Lamine KAMARA, enfant de la savane, du clair-pays, évoque dans Safrin, les beautés et la vitalité du pays Manding à travers le récit clair d'un duel. Un duel au fouet auquel se livrent les jeunes gens à la belle saison, quand le riz est rentré et que les jeunes filles chantent la joie de vivre.
Lamine Capi Kamara, né en 1940, est un écrivain, romancier et essayiste guinéen, dont l’engagement littéraire s’ancre dans une expérience personnelle et politique profonde. Ancien enseignant, il accède en 1987 au poste de Secrétaire général de la Commission nationale guinéenne pour l’UNESCO. Son œuvre, marquée par une écriture à la fois sobre et poignante, évoque notamment les détentions politiques sous le régime de Sékou Touré. Il y mêle douleur et dérision, construisant des récits fidèles aux réalités vécues tout en leur conférant une véritable force narrative. À travers des scènes mêlant rire et souffrance, il parvient à restituer l’horreur de l’univers carcéral sans jamais renoncer à l’humanité de ses personnages. Son engagement pour les idéaux de socialisme, de démocratie et d’unité africaine transparaît également dans ses réflexions. Son apport à la littérature guinéenne a été salué par le 3ᵉ Prix du Livre Guinéen, avec une mention spéciale du jury, décerné par la Fondation Orange.
Le protagoniste essentiel de ce récit est un masque, le grand N'TOMO ; de son absence, de son rapt naît le drame. Ainsi sommes-nous invités, peut-être, à méditer les dimensions d'un autre drame où se jouerait la destinée, c'est-à-dire l'identité négro-africaine.
Le gouverneur du territoire se situe dans les années d'après la conférence de Bandung. Il s'agit des dernières années des empires coloniaux perçues à travers le représentant du gouvernement métropolitain en Afrique.
Une nuit, sur le lac, une femme, ses enfants et son fidèle piroguier sont entraînés par les éléments déchaînés dans les eaux où séjournent les dieux : deux monstres marins qu'ils parviennent à vaincre. Les dieux sont morts, les puissances obscures démythifiées. Le jour se lève, splendide, sur un monde qui pleure ses dieux anciens.
Dans une dictature d'Afrique, un médecin est jeté en prison. Il a, il est vrai, refusé d'assurer la réussite au prochain concours d'infirmière de la jeune maîtresse d'un dignitaire du régime. Son interrogatoire va lui réserver une surprise de taille : il est accusé de militer dans un parti clandestin d'opposition...
Au milieu des années cinquante, en période de lutte pour l'indépendance, dans un paisible village du royaume du Maroc, aux portes du désert, Chrétiens, Juifs et Musulmans vivent en bonne intelligence. ...
Son magnifique ouvrage, Crépuscule des temps anciens, davantage chronique que roman, retrace trois siècles d’histoire du Bwamu, jusqu’aux débuts de la colonisation. L’auteur y déploie toute sa conscience et son cœur, faisant preuve d’une objectivité rare : celle de se mettre sincèrement à l’écoute des hommes qu’il décrit.
Chef de famille, chômeur, pauvre et considéré, Ibrahima Dieng reçoit un providentiel mandat de Paris ; il essaie d'en toucher le montant. D'espoir fou en amères désillusions commencent alors ses tribulations. La grande habileté de Sembène Ousmane a consisté, dans ce récit, à reconstituer un monde à partir du plus modeste des événements.
D’un côté, les dunes du désert mauritanien en ligne d'horizon, les tentes, les chameaux, les razzias…, de l'autre, la ville nouvelle, tentaculaire, menaçante ....
En vingt nouvelles d'un style étincelant, comme autant de roses des sables, Beyrouk nous entraîne dans les dédales fascinants du vécu d'un peuple aux prises avec son nouveau destin.
Nous vivons les derniers mois de l'ère coloniale au Sahel Maritime et dans sa province des Îles des Trois-Sœurs. Les événements se succèdent à un rythme rapide où trois destins de leaders nationaux s'affrontent dans une lutte fratricide pour le pouvoir.
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