Cet ouvrage retrace la vie et le combat de Jacques Opangault, figure majeure de l’histoire contemporaine du Congo et fondateur du Mouvement Socialiste Africain (MSA). Fidèle à ses convictions, Opangault a consacré sa carrière judiciaire et politique à la défense de la justice, de la liberté et de la concorde, s’engageant d’abord au sein de la Section Française de l’Internationale Ouvrière (SFIO) avant de fonder son propre parti. À travers ce récit, l’ouvrage rend hommage à l’un des pionniers de l’indépendance congolaise tout en invitant les jeunes générations à mieux comprendre une période clé de l’histoire politique de leur pays.
Jacques Opangault, né le 13 décembre 1907 à Boundji et décédé le 20 août 1978 à Brazzaville, est un homme politique congolais. Après des études dans une école missionnaire catholique, il devient clerc dans l’appareil judiciaire en 1938. Il entre en politique après la Seconde Guerre mondiale et fonde le Mouvement socialiste africain (MSA), affilié à la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO). Élu à l’assemblée territoriale en 1946, il échoue à accéder à l’Assemblée nationale française. En mai 1957, il devient chef de gouvernement sous le titre de vice-président du conseil gouvernemental, mais est remplacé par Fulbert Youlou lors de la proclamation de la République en novembre 1958. Suite à des émeutes provoquées par ses partisans, il est arrêté en février 1959, puis libéré en août de la même année. Il occupe ensuite plusieurs fonctions ministérielles, notamment ministre d’État en 1960, vice-président en 1961 et ministre des Travaux publics en 1962. Arrêté à nouveau en août 1963 après le départ de Youlou, il quitte la vie politique après sa libération.
Gabriel Lisette, Administrateur de la France d'Outre-Mer, d'origine antillaise, est arrivé à Brazzaville en 1944, quelques mois après la Conférence de Brazzaville de janvier-février 1944 où le Général de Gaulle, René Pleven et le Gouverneur général Eboué avaient proclamé l'urgence de rapports nouveaux entre la France et ses colonies.
Toutes les recherches scientifiques que Cheikh Anta Diop a menées depuis quelques décennies sur les fondements historiques de la civilisation africaine culminent en cet ouvrage capital, affirmation de l'identité nègre, dont le titre marque avec force l'enjeu : CIVILISATION OU BARBARIE.
C'est Gaston Maspero qui a identifié une grande partie des momies royales égyptiennes trouvées dans la cachette de Deir el-Bahari, située dans la Vallée des Rois, en Haute-Egypte. ...
Plus de 30 ans après son indépendance, la paix, condition indispensable au développement, est toujours introuvable au Tchad. Malgré tout, l'unité nationale n'est pas remise en cause. Pour restaurer cette paix, l'auteur préconise pour le Tchad une fédération de sept Etats, sur des critères historiques, économiques, sociaux et culturels
Avec quarante ans de recul on s'aperçoit que les grands thèmes développés dans NATIONS NÈGRES ET CULTURE, non seulement n'ont pas vieilli, mais sont maintenant accueillis et discutés comme des vérités scientifiques, alors qu'à l'époque ces idées paraissaient si révolutionnaires que très peu d'intellectuels africains osaient y adhérer.
Comment s'expliquent les similitudes entre l'Égypte ancienne et l'Afrique Noire? Dans quelle mesure se partagent les influences du berceau sahélien d'une part, et de l'Égypte des pharaons, d'autre part? Les traditions orales ouest-africaines ignorent néanmoins le Sahara et désignent la vallée du Nil (Korotomou ba des traditions mandé, Heli et Yoyo chez les Peuls),...
Comme il l'annonçait lui-même lors d'un entretien en 2006 avec les journalistes du quotidien sénégalais Le Soleil, ces Mémoires de Luttes de Majhemout Diop sont « le journal officiel » de ses activités politiques au cours de ces cinquante dernières années. En effet, le Parti Africain de l'Indépendance (PAI), dont il était le leader, est né en 1957. S'inspirant du socialisme scientifique et du panafricanisme, avec comme fondations son triptyque bien connu : Mom sa reew (indépendance totale), Bok sa reew (solidarité et partage), Defar sa reew (construire l'Afrique), le PAI combattait la balkanisation de l'Afrique. Jusqu'à son dernier souffle (janvier 2007), Majhemout Diop restera fidèle à cet idéal qu'il voulait partager avec la jeunesse africaine : « Nous pensons, disait-il, que la jeunesse aurait intérêt à réinvestir le passé pour voir un peu ce qu'il y a à prendre. Les idées du PAI ne sont ni vieillottes ni caduques. »
Où va l'Algérie ? La question posée il y a plus de trente ans par Mohamed Boudiaf a survécu à son auteur et concentre à elle seule toutes les interrogations suscitées par la situation dramatique que connaît le pays...
L'analyse de Benoît Ngom est avant tout constitutionnaliste. Elle l'est notamment quand elle porte sur la signification de l'interprétation que la Cour suprême donne à la Constitution. L'auteur ne laisse jamais le droit prendre complètement le dessus sur la vie et sur la politique...
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