

Préface de Dieudonné Gnammankou
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Rarement, dans l'histoire de la diaspora africaine, un personnage comme Capitein (1717-1747) aura été aussi controversé. Né en pays fanti, dans l'actuel Ghana, il sera enlevé par les Hollandais, et vendu à un capitaine de navire de la Compagnie des Indes occidentales. Arrivé en Hollande en 1728, il bénéficiera d'une instruction approfondie en théologie et étudiera à l'université de Leyde, où, le 10 mars 1743, il soutiendra sa « célèbre » thèse qui déclarait que l'esclavage était conforme à l'esprit de la religion chrétienne !
Avec la bienveillance intéressée de la Compagnie, il retourne dans son pays comme pasteur du fort hollandais d'Elmina où il s'emploiera à évangéliser son peuple, et à traduire les textes sacrés du latin en fanti. Peu de temps après son installation à Elmina, il disparaît dans des conditions restées mystérieuses. À ce jour, le public francophone n'avait jamais bénéficié d'une étude de cette importance sur cette figure de l'histoire africaine. Dans cet ouvrage critique et documenté, Kwesi Prah nous apporte un éclairage nouveau sur la vie et l'œuvre de Capitein, que le grand public aura désormais l'opportunité de découvrir, 260 ans après la soutenance de sa thèse qui le rendit — hélas — si célèbre.
Personnages légendaires, à l'origine d'un royaume ou d'un héros, reines, mères, prophétesses ou mêmes victimes, les femmes apparaissent en filigrane dans la tradition africaine, dans les pages des récits de voyage ou dans les manuels d'histoire.
Comme il l'annonçait lui-même lors d'un entretien en 2006 avec les journalistes du quotidien sénégalais Le Soleil, ces Mémoires de Luttes de Majhemout Diop sont « le journal officiel » de ses activités politiques au cours de ces cinquante dernières années. En effet, le Parti Africain de l'Indépendance (PAI), dont il était le leader, est né en 1957. S'inspirant du socialisme scientifique et du panafricanisme, avec comme fondations son triptyque bien connu : Mom sa reew (indépendance totale), Bok sa reew (solidarité et partage), Defar sa reew (construire l'Afrique), le PAI combattait la balkanisation de l'Afrique. Jusqu'à son dernier souffle (janvier 2007), Majhemout Diop restera fidèle à cet idéal qu'il voulait partager avec la jeunesse africaine : « Nous pensons, disait-il, que la jeunesse aurait intérêt à réinvestir le passé pour voir un peu ce qu'il y a à prendre. Les idées du PAI ne sont ni vieillottes ni caduques. »
NOUVELLE ÉDITION
L'histoire de l'Afrique noire médiévale entre Tombouctou, Gao et Djenné
Dans cet ouvrage, l'auteur raconte son histoire pour la première fois. L'histoire d'une ferme volonté d'en découdre avec l'apartheid.
Ce numéro est bâti à partir de contributions qui tentent de scruter et de décanter les divers aspects de la dialectique " pouvoir politique et paix civile en Afrique"
LES PÉPITES PRÉSENCE AFRICAINE
Né à Moscou en 1799 dans une famille de la noblesse russe, Alexandre Pouchkine était aussi l'arrière petit-fils d'un africain célèbre dans l'histoire militaire et technique russe, Abraham Petrovitch Hanibal (1696-1781). La revue Présence Africaine ne pouvait rester indifférente au Bicentenaire de la naissance du fondateur de la littérature russe moderne, qui aimait l'Afrique ...
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