Moi aussi j'ai mon credo de poche Mais n'allez pas le répéter aux vents bavards Et à la foule qui passe On vous rirait au nez Je crois Que le soleil est un ?uf de lumière Pondu par la nuit Que la prière retombe en pluie de fruits .
Moi aussi j'ai mon credo de poche Mais n'allez pas le répéter aux vents bavards Et à la foule qui passe On vous rirait au nez Je crois Que le soleil est un oeuf de lumière Pondu par la nuit Que la prière retombe en pluie de fruits Dans la corbeille des mains offertes Que les étoiles sont des âmes qui brûlent Que la terre est une orange pour la soif de Dieu Que la fleur grimpe aux fenêtres Pour consoler l'enfant qui pleure Que la pierre est un arbre Qui n'a pas voulu croître Que la bonté est ce pays où l'on n'accède Qu'après avoir laissé tous ses bagages A la douane de la douleur Que un et un font un Même dans les luttes du plaisir Que le parfum du sacrifice Nourrit les fleurs de l'art Et qu'à force d'amour Demain il fera jour.
Guy Tirolien est un poète né en 1917 à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, et décédé en 1988 à Marie-Galante. Guy Tirolien s'est engagé dans le combat de la Négritude, aux côtés de Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire, Léon-Gontran Damas quand ceux-ci fondèrent ce mouvement littéraire. Il contribuera à fonder la revue Présence africaine, publiée simultanément à Paris et à Dakar dès 1947. Il sera administrateur colonial au Cameroun et au Mali, et il contribuera efficacement au rapprochement entre les Africains et les Antillais. Il y rencontra les Afro-Américains MacKay, Langston Hughes et Richard Wright, membres de la Harlem Renaissance. Il sera fait prisonnier durant la Seconde Guerre mondiale, aux côtés de Léopold Sédar Senghor. Il mènera ensuite une carrière de fonctionnaire international qui le verra devenir représentant de l'ONU au Mali et au Gabon notamment.
L'Ordre des Phénomènes, suivi des Feux de la Planète, célèbre dans un climat solaire la femme, songe immortel incarné dans un limon tendre : " Ton corps est le seul éclair qui jaillit Sans que le temps soit à la pluie.
Ses poèmes ont le parfum subtil du Cantique des Cantiques. Et aussi l'accent des poèmes de Tagore, c'est-à-dire qu'ils sont les fleurs naturelles d'une terre de poésie, de la terre du nard et de l'encens : des orchidées parfumées... Ils expriment l'essence même de l'amour..." (Léopold Sédar Senghor).
L'Afrique venait à peine de conquérir son indépendance. Mais face aux jeux obscurs des forces impérialistes provoquant dans nombre de pays africains, singulièrement au Congo, des antagonismes politiques, des querelles intestines et des luttes tribales, il était devenu difficile à quiconque s'est trouvé mêlé au drame du peuple noir, de garder le silence.
Rires en attente est plus qu'un recueil de poèmes ou une suite de fragments. Dans ce « long chant polyphonique », Niyi Osundare met en scène diverses formes d'attente dans des circonstances et des lieux très différents où désirs, peurs et rires se font écho, ponctués par des refrains obsédants qui ricochent avec humour ou ironie, irrévérence ou gravité.
« Je suis un Métis culturel fier de conjuguer l'émotion arabo-berbère et la raison blanche » proclame ce Kabyle « senghorisé ». Derrière une allure discrète et racée, Pierre Amrouche porte en lui, à l'infini, une entaille féminine où se croisent et s'enlacent, des êtres à parenté cachée, toujours à l'écoute des intuitions, d'où qu'elles viennent, de toutes les longitudes et de toutes les latitudes
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