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HISTORIQUE
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Alors qu'il avançait en compagnie de sa sour Afiavi et du fils aîné de celle-ci vers la maison paternelle, Woamé pensa une fois de plus aux raisons pour lesquelles leur vieux père les avait convoqués d'urgence à Gnanguem. Cet appel était si pressant que dans la lettre envoyée à la capitale, le vieux Badjama avait relégué au second plan, comme un simple fait divers, l'annonce du décès de son fils - le petit Anicet -, survenu à la suite d'une longue fièvre jaune. Woamé se souvenait encore distinctement des termes de cette lettre, qui commençait ainsi : " Mon cher fils, Etant au crépuscule de ma vie, j'envisage de procéder sans plus tarder à la répartition de mes plantations, en présence de toute la famille, afin d'éviter la moindre contestation à ma disparition. Je souhaite donc que vous veniez me voir à Gnanguem, ta sour et toi, dès le début des congés scolaires. ".
Ingénieur togolais originaire d'Afrique de l'Ouest, Anatole Tokufaï vit en France depuis 1999. Ancien élève de l’École Polytechnique et diplômé de l’École Nationale des Ponts et Chaussées, il a débuté sa carrière dans les télécommunications et les marchés financiers avant de devenir économiste statisticien à la Commission européenne (Eurostat). Son premier roman, Le Tissu, a reçu le prix Simone et Cino del Duca du meilleur manuscrit.
FORMAT POCHE
Traduction du portugais (Angola) par Artur Da Costa et Christian Pirlet
Avec ces deux titres, dont la résonance messianique peut surprendre, Aminata Maïga KA révèle des hommes et des femmes aux destins tragiques.
La Voie du salut illustre la puissance -dérisoire- conquise par la femme moderne initiée au monde des affaires et de la politique. Mais à travers le portrait faussement naïf que la petite bonne sérère, Fatou Faye, dresse de ses maîtres opulents, les Cissé, l'auteur flétrit une certaine bourgeoisie africaine dont l'existence, théâtrale, s'épuise en cérémonies vaines et rites stériles. Dans Le Miroir de la vie, Rokhaya et Rabiatou, la mère et la fille, sont victimes de l'immobilisme des traditions et coutumes.
Leur entourage ne parait pas prêt à remettre en cause son attitude séculaire vis-à-vis des problèmes tels le mariage polygamique, la parenté élargie ou la barrière de castes. En dépit de la gravité du sujet, A. M. KA a su trouver un ton délicatement poétique. Son écriture sans aspérité recèle cependant la tension nécessaire pour souligner la progression dramatique des événements.
La Brousse ardente est - entre le réel et l'imaginaire - un récit du Nord du Nigeria où, lorsqu'on brûle l'herbe dans les plaines, les bergers Fulani descendent vers le sud, vers les rives du Niger. Mai Sunsaye, le héros de l'histoire, souffre du sokugo ou maladie de l'errance, et ses expériences ainsi que celles de ses gardiens de troupeaux en font un conte fascinant.
Une jeune femme fortunée s'affranchit peu à peu de l'emprise de son milieu. Sa rencontre accidentelle avec un certain nombre de concitoyens appartenant à d'autres couches sociales lui permet de prendre la juste mesure des obstacles à surmonter pour que la situation du pays s'améliore. Cela lui permet d'agir en conséquence. A lire. (jmv)
« Avec son nouveau roman Fatou Keïta réaffirme avec talent et réalisme son immersion dans la société africaine d'aujourd'hui. On pourrait qualifier le texte de roman social tant les problèmes politiques, culturels et moraux du continent y sont dépeints avec un réalisme et une acuité déjà révélés dans son premier roman Rebelle. ... Elle situe la trame romanesque en Côte d'Ivoire, à la veille du premier coup d'état qui devait marquer profondément le pays. D'autre ingrédients accrocheurs : amour, environnement privilégié, humour également, sont traités dans ce récit captivant.
(Co-édition NEI)
A notre époque où de nombreuses populations connaissent l'exil, Anne Tiddis décline en six contes la force onirique du déchirement. Six versions de l'exil au temps. Après "Terre plurielle", l'auteur continue sa recherche sur l'émotion d'une mémoire algérienne.
Condamnés pour blasphème, pour avoir affiché du mépris envers la culture africaine et désacralisé l'oralité, les deux protagonistes doivent se rééduquer dans des hauts lieux de culture du continent. Il nous relatent ici ce que fut cette désaliénation dans ces sanctuaires du savoir.
À travers l'émouvante histoire de Maïmouna, ce sont deux mondes, deux façons de vivre, deux morales, deux visages de l'Afrique qu'Abdoulaye Sadji, romancier sensible et lucide, dévoile.
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