Secrète Lalibela raconte les destins croisés d’une femme d’affaires française, d’un grand reporter et d’une femme transgenre éthiopienne, qui se retrouvent piégés tous ensemble dans une des célèbres églises rupestres de Lalibela en Éthiopie. Sous l’effet du manque d’oxygène, les langues se délient et des confessions accablantes sont faites. Lorsqu’ils s’en sortent vivants et que l’un d’eux met tout en œuvre pour récupérer des photos sacrilèges, ils sont confrontés à leurs mensonges et les conflits éclatent. « Nul autre que nous-même ne peut libérer nos esprits », chantait Bob Marley qui considérait l’Éthiopie comme sa patrie spirituelle. C’est ce que découvriront ces personnages, prisonniers d’eux-mêmes et de leurs secrets, dans ce roman en forme d’hommage à l’une des plus anciennes civilisations du monde et à ses mystérieuses traditions que l’Occident moderne jalouse tout bas. À cheval entre fiction littéraire et roman d’aventure, Secrète Lalibela est aussi une exploration sur le thème de l’intersectionnalité.
Né à Metz en 1973, Olivier Ahmad Castaignède habite à Singapour depuis vingt ans. Ingénieur polytechnicien de formation, il a d’abord été conseiller en ambassade, avant d’occuper différentes fonctions managériales dans des entreprises technologiques basées en Asie. Depuis 2015, il se consacre principalement à l’écriture et au voyage, avec une passion pour l’Afrique et toute particulièrement pour l’Éthiopie.
Comme avec le premier roman Radikal d’Olivier Castaignede, j'ai été pris par l'intrigue et la découverte au fil des pages de personnages attachants et complexes. Le secret de Niya rythme l'histoire. Cette région d'Ethiopie fait désormais partie de ma liste de destinations quand nous pourrons de nouveau voyager. En attendant, j'attends le numero 3 pour voyager sans prendre d'avion.
Cédric Baudouinen févr. 22, 2021
Dépaysement assuré !
Au travers de ce second roman bouleversant, Olivier Castaignede a su trouver les mots justes pour nous conter une aventure à la fois intrigante et trépidante, mêlée à une spiritualité profondément envoûtante.
Un voyage intérieur intimiste bercé par une civilisation aux traditions millénaires qui a conservé loin des yeux tout son mystère.
Geisleren févr. 9, 2021
Secrète Labilela nous happe et nous bouscule!
De l'évasion géographique et de l'introspection cérébrale, que de mieux en cette période pour voyager.
Tellement dans l air du temps sur les questions societales, on s'attache aux personnages et l'intrigue est captivante.
Secrète Labilela nous happe et nous bouscule!
2017gg en févr. 9, 2021
Une intrigue originale
Une intrigue originale qui se lit avec plaisir : pris par le suspens et la curiosité de connaître le dénouement, le lecteur voyage à travers les cultures et les pensées de quelques personnages sensibles et crédibles, à la fois différents et semblables à chacun de nous malgré des parcours hors du commun. Une fiction qui donne envie d'aller à la rencontre de "l'autre".
Freden févr. 9, 2021
Un voyage haletant
Un voyage haletant dans l'espace et le temps. le lecteur découvrira des lieux que rien en principe ne relie, en sondant l'âme de personnages aussi complexes qu'attachants. A lire comme un thriller doublé d'un document ethnographique très documenté sur la culture ancestrale de l'Ethiopie.
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Quelle fresque admirable ce roman dont le principal décor en est une forteresse, Kalaat, où vivent et meurent des personnages au coeur de granit, foisonnent d'autres, égrenant leurs souvenirs aux vents du désert. Métaphoriquement, elle signifie que tout se délite, même les sentiments les plus puissants. Autour de Kalaat, non loin de la table de Jugurtha, hyènes et chacals rôdent...
Cet ouvrage décrit la vie quotidienne au Soudan français, sous le régime colonial, ainsi que l'influence plus ou moins néfaste qu'exerçaient et que continuent d'exercer les sorciers, féticheurs et autres "connaisseurs des choses cachées", sur la mentalité des populations du Mali profond.
Faatu, le personnage féminin de ce roman de Cheik Aliou Ndao, n'aurait-elle qu'une existence vouée aux plaisirs interdits, au vice et à la débauche? Dans ce livre, l'auteur scrute la conscience de son personnage et fait du tissu narratif même de son récit la réponse à la question qu'il feint de nous poser... Dès lors, il peut s'adresser directement à son personnage de façon à nous faire entrevoir la nature exacte de son débat intérieur : "Que cherchait Faatu? Que demandait-elle à la vie? Quels comptes avait-elle à régler avec l'existence? Une drôle de sensation l'emportait ce matin vers son passé, ses années de jeunesse à Dakar. Il lui était difficile de savoir s'il s'agissait d'un rêve ou dialogue conscient avec ce temps-là " Cette façon aiguë, intense d'invoquer le temps, va être à l'origine d'une prise de conscience telle que Faatu, fortune faite, délaisse les voies si envoûtantes des plaisirs mondains pour se mettre à l'écoute d'une voix pathétique, silencieuse et profonde venue de La Mecque. Cheik Aliou Ndao renouvelle à sa manière le thème éternel mais toujours présent du combat entre les exigences de la chair et l'élan de l'Esprit.
L'auteur est assurément le premier d'une nouvelle génération d'auteurs zaïrois qui succède à la génération des pionniers (Lomami Tchibamba, Bolamba...) et à la première vague post-indépendance (Mukala Kadima Nzuii, Mudimbe, Ngal, Ngandu Kashama, Matala Mukadi...).
Dès sa parution, "un Nègre à Paris" annonçait une ouverture de la conscience africaine sur le monde occidental que Bernard Dadié devait par la suite, enrichir dans "Patron de New York" et "La ville où nul ne meurt".
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