HISTORIQUE
HISTORIQUE
Livraison partout dans le monde
Port offert en Europe à partir de 30€
Retrait gratuit à Paris
Paiement sécurisé
Lorsque parut en 1965, sous le titre Song of Lawino, la version anglaise du poème en acholi Wer per Lawino du grand écrivain ougandais Okot p'Bitek, la critique fut unanime à reconnaître son originalité et le talent de son auteur. Près de vingt ans après, sa traduction en langue française élargit son audience et confirme son actualité. C'est que, tout en reprenant les signes de l'oralité, La Chanson de Lawino exprime avec force des thèmes contemporains : l'aliénation et l'affirmation de l'identité culturelle. Face à Ocol, son mari, fasciné et asservi par des modèles culturels d'importation qui méprisent les traditions africaines, Lawino, l'épouse lucide, se dresse pour défendre les coutumes acholi et magnifier la vitalité de l'identité de l'Afrique tout entière. Et c'est son chant qui constitue tout le poème, à la fois douloureux et lyrique, tendre et satirique. Il porte un message d'amour, de lutte et d'espoir.
Okot p'Bitek est né en 1931 à Gulu, dans le nord de l'Ouganda, en pays acholi.
Il est décédé le 20 juillet 1982. Il a fait ses études primaires et secondaires à Gulu d'abord, puis au Collège Royal de Budo, près de Kampala. Il a suivi des cours de Pédagogie à Bristol, de Droit à Aberystwyth et de Sociologie à Oxford, et a été nommé professeur à l'Université Makerere. Un temps directeur du Théâtre de Kampala, il fut le fondateur du Festival Africain de Gulu. Il a écrit un grand nombre d'articles, et plusieurs romans et poèmes qui ont été publiés en Afrique orientale - parmi lesquels Lak Tar, Song of Ocol, Song of Prisoner et, bien entendu, Song of Lawino. En 1972, Okot p'Bitek obtient le prix Kenyatta pour la littérature.
L'Ordre des Phénomènes, suivi des Feux de la Planète, célèbre dans un climat solaire la femme, songe immortel incarné dans un limon tendre : " Ton corps est le seul éclair qui jaillit Sans que le temps soit à la pluie.
" Après Déjà le sol est semé, Le Tombeau transparent et Le Chant de Sama N'déye, Léopold Congo-Mbemba nous offre ici son quatrième recueil de poèmes [...]. Ténors-Mémoires est un recueil qui exsude la sensibilité, la maturité et la maîtrise littéraire, [...] qui est tout d'émotions, d'amour, d'humanité et de significations, traversé de part en part de beauté et de Négritude, un texte qui nous raconte le Nègre, l'homme. Et, que Ténors-Mémoires soit dédié à Damas, à Senghor et à Césaire n'est pas anodin, est signe de ce qu'il contient, de (esprit qui l'anime. " (Extrait de la préface)
Les poèmes les plus modernes et les plus profondément africains de Leurres et Lueurs ont été inspirés par des contes.
Poésie, conte, théâtre telle est la diversité et aussi la richesse de l'œuvre de Birago Diop, qui ne s'est pas outre mesure préoccupé de distinction ni de classification des genres littéraires.
Pierre AMROUCHE, c'est la parole qui atteste, avec une brièveté qui touche de plein fouet, auréolée de cette liberté qui rend la vie à la vie, une poésie de soleil fraternel.
L'Afrique venait à peine de conquérir son indépendance. Mais face aux jeux obscurs des forces impérialistes provoquant dans nombre de pays africains, singulièrement au Congo, des antagonismes politiques, des querelles intestines et des luttes tribales, il était devenu difficile à quiconque s'est trouvé mêlé au drame du peuple noir, de garder le silence.
Rires en attente est plus qu'un recueil de poèmes ou une suite de fragments. Dans ce « long chant polyphonique », Niyi Osundare met en scène diverses formes d'attente dans des circonstances et des lieux très différents où désirs, peurs et rires se font écho, ponctués par des refrains obsédants qui ricochent avec humour ou ironie, irrévérence ou gravité.
Voici, réunie pour la première fois, la somme poétique de Jean-Baptiste Tati Loutard. Son univers poétique - auquel la préface d'Ariette Chemain introduit par ailleurs admirablement - ne manqua pas de séduire Senghor, lui-même, qui y reconnaissait la marque d'un grand talent.
Francophone, Jean-Baptiste Tati Loutard est également apprécié des anglophones qui lui ont décerné, en 1987, le «All Africa Okigbo Prize for Poetry», prix créé par Wole Soyinka.
Avec, La Vie poétique, ensemble de maximes, le grand public découvrira aussi une réflexion sur l'art et la création poétique.
Écrivain du Congo-Brazzaville, sa poésie a été saluée en 1998, à Asilah (Maroc) par le Jury du Prix africain de poésie «Tchicaya U Tarn si». Il a, par ailleurs, été distingué par l'Académie française, en 1992, avec la médaille de vermeil du Rayonnement de la langue française, pour l'ensemble de son oeuvre.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour améliorer votre expérience d'achat et pour réaliser des statistiques de visites.