Éditions La Fabrique
HISTORIQUE
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Qui a tué les directeurs locaux des Brasseries Theng'eta, appartenant à des étrangers ? La police interroge quatre personnes d'llmorog Ville-Nouvelle. Le maître d'école, Munira, est confronté avec trois autres suspects : Wanja est une serveuse très séduisante et ingénieuse ; Karega, toujours en révolte, a été enseignant puis syndicaliste ; Abdulla, le petit commerçant, a un passé héroïque dans la lutte pour l'indépendance du Kenya. Leurs relations intenses mais difficiles, leurs expériences et leurs amours secrètes se déroulent sur un arrière-plan mouvementé : c'est l'évolution des forces sociales du village sous un capitalisme nouveau ; c'est l'histoire des luttes passées contre la domination et l'oppression coloniale ; c'est la résistance d'un peuple contre une exploitation de plus en plus féroce et mortelle, créée par la collaboration des étrangers avec une nouvelle classe de propriétaires africains. Le roman ne voit d'issue pour l'Afrique que par la lutte des populations contre cette alliance, afin de venir à bout des sécheresses dévastatrices aggravées par la désertion des campagnes pour les villes. La pluie tombe sur des fleurs aux pétales de sang, mais quels fruits ces fleurs donneront-elles ?
La fécondité littéraire de Ngugi Wa Thiong'o, premier romancier de l'Afrique de l'Est, né au Kenya en 1938, en fait aujourd'hui un des plus renommés des écrivains africains. Il est à la fois un grand peintre de la réalité de l'Afrique contemporaine et un acteur important de son évolution, toujours sans rancoeur ni complaisance, aussi bien dans son oeuvre que dans son action d'écrivain engagé, afin de mettre en valeur ce qu'il définit comme " la dimension noire " dans l'histoire de l'Afrique et du monde d'aujourd'hui. Il est aussi l’auteur de Pétales de sang, également publié aux éditions Présence Africaine.
Éditions La Fabrique
FORMAT POCHE
TRADUCTION DE L'ANGLAIS PAR LAURENT VANINI
PREFACE DE SOULEYMANE BACHIR DIAGNE
Faatu, le personnage féminin de ce roman de Cheik Aliou Ndao, n'aurait-elle qu'une existence vouée aux plaisirs interdits, au vice et à la débauche? Dans ce livre, l'auteur scrute la conscience de son personnage et fait du tissu narratif même de son récit la réponse à la question qu'il feint de nous poser... Dès lors, il peut s'adresser directement à son personnage de façon à nous faire entrevoir la nature exacte de son débat intérieur : "Que cherchait Faatu? Que demandait-elle à la vie? Quels comptes avait-elle à régler avec l'existence? Une drôle de sensation l'emportait ce matin vers son passé, ses années de jeunesse à Dakar. Il lui était difficile de savoir s'il s'agissait d'un rêve ou dialogue conscient avec ce temps-là " Cette façon aiguë, intense d'invoquer le temps, va être à l'origine d'une prise de conscience telle que Faatu, fortune faite, délaisse les voies si envoûtantes des plaisirs mondains pour se mettre à l'écoute d'une voix pathétique, silencieuse et profonde venue de La Mecque. Cheik Aliou Ndao renouvelle à sa manière le thème éternel mais toujours présent du combat entre les exigences de la chair et l'élan de l'Esprit.
Dans ce roman, Dhafer ou l'Elu, traverse le temps et l'espace depuis la débacle des Arabes en Andalousie, jusqu'au crépuscule de ce siècle.
Ces nouvelles, réunies sous le titre de Laghia de la mort, témoignent une fois de plus du très beau talent de conteur de Joseph Zobel.
Le protagoniste essentiel de ce récit est un masque, le grand N'TOMO ; de son absence, de son rapt naît le drame. Ainsi sommes-nous invités, peut-être, à méditer les dimensions d'un autre drame où se jouerait la destinée, c'est-à-dire l'identité négro-africaine.
Mémoire d'une peau, livre posthume du regretté Williams Sassine, est un roman flamboyant, émouvant de vérité, à l'humour désespéré et corrosif, servi par une verve étincelante, somptueuse, poétique. Ce récit, par bien des côtés autobiographique, est le testament d'un écrivain majeur, lucide, et généreux.
Cet ouvrage décrit la vie quotidienne au Soudan français, sous le régime colonial, ainsi que l'influence plus ou moins néfaste qu'exerçaient et que continuent d'exercer les sorciers, féticheurs et autres "connaisseurs des choses cachées", sur la mentalité des populations du Mali profond.
Bantouville, capitale coloniale africaine en plein coeur de l'Europe Occidentale Baoulienne, n'a jamais existé - cela va de soi. A la rigueur, pourrait-on l'imaginer comme une extravagante " chambre noire " qui, suite au mariage absurde entre un révélateur périmé et un fixateur hors d'usage, ne saurait produire que des clichés encore plus absurdes. ...
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