

En cet essai que Roger Dorsinville a consacré à son illustre compatriote, s'accordent avec bonheur la ferveur de l'approche et la pertinence de l'analyse.
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En cet essai que Roger Dorsinville a consacré à son illustre compatriote, s'accordent avec bonheur la ferveur de l'approche et la pertinence de l'analyse.
C'est Haïti, " ce pays-là ", lieu et temps des réalités et de l'imaginaire où s'enracine la parole de Jacques Roumain, qui est, tout d'abord évoqué. Puis les moments d'une initiation selon la sagesse de l'Afrique des forêts, " depuis les premières démarches de l'incirconcis qui n'a que les indignations, les colères et sa passion de justice, jusqu'à la maîtrise du salut social par le dévouement et le sacrifice ", comme nous le dit Roger Dorsinville lui-même, servent de grille à la lecture de l'œuvre qui culmine en ce chef-d'œuvre : Gouverneurs de la rosée.
Une bibliographie, établie spécialement par Maurice A. Lubin, complète utilement cet excellent ouvrage
Roger Hénec Dorsinville (1911-1992), poète, romancier, essayiste, dramaturge, journaliste, enseignant, homme politique et diplomate haïtien, est issu d’une famille de journalistes et d’historiens, son père ayant fondé le journal L’Essor. Après avoir été militaire, évangéliste et enseignant, il entame une carrière politique et diplomatique qui le conduit à occuper des postes de consul à New York et d’ambassadeur au Brésil, Costa Rica, Venezuela et Sénégal, avant de mettre fin à sa carrière en 1965. Exilé en Afrique pendant plusieurs années, il y puise une forte inspiration qui marque ses écrits, plaçant ce continent au cœur de ses réflexions éthiques et esthétiques. Ses œuvres, mêlant poésie, romans, théâtre et essais, expriment ses préoccupations sociales et politiques, notamment à travers des textes comme Le Grand devoir (1962), poème épique sur l’histoire tragique du Nouveau Monde, et Toussaint Louverture (1965), hymne à l’histoire haïtienne. De retour en Haïti en 1986, il nourrit l’espoir d’un pays libéré du régime duvaliériste. Roger Dorsinville laisse une œuvre riche qui incarne à la fois son attachement à Haïti et son exil africain.