Si le livre Racines d’Alex Haley fut porté par un personnage masculin, celui de Lawrence Hill met en scène un personnage féminin. Pour se rapprocher de son héroïne, Lawrence Hill lui a donné le prénom de sa propre fille, une façon de mieux habiter le personnage et de se demander à chaque page comment sa fille aurait survécu et s’en serait sortie émotionnellement, spirituellement et physiquement. En effet, à l’âge de onze ans, Aminata Diallo est arrachée à sa famille dans un village de l’actuel Mali par des négriers. Commence alors une longue marche qui durera plus de trois mois et au bout de laquelle la fillette se retrouvera avec d’autres esclaves dans un bateau en direction de l’Amérique. Aminata deviendra plus tard une esclave dans une plantation en Caroline du Sud. Elle réussira à s’enfuir et se retrouvera à New York, puis en Nouvelle Ecosse et en Sierra Leone. Si Aminata nous paraît vraie et vivante dans cette haletante odyssée c’est grâce à une écriture fluide et limpide où, derrière chaque mot se lit en réalité la quête intérieure de l’auteur.
Il aura fallu à Lawrence Hill une enquête de plus de cinq années et des séjours en Afrique pour dessiner le portrait d’une femme rebelle portée par les ailes du courage et de la résistance.
Lawrence Hill est le fils de deux américains – un père "noir" et une mère "blanche" – venus s’installer au Canada le lendemain de leur mariage en 1953. Ancien journaliste, Lawrence Hill est titulaire d’un diplôme en sciences économiques de l’Université Laval et d’une maîtrise en création littéraire de la Johns Hopkins University. Il a vécu à divers endroits au Canada et en Europe; Il a aussi travaillé dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, notamment au Niger, au Cameroun et au Mali, en tant que volontaire du bureau montréalais de Carrefour Canadien International, organisme caritatif qu’il continue de soutenir à titre de « patron d’honneur ». Aminata est le septième ouvrage de Lawrence Hill. Ce roman connaît un très grand succès sur la scène internationale. Publié originellement en anglais sous le titre The Book of Negroes dans certains pays, et sous le titre Someone Knows My Name dans d’autres, ce livre, qui a aussi été traduit en norvégien, en portugais, en arabe, en hébreu et en néerlandais, est devenu un best-seller au Canada et a remporté le « Canada Reads 2009 » de la CBC ; il a également valu plusieurs prix littéraires à son auteur, dont le Commonwealth Writers’ Prize et le Rogers Writers’ Trust Fiction Prize. Lawrence Hill travaille actuellement à la scénarisation de ce roman en vue d’une adaptation au cinéma. Lawrence Hill vit à Hamilton en Ontario.
Grand classique de la littérature antillaise, dans lequel Joseph ZOBEL, à travers le récit de sa propre enfance, nous décrit la Martinique des années 30, en peignant avec la mémoire du cœur et des blessures, la vaillance, la dureté et la tendresse des descendants d'esclaves acharnés à bâtir pour leurs enfants un pays plus libre et plus généreux.
Ce roman rend hommage à José Leandro Andrade, qui a marqué les esprits lors de son passage en France en 1924. La publication du livre en 2024 coïncide avec les Jeux Olympiques de Paris, célébrant ainsi le centenaire de cet événement historique.
Six amis d'enfance se retrouvent après avoir pris des voies différentes. L'un d'eux, Basile, a émigré. Ceux qui sont restés au pays ne se voient plus que rarement, les uns et les autres n'étant plus du même milieu. ...
Élevée dans un milieu protestant par sa grand-mère maternelle, nourrie de références catholiques par sa mère, côtoyant la culture musulmane par son père, Anne-Leîla va découvrir dans le passage de l'enfance à l'adolescence, les richesses de ces cultures mais aussi de 1954 à 1964 leur confrontation brutale et sanguinaire dans la guerre d'Algérie.
Une saison africaine porte un regard lucide sur une Afrique post-indépendante, spoliée et exangue, en proie à des insuffisances structurelles importantes.
Une réédition qui permet aussi de redécouvrir la beauté d'une écriture réussissant 1'équilibre précaire entre témoignage « choc » et transparence lumineuse des paysages d'enfance.
Un vieux paysan qui n'a jamais quitté son village natal, n'a plus aucun autre souhait que celui de voir la ville et mourir. Au terme de son séjour, il confie à ses hôtes citadins ce qui l'aura le plus frappé dans les centres urbains.
« Soleils invincibles de Bamba Ndiaye est un récit où se disent, avec retenue et une parfaite maîtrise, les blessures et les espérances de l’exil. » (Boubacar Boris Diop - Prix international de littérature Neustadt 2022)
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