Adame Ba Konaré nous propose dans ce magistral essai une théorie du pouvoir qui, selon elle, est la réplique de l'ordonnancement cosmique.
HISTORIQUE
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Quand l'historienne se frotte à la littérature, le résultat n'est pas sans surprise, Adame BA KONARE, dans ce nouvel emploi, sait nous surprendre d'heureuse façon. Elle nous livre un roman de forte originalité sur un registre où, certes, des écrivains avant elle, ont fait vivre et revivre, la société africaine « de l'intérieur ». Adame BA KONARE, sur un ton qui n'appartient qu'à elle, ne craint pas de mettre en scène les contradictions les plus violentes qui agitent la société urbaine sortie de la nuit coloniale : la « classe du haut », la plus raffinée, côtoyant sans la voir la « classe du bas », la plus meurtrie.
Partant de ses recherches et surtout de sa propre expérience, en tant qu’ancienne première Dame du Mali, et grande militante du Mouvement démocratique malien et des Droits de l’homme, Adame Ba Konaré est l’auteur de plusieurs articles, préfaces et ouvrages portant sur les thèmes aussi variés que l’histoire, le pouvoir, la culture, les femmes ou encore les parfums.
Adame Ba Konaré nous propose dans ce magistral essai une théorie du pouvoir qui, selon elle, est la réplique de l'ordonnancement cosmique.
Éditions La Découverte
Elle a vingt-trois ans et quitte sa Bourgogne natale. Elle rejoint un ami comédien dans une capitale d'Afrique centrale pour un emploi de chanteuse de cabaret. Elle aime passionnément un médecin citoyen de ce pays, qui sera assassiné par la dictature au pouvoir. Elle rentre en France puis irrésistiblement s'en retourne vers la ville de ses amours. Elle y vit immergée et pauvre au sein du peuple qui souffre aux prises avec l'iniquité, la corruption, la violence meurtrière, dans la fraternité des combattants de la liberté. Un roman dont le langage exprime une extrême sensibilité poétique aux lieux, aux choses, aux êtres. Elle restitue ainsi une image étonnamment vraie et profonde de l'Afrique présente, vécue à travers une flamboyante et tragique aventure.
Dans une dictature d'Afrique, un médecin est jeté en prison. Il a, il est vrai, refusé d'assurer la réussite au prochain concours d'infirmière de la jeune maîtresse d'un dignitaire du régime. Son interrogatoire va lui réserver une surprise de taille : il est accusé de militer dans un parti clandestin d'opposition...
Avec ces deux titres, dont la résonance messianique peut surprendre, Aminata Maïga KA révèle des hommes et des femmes aux destins tragiques.
La Voie du salut illustre la puissance -dérisoire- conquise par la femme moderne initiée au monde des affaires et de la politique. Mais à travers le portrait faussement naïf que la petite bonne sérère, Fatou Faye, dresse de ses maîtres opulents, les Cissé, l'auteur flétrit une certaine bourgeoisie africaine dont l'existence, théâtrale, s'épuise en cérémonies vaines et rites stériles. Dans Le Miroir de la vie, Rokhaya et Rabiatou, la mère et la fille, sont victimes de l'immobilisme des traditions et coutumes.
Leur entourage ne parait pas prêt à remettre en cause son attitude séculaire vis-à-vis des problèmes tels le mariage polygamique, la parenté élargie ou la barrière de castes. En dépit de la gravité du sujet, A. M. KA a su trouver un ton délicatement poétique. Son écriture sans aspérité recèle cependant la tension nécessaire pour souligner la progression dramatique des événements.
Cet ouvrage décrit la vie quotidienne au Soudan français, sous le régime colonial, ainsi que l'influence plus ou moins néfaste qu'exerçaient et que continuent d'exercer les sorciers, féticheurs et autres "connaisseurs des choses cachées", sur la mentalité des populations du Mali profond.
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