Cet ouvrage est le résultat de quelques années de travaux rigoureux à partir d'enquêtes menées sur le terrain, dans un long périple qui a conduit l'auteur au Soudan, puis en Egypte, où il a pu avoir accès aux archives et aux documents officiels, ainsi que rencontrer en de nombreuses occasions les responsables soudanais, politiques et universitaires.
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Cet ouvrage est le résultat de quelques années de travaux rigoureux à partir d'enquêtes menées sur le terrain, dans un long périple qui a conduit l'auteur au Soudan, puis en Egypte, où il a pu avoir accès aux archives et aux documents officiels, ainsi que rencontrer en de nombreuses occasions les responsables soudanais, politiques et universitaires.
Ce livre riche en documents, en additifs concernant les divers événements qui ont marqué le Soudan, constitue une information rare : l'auteur, historien et économiste africain, traite à la fois de l'histoire et des problèmes économiques dans leur ensemble. Sans excès de langage ni propos qui pourraient prêter à confusion, c'est en observateur engagé que Messaoud Jir a conçu son travail, pensant à juste titre que la " vision du passé peut nous aider à mieux concevoir les solutions à apporter aux différents aspects du problème du développement au Soudan et en Afrique en général ".
Messaoud Jir dresse un bilan nuancé mais sans concession des problèmes socio-économiques et politiques que connaît le Soudan d'aujourd'hui. L'auteur met en évidence les atouts et les handicaps d'un pays qu'il connaît bien. Il est évident que depuis l'indépendance en 1956, de nombreux progrès ont été réalisés, mais les insuffisances sont encore très importantes, le Soudan demeure tributaire de l'extérieur, l'indépendance économique est loin d'être atteinte.
Les obstacles internes qui retardent ou empêchent l'œuvre d'intégration de se réaliser sont essentiellement d'ordre politique. Exemple, la terrible guerre civile du Sud, qui depuis vingt ans ruine le pays, et surtout les provinces du Sud.
Messaoud Jir, né à Djerba, en 1938, est enseignant.
Docteur en histoire économique à l'université de Paris VII, Jussieu. Il a fait de nombreux séjours au Soudan et en Egypte, de même qu'au Moyen Orient et en Afrique. Il est l'auteur de quelques articles et autres publications en lange arabe.
L'analyse de Benoît Ngom est avant tout constitutionnaliste. Elle l'est notamment quand elle porte sur la signification de l'interprétation que la Cour suprême donne à la Constitution. L'auteur ne laisse jamais le droit prendre complètement le dessus sur la vie et sur la politique...
De toutes les parties du monde, l'Afrique est le seul continent où États, peuples et communautés, cultures et civilisations, se sont laissé endormir dans la nuit des temps, alors qu'ailleurs, tout le monde est resté éveillé et actif. Résultat, l'Afrique s'est exclue des centres nerveux où se décident non seulement les affaires du monde, mais également son propre destin.
Ce numéro est bâti à partir de contributions qui tentent de scruter et de décanter les divers aspects de la dialectique " pouvoir politique et paix civile en Afrique"
La geste de Toussaint-Louverture que propose ici Aimé Césaire s'étend au-delà des limites de l'histoire d'Haïti et de son émancipation ; elle constitue un temps fort de l'histoire universelle.
Nombreux sont les spécialistes de l'islam en Afrique occidentale qui ont entendu le nom de Cheikh Mouhammad Chérif de Kankan, mais rares sont ceux qui connaissent sa trajectoire et sa pensée.
La vie d'Abraham Hanibal est un véritable roman d'aventures. Enlevé de Logone au nord de l’actuel Cameroun en 1703, Abraham Hanibal (1696-1781) devient page du sultan ottoman Ahmed III à Constantinople. Il est converti à l'islam et reçoit le prénom d'Ibrahim. Mais à la fin de l'année 1704, il est conduit clandestinement en Russie à la Cour du tsar Pierre le Grand avec la complicité de son ambassadeur Pierre Tolstoï.
L'enfant noir, rebaptisé Abraham et converti à la religion russe orthodoxe, devient le fils adoptif puis un proche collaborateur du tsar. De 1717 à 1723, il est envoyé en France où il obtient son diplôme d'ingénieur militaire et le grade de capitaine d'armée. Deux ans après la mort de Pierre le Grand en 1725, il est exilé dans l'enfer sibérien par le prince Menchikov. Par bonheur, l'impératrice Anne le fait revenir trois ans plus tard lorsqu'elle monte sur le trône...
Un hommage au principal leader du combat pour l'indépendance de la Guinée-Bissau et des Île du Cap-Vert.
