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HISTORIQUE
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Alors qu'il avançait en compagnie de sa sour Afiavi et du fils aîné de celle-ci vers la maison paternelle, Woamé pensa une fois de plus aux raisons pour lesquelles leur vieux père les avait convoqués d'urgence à Gnanguem. Cet appel était si pressant que dans la lettre envoyée à la capitale, le vieux Badjama avait relégué au second plan, comme un simple fait divers, l'annonce du décès de son fils - le petit Anicet -, survenu à la suite d'une longue fièvre jaune. Woamé se souvenait encore distinctement des termes de cette lettre, qui commençait ainsi : " Mon cher fils, Etant au crépuscule de ma vie, j'envisage de procéder sans plus tarder à la répartition de mes plantations, en présence de toute la famille, afin d'éviter la moindre contestation à ma disparition. Je souhaite donc que vous veniez me voir à Gnanguem, ta sour et toi, dès le début des congés scolaires. ".
Ingénieur togolais originaire d'Afrique de l'Ouest, Anatole Tokufaï vit en France depuis 1999. Ancien élève de l’École Polytechnique et diplômé de l’École Nationale des Ponts et Chaussées, il a débuté sa carrière dans les télécommunications et les marchés financiers avant de devenir économiste statisticien à la Commission européenne (Eurostat). Son premier roman, Le Tissu, a reçu le prix Simone et Cino del Duca du meilleur manuscrit.
Préface de Maryse Condé
Dans ce récit autobiographique, Ekwé Misipo nous entraîne à travers les soubresauts des politiques et des conséquences des colonisations du XXe siècle - souvent tragiques pour certaines populations, dont sa famille faisait partie.
TRADUCTION DE L'ANGLAIS PAR LAURENT VANINI
PREFACE DE SOULEYMANE BACHIR DIAGNE
Grand classique de la littérature antillaise, dans lequel Joseph ZOBEL, à travers le récit de sa propre enfance, nous décrit la Martinique des années 30, en peignant avec la mémoire du cœur et des blessures, la vaillance, la dureté et la tendresse des descendants d'esclaves acharnés à bâtir pour leurs enfants un pays plus libre et plus généreux.
Il était une fois - à Médina, dans un quartier moyennement bourgeois de la capitale - un homme qui avait su cristalliser sur lui tous les regards, toutes les amitiés, toutes les envies et toute la considération que confère la possession d'un château, de grandes terres, d'une femme ou d'une voiture de luxe, et cela grâce seulement à sa poubelle.
Bantouville, capitale coloniale africaine en plein coeur de l'Europe Occidentale Baoulienne, n'a jamais existé - cela va de soi. A la rigueur, pourrait-on l'imaginer comme une extravagante " chambre noire " qui, suite au mariage absurde entre un révélateur périmé et un fixateur hors d'usage, ne saurait produire que des clichés encore plus absurdes. ...
Le chroniqueur raconte le quotidien de l'histoire des hommes, le temps vécu lui-même, cela dont l'historien, en quête d'une intelligibilité plus abstraite, ne parle pas : le fait divers, l'événement singulier, et, plus fugaces encore, ces riens, ces impressions, tristes ou drôles, vagues ou inoubliables, dont une vie est faite, et qui donnent à toute existence humaine, si modeste, si anonyme qu'elle soit, son irréductible gravité. J. B. Tati Loutard, en cette douzaine de nouvelles - genre par excellence de la litote - rend manifeste, par la maîtrise de la plus discrète et la plus juste des écritures, une authentique sensibilité à ce qui constitue le pathétique de toute existence, qu'elle soit celle du riche ou du pauvre, de l'accablé ou du puissant ; il apporte aussi, sur le monde congolais, un document plein de tendresse et de lucidité.
Le Masque de chacal est un ouvrage dans lequel le lecteur serait tenté de voir un tableau fidèle de la vie quotidienne des quinze dernières années au Congo. Tout dans le récit semble inviter à une telle lecture ...
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