brièveté qui touche de plein fouet, auréolée de cette liberté qui rend la vie à la vie, une poésie de soleil fraternel.
" Et nous sommes debout maintenant, mon pays et moi, les cheveux dans le vent, ma main petite maintenant dans son poing énorme et la force n'est pas en nous, mais au-dessus de nous, dans une voix qui vrille la nuit et l'audience comme la pénétrance d'une guêpe apocalyptique...
Les poèmes les plus modernes et les plus profondément africains de Leurres et Lueurs ont été inspirés par des contes. Poésie, conte, théâtre telle est la diversité et aussi la richesse de l'œuvre de Birago Diop, qui ne s'est pas outre mesure préoccupé de distinction ni de classification des genres littéraires.
Cet ouvrage déploie en une fresque polyphonique en vers libres les "interrogations" d'un intellectuel africain, confronté à sa mémoire. Les remparts dont il s'agit ici, protègent d'une mémoire possessive et exigeante. Mémoire plurielle aussi. Tout le livre est constitué d'un poème unique organisé en tableaux-partitions, articulé autour de grands moments.
Malgré le pessimisme manifeste dans sa poésie, A. NENE sait apprécier le bon côté de la vie. Elle exalte le phénomène de la maternité comme un défi à la mort.
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