Le héros, Franz Mômha, né à la fin du XIXe siècle, a connu les dernières années de l'Afrique de jadis, au milieu des paysans Bassa. Il assiste à la rude colonisation allemande et devient une personnalité importante à force de travail et d'opiniâtreté. Il connaît ensuite le travail forcé puis les premières élections. A travers ce destin et ces événements, c'est une époque charnière de l'histoire de Cameroun qui est proposée au lecteur.
Jean Ikellé-Matiba est ne en 1936 en Sanaga-Maritime, au Cameroun. Après des études secondaires à Edéa, il obtint son doctorat en droit à Paris, en 1963. Il travailla en Allemagne et en France et publia des articles politiques et littéraires dans Présence Africaine et Echo d'Afrique. Son roman Cette Afrique-là ! reçut le Grand Prix de l'Afrique Noire en 1963. Jean Ikellé-Matiba est mort en 1984 en Allemagne.
Faatu, le personnage féminin de ce roman de Cheik Aliou Ndao, n'aurait-elle qu'une existence vouée aux plaisirs interdits, au vice et à la débauche? Dans ce livre, l'auteur scrute la conscience de son personnage et fait du tissu narratif même de son récit la réponse à la question qu'il feint de nous poser... Dès lors, il peut s'adresser directement à son personnage de façon à nous faire entrevoir la nature exacte de son débat intérieur : "Que cherchait Faatu? Que demandait-elle à la vie? Quels comptes avait-elle à régler avec l'existence? Une drôle de sensation l'emportait ce matin vers son passé, ses années de jeunesse à Dakar. Il lui était difficile de savoir s'il s'agissait d'un rêve ou dialogue conscient avec ce temps-là " Cette façon aiguë, intense d'invoquer le temps, va être à l'origine d'une prise de conscience telle que Faatu, fortune faite, délaisse les voies si envoûtantes des plaisirs mondains pour se mettre à l'écoute d'une voix pathétique, silencieuse et profonde venue de La Mecque. Cheik Aliou Ndao renouvelle à sa manière le thème éternel mais toujours présent du combat entre les exigences de la chair et l'élan de l'Esprit.
Dans ce roman fragmenté en brefs chapitres ... Anne TIDDIS a recours à la pudeur du merveilleux où l'onirisme et le sacré côtoient le poétique pour que les cris du bestiaire humain contre les fauves de Dieu, deviennent un hymne incantatoire à la vie.
Vieux-Habitants, Guadeloupe, en 1847 à la veille de l'abolition de l'esclavage. Débouya pa péché, nous raconte dans une langue simple et belle, le destin croisé de Man Héloise, Léanette, Noëline et Zaïre, esclaves dans une habitation caféière et témoins de ce tourbillon qui va emporter définitivement le monde ancien, avec son lot d'espérance et d'incertitudes.
Elle a vingt-trois ans et quitte sa Bourgogne natale. Elle rejoint un ami comédien dans une capitale d'Afrique centrale pour un emploi de chanteuse de cabaret. Elle aime passionnément un médecin citoyen de ce pays, qui sera assassiné par la dictature au pouvoir. Elle rentre en France puis irrésistiblement s'en retourne vers la ville de ses amours. Elle y vit immergée et pauvre au sein du peuple qui souffre aux prises avec l'iniquité, la corruption, la violence meurtrière, dans la fraternité des combattants de la liberté. Un roman dont le langage exprime une extrême sensibilité poétique aux lieux, aux choses, aux êtres. Elle restitue ainsi une image étonnamment vraie et profonde de l'Afrique présente, vécue à travers une flamboyante et tragique aventure.
La narratrice, Salimatou, qui finit de purger une longue peine de prison, se décide enfin à écrire à son ami d'enfance de toujours, Serge, pour lui avouer les raisons de ce long silence
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