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Le professeur et critique, Pius Ngandu Nkashama, a écrit, un jour, que Paulin Joachim ne se manifestait pas souvent en poésie, pour laquelle il semblait, pourtant, être disposé.
C'est, sans doute, vrai, pour ce qui est de l'écriture, mais la poésie est un comportement, un état constant et quotidien de veille et d'ouverture des sens à l'essence même de la vie. Le poète d'Anti Grâce aurait dû suivre, à la lettre, les conseils de Philippe Soupault, dont il fut, un temps, le secrétaire, qui le mettait en garde contre les ravages du journalisme, cette " esthétique du divers ", ayant été lui-même mis sur la touche du mouvement surréaliste, par son pape, André Breton, pour avoir préféré les vagabondages de ce métier aux séances en vase clos des rêves éveillés.
Mais l'Afrique naissait à l'indépendance, et Paulin Joachim s'est jeté dans le combat neuf de la Liberté à corps et plume perdus. Il y revient, ici, plein d'émotion, pour honorer la mémoire d'amis disparus chers à l'Afrique (Ibrahima Baba Kaké, Basile Kossou, Iwiyé Kala-Lobé) et célébrer la geste africaine à travers les cris de ses grands fils (Aimé Césaire, L. -S. Senghor, L. -G. Damas, J. Rabemananjara, Alioune Diop
Cet ouvrage déploie en une fresque polyphonique en vers libres les "interrogations" d'un intellectuel africain, confronté à sa mémoire. Les remparts dont il s'agit ici, protègent d'une mémoire possessive et exigeante. Mémoire plurielle aussi. Tout le livre est constitué d'un poème unique organisé en tableaux-partitions, articulé autour de grands moments.
« Je suis un Métis culturel fier de conjuguer l'émotion arabo-berbère et la raison blanche » proclame ce Kabyle « senghorisé ». Derrière une allure discrète et racée, Pierre Amrouche porte en lui, à l'infini, une entaille féminine où se croisent et s'enlacent, des êtres à parenté cachée, toujours à l'écoute des intuitions, d'où qu'elles viennent, de toutes les longitudes et de toutes les latitudes
Dans ce livre que l'auteur dédie à Renée son épouse et à ses deux tantes, il ne chante en fin de compte que la femme-mère, mais surtout la mère première, c'est-à-dire la terre où il est né, son "Kamerun! Kamerun!"
Malgré le pessimisme manifeste dans sa poésie, A. NENE sait apprécier le bon côté de la vie. Elle exalte le phénomène de la maternité comme un défi à la mort.
Version bilingue
Ce recueil de poèmes est consacré à Amélia NENE, l'épouse du poète, disparue en 1996. On retrouve dans ce recueil le réseau d'obsessions du poète : la mer, la femme, la mort, le sentiment tragique de la vie.
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