HISTORIQUE
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Les voix de trois femmes d’une même famille se succèdent en rapides séquences, traversant trois générations. Réparties en trois lieux distincts — Pointe-à-Pitre, Montréal, Paris — elles s’entrelacent dans l’instant unique du présent. Ces voix évoquent, avec pudeur, un passé aux couleurs biguine propre aux aînées, tandis que les plus jeunes expriment les éclats rugueux des grisaille urbaines. Ce portrait dévoile une réalité antillaise en mouvement, jamais figée ni réduite à des clichés. Il offre l’envers du monde des hommes qui, sans être muets, ne sont plus ceux qui racontent le monde.
Originaire de Guyane Française, Edith Serotte a passé son enfance en région parisienne. Apres avoir séjourné à Montréal puis à Pointe-à-Pitre, elle a regagné sa terre natale où elle continue à cultiver son goût pour l’écriture, sa grande passion et sa principale source d’apaisement.
Dans ce premier roman publié sous le pseudonyme d'Eza Boto, le lecteur découvrira, tracés avec une force qui s'accomplira exemplairement dans les œuvres postérieures, fort célèbres, de Mongo Béti, les drames d'une Afrique dominée, ceux qui opposent les humbles, les simples, les paysans, aux différents types d'exploiteurs du monde politique, économique et religieux.
FORMAT POCHE
Au lendemain des indépendances, les Africains assistent à la montée de nouvelles générations d'hommes ambitieux mais corrompus. Robert BILANGA, le principal protagoniste de ce récit en représente le "modèle"
Avec ces deux titres, dont la résonance messianique peut surprendre, Aminata Maïga KA révèle des hommes et des femmes aux destins tragiques.
La Voie du salut illustre la puissance -dérisoire- conquise par la femme moderne initiée au monde des affaires et de la politique. Mais à travers le portrait faussement naïf que la petite bonne sérère, Fatou Faye, dresse de ses maîtres opulents, les Cissé, l'auteur flétrit une certaine bourgeoisie africaine dont l'existence, théâtrale, s'épuise en cérémonies vaines et rites stériles. Dans Le Miroir de la vie, Rokhaya et Rabiatou, la mère et la fille, sont victimes de l'immobilisme des traditions et coutumes.
Leur entourage ne parait pas prêt à remettre en cause son attitude séculaire vis-à-vis des problèmes tels le mariage polygamique, la parenté élargie ou la barrière de castes. En dépit de la gravité du sujet, A. M. KA a su trouver un ton délicatement poétique. Son écriture sans aspérité recèle cependant la tension nécessaire pour souligner la progression dramatique des événements.
Bantouville, capitale coloniale africaine en plein coeur de l'Europe Occidentale Baoulienne, n'a jamais existé - cela va de soi. A la rigueur, pourrait-on l'imaginer comme une extravagante " chambre noire " qui, suite au mariage absurde entre un révélateur périmé et un fixateur hors d'usage, ne saurait produire que des clichés encore plus absurdes. ...
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