La démocratie est-elle universelle ? Quels en sont les fondements dans la tradition africaine ? Comment expliquer que les leaders africains aient ignoré les valeurs "démocratiques" de l'Afrique précoloniale ? Pourquoi faut-il la démocratie en Guinée et ailleurs en Afrique pour sortir du marasme ? Dans cette oeuvre captivante et édifiante, le Professeur Lansiné Kabà répond, avec lucidité et modération, à ces questions dans un style clair par sa simplicité et alerte par sa vivacité. Il a assemblé aussi bien pour les intellectuels que pour le grand public la synthèse d'un grand nombre d'idées riches empruntées à des sources différentes, mais complémentaires, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives. Il restitue l'art du dialogue et de la communication à partir d'une perspective savante. Lettre à un ami révèle d'autres facettes de la personnalité du Professeur Kaba : un universitaire confortablement situé dans plusieurs champs d'enracinement culturel et capable d'y puiser une inspiration féconde ; un pédagogue rigoureux mettant en oeuvre de façon créative une démarche à la fois encyclopédique et didactique ; un homme de pensée et d'action. Cette capacité de déployer un corpus dense de connaissances dans la foulée d'une conversation narrative limpide donne au livre une force persuasive et séduisante. ".
Ancien professeur de l’Université de Minnesota à Minneapolis et Professor emeritus de l’Université d’Illinois à Chicago, président honoraire de African Studies Association, Lansiné Kaba, collectionneur avisé de sculptures d’Afrique noire, est aujourd’hui Visiting Professor à l’Université Carnegie Mellon-Qatar à Doha. Parfaitement bilingue (français/anglais), il fait la synthèse de trois traditions de savoir – coranique, française et étatsunienne – dans ses travaux consacrés à l’histoire, la politique et la culture.
Nombreux sont les spécialistes de l'islam en Afrique occidentale qui ont entendu le nom de Cheikh Mouhammad Chérif de Kankan, mais rares sont ceux qui connaissent sa trajectoire et sa pensée.
C'est Gaston Maspero qui a identifié une grande partie des momies royales égyptiennes trouvées dans la cachette de Deir el-Bahari, située dans la Vallée des Rois, en Haute-Egypte. ...
La geste de Toussaint-Louverture que propose ici Aimé Césaire s'étend au-delà des limites de l'histoire d'Haïti et de son émancipation ; elle constitue un temps fort de l'histoire universelle.
Comment s'expliquent les similitudes entre l'Égypte ancienne et l'Afrique Noire? Dans quelle mesure se partagent les influences du berceau sahélien d'une part, et de l'Égypte des pharaons, d'autre part? Les traditions orales ouest-africaines ignorent néanmoins le Sahara et désignent la vallée du Nil (Korotomou ba des traditions mandé, Heli et Yoyo chez les Peuls),...
Le Discours sur le colonialisme est suivi du Discours sur la Négritude, qu'Aimé Césaire a prononcé à l'Université Internationale de Floride (Miami), en 1987
Cet ouvrage est le résultat de quelques années de travaux rigoureux à partir d'enquêtes menées sur le terrain, dans un long périple qui a conduit l'auteur au Soudan, puis en Egypte, où il a pu avoir accès aux archives et aux documents officiels, ainsi que rencontrer en de nombreuses occasions les responsables soudanais, politiques et universitaires.
Au procès de Klaus Barbie, à Lyon, en 1987, l'espèce humaine tout entière était supposée partie civile. [. ] Pour l'accusation, pour les parties civiles, pour les témoins à charge, pour tous ceux qui, dans la presse ou dans la grande salle du Palais de justice, attendaient, réclamaient et applaudirent la condamnation, l'ancien SS n'était rien de moins que la figure emblématique du Mal...
Né à Moscou en 1799 dans une famille de la noblesse russe, Alexandre Pouchkine était aussi l'arrière petit-fils d'un africain célèbre dans l'histoire militaire et technique russe, Abraham Petrovitch Hanibal (1696-1781). La revue Présence Africaine ne pouvait rester indifférente au Bicentenaire de la naissance du fondateur de la littérature russe moderne, qui aimait l'Afrique ...
Comme il l'annonçait lui-même lors d'un entretien en 2006 avec les journalistes du quotidien sénégalais Le Soleil, ces Mémoires de Luttes de Majhemout Diop sont « le journal officiel » de ses activités politiques au cours de ces cinquante dernières années. En effet, le Parti Africain de l'Indépendance (PAI), dont il était le leader, est né en 1957. S'inspirant du socialisme scientifique et du panafricanisme, avec comme fondations son triptyque bien connu : Mom sa reew (indépendance totale), Bok sa reew (solidarité et partage), Defar sa reew (construire l'Afrique), le PAI combattait la balkanisation de l'Afrique. Jusqu'à son dernier souffle (janvier 2007), Majhemout Diop restera fidèle à cet idéal qu'il voulait partager avec la jeunesse africaine : « Nous pensons, disait-il, que la jeunesse aurait intérêt à réinvestir le passé pour voir un peu ce qu'il y a à prendre. Les idées du PAI ne sont ni vieillottes ni caduques. »
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