Les textes qui sont réunis dans ce recueil sont ceux que j'ai écrits dans la période qui va de 1964 à 1980. La plupart de ces textes ont déjà fait l'objet de publication dans des revues scientifiques ; d'autres inédits sont des communications dans différents colloques auxquels j'ai pris part. Malgré la diversité des sujets abordés, il y a pourtant une certaine unité qui se situe au niveau de l'objectif visé réhabiliter l'Histoire africaine. Cette réhabilitation a été mon combat durant ces quinze dernières années. J'ai préféré ne pas reprendre ces textes, dont beaucoup seraient à remanier en tenant compte des progrès réalisés par l'historiographie africaine. Mais l'orientation générale des textes n'a pas, elle, vieilli et je l'assume entièrement. Ce combat pour l'Histoire africaine, je l'ai mené dans ces articles jusque-là inaccessibles à un large public, mais aussi dans des ouvrages dune lecture plus facile . Je voudrais à cet égard attirer l'attention des jeunes historiens africains sur le fait que s'ils veulent servir l'Afrique, ils ne doivent pas imiter certains professionnels qui méprisent ce que l'on appelle " la vulgarisation de l'histoire ". Tout en faisant la recherche historique, ils doivent savoir que l'historien d'un pays sous-développé ne peut se contenter de pures spéculations de cabinet, de scientisme
Guinéen, professeur agrégé d'Histoire, enseigne aujourd'hui à Paris. Producteur de l'émission Mémoire d'un continent à RFI. Directeur de collection aux Nouvelles Editions Africaines. Il a écrit de très nombreux ouvrages sur l'histoire de l'Afrique noire. Il a assisté en Guinée même à l'ascension de Sékou Touré jusqu'en 1958. Par la suite, en exil, il n'a jamais cessé de suivre au jour le jour le parcours de Sékou Touré.
Cet ouvrage couvre l'histoire de toute la zone caribéenne y compris les Guyanes, de Christophe Colomb à Fidel Castro. L'auteur y analyse les liens culturels existant entre les divers pays de cet ensemble, l'héritage de dépendance qu'ils subissent, ainsi que leur devenir dans la perspective de leur unité culturelle et de leur interdépendance politique.
Ce numéro est bâti à partir de contributions qui tentent de scruter et de décanter les divers aspects de la dialectique " pouvoir politique et paix civile en Afrique"
Comme il l'annonçait lui-même lors d'un entretien en 2006 avec les journalistes du quotidien sénégalais Le Soleil, ces Mémoires de Luttes de Majhemout Diop sont « le journal officiel » de ses activités politiques au cours de ces cinquante dernières années. En effet, le Parti Africain de l'Indépendance (PAI), dont il était le leader, est né en 1957. S'inspirant du socialisme scientifique et du panafricanisme, avec comme fondations son triptyque bien connu : Mom sa reew (indépendance totale), Bok sa reew (solidarité et partage), Defar sa reew (construire l'Afrique), le PAI combattait la balkanisation de l'Afrique. Jusqu'à son dernier souffle (janvier 2007), Majhemout Diop restera fidèle à cet idéal qu'il voulait partager avec la jeunesse africaine : « Nous pensons, disait-il, que la jeunesse aurait intérêt à réinvestir le passé pour voir un peu ce qu'il y a à prendre. Les idées du PAI ne sont ni vieillottes ni caduques. »
La vie d'Abraham Hanibal est un véritable roman d'aventures. Enlevé de Logone au nord de l’actuel Cameroun en 1703, Abraham Hanibal (1696-1781) devient page du sultan ottoman Ahmed III à Constantinople. Il est converti à l'islam et reçoit le prénom d'Ibrahim. Mais à la fin de l'année 1704, il est conduit clandestinement en Russie à la Cour du tsar Pierre le Grand avec la complicité de son ambassadeur Pierre Tolstoï.
L'enfant noir, rebaptisé Abraham et converti à la religion russe orthodoxe, devient le fils adoptif puis un proche collaborateur du tsar. De 1717 à 1723, il est envoyé en France où il obtient son diplôme d'ingénieur militaire et le grade de capitaine d'armée. Deux ans après la mort de Pierre le Grand en 1725, il est exilé dans l'enfer sibérien par le prince Menchikov. Par bonheur, l'impératrice Anne le fait revenir trois ans plus tard lorsqu'elle monte sur le trône...
Qu'est-ce que la démocratie ? Qu'est-ce qu'un parti politique ? Comment se répartissent les pouvoirs ? Comment s'organisent des élections ? Quels sont les modes de scrutin ? Qu'est-ce qu'une liste électorale ? Qu'est-ce qu'une Constitution ? Qu'est-ce qu'un État ? Comment sont apparus les Droits de l'homme ? C'est à toutes ces questions que tente de répondre le professeur André Salifou.
Plus de 30 ans après son indépendance, la paix, condition indispensable au développement, est toujours introuvable au Tchad. Malgré tout, l'unité nationale n'est pas remise en cause. Pour restaurer cette paix, l'auteur préconise pour le Tchad une fédération de sept Etats, sur des critères historiques, économiques, sociaux et culturels
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