Lamine KAMARA, enfant de la savane, du clair-pays, évoque dans Safrin, les beautés et la vitalité du pays Manding à travers le récit clair d'un duel. Un duel au fouet auquel se livrent les jeunes gens à la belle saison, quand le riz est rentré et que les jeunes filles chantent la joie de vivre.
Lamine Capi Kamara, né en 1940, est un écrivain, romancier et essayiste guinéen, dont l’engagement littéraire s’ancre dans une expérience personnelle et politique profonde. Ancien enseignant, il accède en 1987 au poste de Secrétaire général de la Commission nationale guinéenne pour l’UNESCO. Son œuvre, marquée par une écriture à la fois sobre et poignante, évoque notamment les détentions politiques sous le régime de Sékou Touré. Il y mêle douleur et dérision, construisant des récits fidèles aux réalités vécues tout en leur conférant une véritable force narrative. À travers des scènes mêlant rire et souffrance, il parvient à restituer l’horreur de l’univers carcéral sans jamais renoncer à l’humanité de ses personnages. Son engagement pour les idéaux de socialisme, de démocratie et d’unité africaine transparaît également dans ses réflexions. Son apport à la littérature guinéenne a été salué par le 3ᵉ Prix du Livre Guinéen, avec une mention spéciale du jury, décerné par la Fondation Orange.
La présence du Christ en Afrique noire, l'ambiguïté de l'action missionnaire, le problème de l'universalité du message chrétien, ce sont là les questions graves auxquelles Mongo Béti s'affronte dans ce roman où la puissance de la vision et la création de figures romanesques inoubliables (tel le R.P. Drumont) sont à la mesure de l'exigence réaliste et de la verve critique.
A notre époque où de nombreuses populations connaissent l'exil, Anne Tiddis décline en six contes la force onirique du déchirement. Six versions de l'exil au temps. Après "Terre plurielle", l'auteur continue sa recherche sur l'émotion d'une mémoire algérienne.
« Soleils invincibles de Bamba Ndiaye est un récit où se disent, avec retenue et une parfaite maîtrise, les blessures et les espérances de l’exil. » (Boubacar Boris Diop - Prix international de littérature Neustadt 2022)
Vieux-Habitants, Guadeloupe, en 1847 à la veille de l'abolition de l'esclavage. Débouya pa péché, nous raconte dans une langue simple et belle, le destin croisé de Man Héloise, Léanette, Noëline et Zaïre, esclaves dans une habitation caféière et témoins de ce tourbillon qui va emporter définitivement le monde ancien, avec son lot d'espérance et d'incertitudes.
Le gouverneur du territoire se situe dans les années d'après la conférence de Bandung. Il s'agit des dernières années des empires coloniaux perçues à travers le représentant du gouvernement métropolitain en Afrique.
Le protagoniste essentiel de ce récit est un masque, le grand N'TOMO ; de son absence, de son rapt naît le drame. Ainsi sommes-nous invités, peut-être, à méditer les dimensions d'un autre drame où se jouerait la destinée, c'est-à-dire l'identité négro-africaine.
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