Bekolo-Ebe Bruno oblige les économistes internationalistes à élargir leur vision et leur étude de l'efficacité de l'aide en intégrant dans leur théorie de l'endettement extérieur la perspective des sous-développés partenaires et même bénéficiaires présumés de cette aide et donc responsables principaux de ses conséquences, dont l'endettement est l'une des plus manifestes.
Bekolo-Ebe Bruno oblige les économistes internationalistes à élargir leur vision et leur étude de l'efficacité de l'aide en intégrant dans leur théorie de l'endettement extérieur la perspective des sous-développés partenaires et même bénéficiaires présumés de cette aide et donc responsables principaux de ses conséquences, dont l'endettement est l'une des plus manifestes. II les oblige, en raison même de la spécificité des économies sous-développées que la théorie dominante a tendance à méconnaître, à reconsidérer les hypothèses de base et la valeur opératoire des modèles que cette théorie dominante a construits sur ces hypothèses insuffisantes. II n'est pas possible en effet de comprendre la théorie de l'endettement extérieur en ignorant complètement, comme cela est souvent le cas, le système productif, les mécanismes d'accumulation, le processus de transfert de technologie, les relations politiques et marchandes assymétriques entre les pays développés et les pays en développement.
Bruno Bekolo Ebé, né en 1950 à Ndellé au Cameroun, est un économiste et universitaire diplômé de l’Université de Yaoundé et titulaire d’un doctorat d’État en sciences économiques de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (1982). Il a enseigné l’économie monétaire et la politique économique à Douala dès 1977, puis occupé le poste de vice-recteur avant d’être nommé recteur de l’Université de Douala de 2003 à 2012. Accusé de détournement de fonds publics dans le cadre de l’opération Épervier, il a été détenu de 2018 à 2023 avant d’être déclaré non coupable par le tribunal criminel spécial. Marié à la députée Julienne Nyassa, décédée en 2020, Bruno Bekolo Ebé reste une figure importante de l’enseignement économique camerounais.
Les Yoruba tout comme les Haoussa les Peulh ou les Malinké... ont depuis plusieurs siècles marqué l'Afrique de l'ouest par leur présence dans les principaux nœuds commerciaux à travers de longs déplacements. Que reste-t-il aujourd'hui des communautés issues de ces déplacements, comment façonnent-elles les pays d'accueil sur le plan culturel et économique ? Telles sont les questions auxquelles le présent ouvrage tente d'apporter des réponses.le texte de cet ouvrage est en français et en anglais
M. M. DIABATÉ traduit fidèlement dans ce recueil les belles chansons des aèdes, dont il descend. Il s'agit de chants épiques et de chants populaires des pays de la savane. Janjon, qui donne son nom à ce recueil, est un chant appartenant au cycle épique de Soundjata.
Avec la misère qui s'accroît sur le continent africain, s'élargit le spectre des conflits et des maladies, mais on assiste aussi à une dangereuse détérioration du cadre de vie, fragilisant de plus en plus de monde.
De 1959, date des Indépendances des territoires de l'Afrique occidentale française, à aujourd'hui, des milliers de familles paysannes de douze Etats ont construit leur mouvement, le Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs d'Afrique de l'Ouest (ROPPA). On parle aujourd'hui beaucoup des Organisations Paysannes (OP) structurées du village au niveau national et dans les reseaux couvrant plusieurs pays. Mais, ce ne sont pas des initiatives tombées du ciel. Elles ont leur histoire. Ce livre la raconte.
Préface de Joseph Ki-Zerbo. Abdou Moumouni dresse d'abord un bilan historique : il rappelle ce que fut le système d'éducation traditionnel et ce qu'il supposait d'humanisme spécifiquement africain. Il expose ensuite les données du système d'éducation tel qu'il fut appliqué sous le régime colonial. Il trace ensuite en détail les lignes d'un véritable système d'enseignement, qui tienne compte à la fois des caractères traditionnels africains et des nécessités urgentes de l'essor que doivent prendre les pays d'Afrique. En rédigeant ce plan immédiatement applicable, l'auteur apporte ainsi à la cause de l'indépendance africaine une contribution capitale.
Lorsqu'au XIIIe siècle, Madagascar reçut son nom de l'explorateur vénitien Marco Polo, il est fort probable que ce nom ait été le résultat d'une erreur d'interprétation. ...
Une approche de la mythologie dogon qui emprunte sa méthode à l'anthropologie structurale.
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