
Ce numéro est bâti à partir de contributions qui tentent de scruter et de décanter les divers aspects de la dialectique " pouvoir politique et paix civile en Afrique"
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Lazare V. KI-ZERBO et Jean-Jacques N. SENE
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L’histoire des Africains et des peuples d’ascendance africaine, une histoire intrinsèquement complexe, est au coeur de l’histoire de l’humanité. On ne peut raconter correctement l’histoire de la modernité sans accorder toute l’attention nécessaire au continent africain et aux peuples d’origine africaine. Cet ouvrage rapporte six siècles d’histoire des peuples noirs depuis 1400, lorsque s’établirent entre eux des liens à l’échelle mondiale, et qu’ils connurent la servitude, l’industrialisation, et l’urbanisation. Plus qu’une histoire des différentes régions ou nations, il s’agit ici d’une histoire des liens réciproques des peuples à travers l’Afrique, les Amériques, l’Europe, et l’Asie.
Professeur émérite d’Histoire mondiale à l’Université de Pittsburgh, Patrick Manning est un spécialiste de l'histoire de l’Afrique dans l’histoire du monde. Ses recherches actuelles portent sur l'historiographie mondiale, l'histoire humaine primitive, la migration dans l'histoire mondiale, la diaspora africaine et la démographie de l'esclavage africain. Il préside le World History Network.
Ce numéro est bâti à partir de contributions qui tentent de scruter et de décanter les divers aspects de la dialectique " pouvoir politique et paix civile en Afrique"
Il ne s'agit pas évidemment d'une étude exhaustive de la situation politique et sociale en Afrique Noire. L'Afrique révoltée se veut une brève introduction à la connaissance d'un continent où la misère physique et le déséquilibre moral risquent d'entraîner bientôt une gigantesque lutte révolutionnaire.
Une analyse du système colonial français montre que certains principes demeurent fondamentalement acquis: la suprematie d'un pouvoir central à Paris et les velleites d'assimilation des Africains aux formes politiques et culturelles françaises.
L'enseignement, les services de santé, l'exploitation économique des territoires, toutes ces activités demeurent placées encore aujourd'hui sous l'hypothèque du Pacte colonial (1 medecin pour 35 000 habitants, 90% d'analphabètes). Mais la génération nouvelle n'entend pas glisser sur le terrain de la xénophobie.
Dans un manifeste au Rassemblement démocratique africain, les étudiants noirs en France et à Dakar se sont prononcés…
(Réimpression de l'édition de 1958)
Cet essai est un effort d'analyse sur une question centrale du devenir collectif des sociétés et des peuples africains.
Qu'est-ce que la démocratie ? Qu'est-ce qu'un parti politique ? Comment se répartissent les pouvoirs ? Comment s'organisent des élections ? Quels sont les modes de scrutin ? Qu'est-ce qu'une liste électorale ? Qu'est-ce qu'une Constitution ? Qu'est-ce qu'un État ? Comment sont apparus les Droits de l'homme ? C'est à toutes ces questions que tente de répondre le professeur André Salifou.
Comme il l'annonçait lui-même lors d'un entretien en 2006 avec les journalistes du quotidien sénégalais Le Soleil, ces Mémoires de Luttes de Majhemout Diop sont « le journal officiel » de ses activités politiques au cours de ces cinquante dernières années. En effet, le Parti Africain de l'Indépendance (PAI), dont il était le leader, est né en 1957. S'inspirant du socialisme scientifique et du panafricanisme, avec comme fondations son triptyque bien connu : Mom sa reew (indépendance totale), Bok sa reew (solidarité et partage), Defar sa reew (construire l'Afrique), le PAI combattait la balkanisation de l'Afrique. Jusqu'à son dernier souffle (janvier 2007), Majhemout Diop restera fidèle à cet idéal qu'il voulait partager avec la jeunesse africaine : « Nous pensons, disait-il, que la jeunesse aurait intérêt à réinvestir le passé pour voir un peu ce qu'il y a à prendre. Les idées du PAI ne sont ni vieillottes ni caduques. »
L'analyse de Benoît Ngom est avant tout constitutionnaliste. Elle l'est notamment quand elle porte sur la signification de l'interprétation que la Cour suprême donne à la Constitution. L'auteur ne laisse jamais le droit prendre complètement le dessus sur la vie et sur la politique...
La vie d'Abraham Hanibal est un véritable roman d'aventures. Enlevé de Logone au nord de l’actuel Cameroun en 1703, Abraham Hanibal (1696-1781) devient page du sultan ottoman Ahmed III à Constantinople. Il est converti à l'islam et reçoit le prénom d'Ibrahim. Mais à la fin de l'année 1704, il est conduit clandestinement en Russie à la Cour du tsar Pierre le Grand avec la complicité de son ambassadeur Pierre Tolstoï.
L'enfant noir, rebaptisé Abraham et converti à la religion russe orthodoxe, devient le fils adoptif puis un proche collaborateur du tsar. De 1717 à 1723, il est envoyé en France où il obtient son diplôme d'ingénieur militaire et le grade de capitaine d'armée. Deux ans après la mort de Pierre le Grand en 1725, il est exilé dans l'enfer sibérien par le prince Menchikov. Par bonheur, l'impératrice Anne le fait revenir trois ans plus tard lorsqu'elle monte sur le trône...
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