L'Angola a accédé à l'indépendance en 1975. Mais, avant même que celle-ci ne soit proclamée, la guerre avait déjà hypothéqué son avenir. Comment cette ancienne colonie portugaise, jadis vitrine de l'intégration socio-économique des populations, de toutes les races, a-t-elle pu à ce point sombrer dans la régression économique ? Pourquoi, malgré la grande richesse de ses sols et sous-sols, l'Angola ne peut-il pas garantir à ses populations le bien-être auquel elles aspirent ? Les questions ainsi posées justifient le titre de cet ouvrage : Pour comprendre l'Angola. II s'agit en effet d'une œuvre de réflexion sur les données historiques, économiques, sociales et politiques de l'Angola, pour permettre la synthèse du présent et du passé, en retraçant les péripéties de ce pays et de son peuple. Les deux parties de cet ouvrage permettent une analyse globale de la problématique du développement en Angola : Dans quel contexte ce pays a-t-il accédé à l'indépendance ? Pourquoi les dirigeants ont-ils choisi telle voie politique ou telle option économique ? Quels sont les facteurs extérieurs qui conditionnent le développement de ce pays ?
Après avoir été conseiller d'Agostinho Neto pendant la lutte pour l'indépendance de l'Angola, Manuel Jorge vit en France depuis 1974. II est professeur de droit à l'Université Paris V-René Descartes et avocat au barreau de Paris.
Comment s'expliquent les similitudes entre l'Égypte ancienne et l'Afrique Noire? Dans quelle mesure se partagent les influences du berceau sahélien d'une part, et de l'Égypte des pharaons, d'autre part? Les traditions orales ouest-africaines ignorent néanmoins le Sahara et désignent la vallée du Nil (Korotomou ba des traditions mandé, Heli et Yoyo chez les Peuls),...
Avec quarante ans de recul on s'aperçoit que les grands thèmes développés dans NATIONS NÈGRES ET CULTURE, non seulement n'ont pas vieilli, mais sont maintenant accueillis et discutés comme des vérités scientifiques, alors qu'à l'époque ces idées paraissaient si révolutionnaires que très peu d'intellectuels africains osaient y adhérer.
La vie d'Abraham Hanibal est un véritable roman d'aventures. Enlevé de Logone au nord de l’actuel Cameroun en 1703, Abraham Hanibal (1696-1781) devient page du sultan ottoman Ahmed III à Constantinople. Il est converti à l'islam et reçoit le prénom d'Ibrahim. Mais à la fin de l'année 1704, il est conduit clandestinement en Russie à la Cour du tsar Pierre le Grand avec la complicité de son ambassadeur Pierre Tolstoï.
L'enfant noir, rebaptisé Abraham et converti à la religion russe orthodoxe, devient le fils adoptif puis un proche collaborateur du tsar. De 1717 à 1723, il est envoyé en France où il obtient son diplôme d'ingénieur militaire et le grade de capitaine d'armée. Deux ans après la mort de Pierre le Grand en 1725, il est exilé dans l'enfer sibérien par le prince Menchikov. Par bonheur, l'impératrice Anne le fait revenir trois ans plus tard lorsqu'elle monte sur le trône...
Prix Robert Delavignette de l'Académie d'Outre-Mer 2007
Sous ce titre, Roland Colin livre un récit très attendu par les historiens, relatant une aventure de forte intensité narrative : l histoire de l émancipation, « au soleil de la Liberté », au bout de quatre siècles de sujétion, de la plus ancienne des colonies de la France. C est là un apport de choix au grand débat sur le sens de la colonisation et de la décolonisation, dont les termes sont loin d être clos.
Ce numéro est bâti à partir de contributions qui tentent de scruter et de décanter les divers aspects de la dialectique " pouvoir politique et paix civile en Afrique"
Depuis que Daniel Guérin a écrit, en 1955, Les Antilles décolonisées, le mouvement de libération des Antilles s'est accentué, tant par la marche en avant de la revendication autonomiste dans les Antilles françaises que par l'accession des Antilles britanniques à l'indépendance.
Plus de 30 ans après son indépendance, la paix, condition indispensable au développement, est toujours introuvable au Tchad. Malgré tout, l'unité nationale n'est pas remise en cause. Pour restaurer cette paix, l'auteur préconise pour le Tchad une fédération de sept Etats, sur des critères historiques, économiques, sociaux et culturels
La geste de Toussaint-Louverture que propose ici Aimé Césaire s'étend au-delà des limites de l'histoire d'Haïti et de son émancipation ; elle constitue un temps fort de l'histoire universelle.
Cet ouvrage est le résultat de quelques années de travaux rigoureux à partir d'enquêtes menées sur le terrain, dans un long périple qui a conduit l'auteur au Soudan, puis en Egypte, où il a pu avoir accès aux archives et aux documents officiels, ainsi que rencontrer en de nombreuses occasions les responsables soudanais, politiques et universitaires.
L'analyse de Benoît Ngom est avant tout constitutionnaliste. Elle l'est notamment quand elle porte sur la signification de l'interprétation que la Cour suprême donne à la Constitution. L'auteur ne laisse jamais le droit prendre complètement le dessus sur la vie et sur la politique...
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