Alors qu'il avançait en compagnie de sa sour Afiavi et du fils aîné de celle-ci vers la maison paternelle, Woamé pensa une fois de plus aux raisons pour lesquelles leur vieux père les avait convoqués d'urgence à Gnanguem. Cet appel était si pressant que dans la lettre envoyée à la capitale, le vieux Badjama avait relégué au second plan, comme un simple fait divers, l'annonce du décès de son fils - le petit Anicet -, survenu à la suite d'une longue fièvre jaune. Woamé se souvenait encore distinctement des termes de cette lettre, qui commençait ainsi : " Mon cher fils, Etant au crépuscule de ma vie, j'envisage de procéder sans plus tarder à la répartition de mes plantations, en présence de toute la famille, afin d'éviter la moindre contestation à ma disparition. Je souhaite donc que vous veniez me voir à Gnanguem, ta sour et toi, dès le début des congés scolaires. ".
Ingénieur togolais originaire d'Afrique de l'Ouest, Anatole Tokufaï vit en France depuis 1999. Ancien élève de l’École Polytechnique et diplômé de l’École Nationale des Ponts et Chaussées, il a débuté sa carrière dans les télécommunications et les marchés financiers avant de devenir économiste statisticien à la Commission européenne (Eurostat). Son premier roman, Le Tissu, a reçu le prix Simone et Cino del Duca du meilleur manuscrit.
Au lendemain des indépendances, les Africains assistent à la montée de nouvelles générations d'hommes ambitieux mais corrompus. Robert BILANGA, le principal protagoniste de ce récit en représente le "modèle"
A la fin du XIXe siècle, quelques familles du canton de Vaud partent s'exiler à Constantine. L'auteur nous entraîne ici dans un suspense psychologique à travers une chronique familiale, franco-helvéto-algérienne....
Il était une fois - à Médina, dans un quartier moyennement bourgeois de la capitale - un homme qui avait su cristalliser sur lui tous les regards, toutes les amitiés, toutes les envies et toute la considération que confère la possession d'un château, de grandes terres, d'une femme ou d'une voiture de luxe, et cela grâce seulement à sa poubelle.
Parce qu'aux Antilles, il n'y a pas que les odeurs de sucre et de vanille, le soleil brisé c'est aussi la chronique d'une île en proie au désespoir, avec ses misères sous le soleil, ses tourments politiques et ses amours déphasés
Élevée dans un milieu protestant par sa grand-mère maternelle, nourrie de références catholiques par sa mère, côtoyant la culture musulmane par son père, Anne-Leîla va découvrir dans le passage de l'enfance à l'adolescence, les richesses de ces cultures mais aussi de 1954 à 1964 leur confrontation brutale et sanguinaire dans la guerre d'Algérie.
« Soleils invincibles de Bamba Ndiaye est un récit où se disent, avec retenue et une parfaite maîtrise, les blessures et les espérances de l’exil. » (Boubacar Boris Diop - Prix international de littérature Neustadt 2022)
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