Les textes qui sont réunis dans ce recueil sont ceux que j'ai écrits dans la période qui va de 1964 à 1980. La plupart de ces textes ont déjà fait l'objet de publication dans des revues scientifiques ; d'autres inédits sont des communications dans différents colloques auxquels j'ai pris part. Malgré la diversité des sujets abordés, il y a pourtant une certaine unité qui se situe au niveau de l'objectif visé réhabiliter l'Histoire africaine. Cette réhabilitation a été mon combat durant ces quinze dernières années. J'ai préféré ne pas reprendre ces textes, dont beaucoup seraient à remanier en tenant compte des progrès réalisés par l'historiographie africaine. Mais l'orientation générale des textes n'a pas, elle, vieilli et je l'assume entièrement. Ce combat pour l'Histoire africaine, je l'ai mené dans ces articles jusque-là inaccessibles à un large public, mais aussi dans des ouvrages dune lecture plus facile . Je voudrais à cet égard attirer l'attention des jeunes historiens africains sur le fait que s'ils veulent servir l'Afrique, ils ne doivent pas imiter certains professionnels qui méprisent ce que l'on appelle " la vulgarisation de l'histoire ". Tout en faisant la recherche historique, ils doivent savoir que l'historien d'un pays sous-développé ne peut se contenter de pures spéculations de cabinet, de scientisme
Guinéen, professeur agrégé d'Histoire, enseigne aujourd'hui à Paris. Producteur de l'émission Mémoire d'un continent à RFI. Directeur de collection aux Nouvelles Editions Africaines. Il a écrit de très nombreux ouvrages sur l'histoire de l'Afrique noire. Il a assisté en Guinée même à l'ascension de Sékou Touré jusqu'en 1958. Par la suite, en exil, il n'a jamais cessé de suivre au jour le jour le parcours de Sékou Touré.
Nombreux sont les spécialistes de l'islam en Afrique occidentale qui ont entendu le nom de Cheikh Mouhammad Chérif de Kankan, mais rares sont ceux qui connaissent sa trajectoire et sa pensée.
La vie d'Abraham Hanibal est un véritable roman d'aventures. Enlevé de Logone au nord de l’actuel Cameroun en 1703, Abraham Hanibal (1696-1781) devient page du sultan ottoman Ahmed III à Constantinople. Il est converti à l'islam et reçoit le prénom d'Ibrahim. Mais à la fin de l'année 1704, il est conduit clandestinement en Russie à la Cour du tsar Pierre le Grand avec la complicité de son ambassadeur Pierre Tolstoï.
L'enfant noir, rebaptisé Abraham et converti à la religion russe orthodoxe, devient le fils adoptif puis un proche collaborateur du tsar. De 1717 à 1723, il est envoyé en France où il obtient son diplôme d'ingénieur militaire et le grade de capitaine d'armée. Deux ans après la mort de Pierre le Grand en 1725, il est exilé dans l'enfer sibérien par le prince Menchikov. Par bonheur, l'impératrice Anne le fait revenir trois ans plus tard lorsqu'elle monte sur le trône...
L'analyse de Benoît Ngom est avant tout constitutionnaliste. Elle l'est notamment quand elle porte sur la signification de l'interprétation que la Cour suprême donne à la Constitution. L'auteur ne laisse jamais le droit prendre complètement le dessus sur la vie et sur la politique...
Depuis que Daniel Guérin a écrit, en 1955, Les Antilles décolonisées, le mouvement de libération des Antilles s'est accentué, tant par la marche en avant de la revendication autonomiste dans les Antilles françaises que par l'accession des Antilles britanniques à l'indépendance.
Ouvrage écrit en français, anglais, wolof et pulaar.Cet ouvrage, qui regroupe 110 illustrations commentées, témoigne de l'origine africaine de la civilisation égyptienne. "L'Égypte est africaine dans son écriture, dans sa culture et dans sa manière de penser" (Professeur Vercoutter).
Avec quarante ans de recul on s'aperçoit que les grands thèmes développés dans NATIONS NÈGRES ET CULTURE, non seulement n'ont pas vieilli, mais sont maintenant accueillis et discutés comme des vérités scientifiques, alors qu'à l'époque ces idées paraissaient si révolutionnaires que très peu d'intellectuels africains osaient y adhérer.
Le Kènèdougou, « pays de la lumière », est le nom du royaume qui, dans les marches historiques de l'ancien empire du Mali, a mené le combat ultime contre l'armée coloniale française.
Au procès de Klaus Barbie, à Lyon, en 1987, l'espèce humaine tout entière était supposée partie civile. [. ] Pour l'accusation, pour les parties civiles, pour les témoins à charge, pour tous ceux qui, dans la presse ou dans la grande salle du Palais de justice, attendaient, réclamaient et applaudirent la condamnation, l'ancien SS n'était rien de moins que la figure emblématique du Mal...
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