De 1850 à 1960, le destin de la France et celui de l'Afrique ont été étroitement associés. Quelle a été la nature - notamment institutionnelle - de cette relation ? Que reste t'il aujourd'hui dans la conscience des Africains et des Français de ce passé ? Pourquoi est-il si largement refoulé ? Ces questions constituent le point de départ du présent ouvrage qui prend comme fil conducteur la place qu'a occupée l'idée républicaine tout au long de cette histoire. Il analyse tout d'abord la contradiction profonde que représentait une conquête coloniale conduite par un régime républicain et qui explique pourquoi le colonisateur n'a pas nécessairement trouvé en Afrique ce qu'il pouvait imaginer au départ de son entreprise : "la domination ne conférait pas la puissance". Il montre également la prégnance de l'idée républicaine dans le nationalisme africain, fortement marqué par le tradition schœlchérienne. Au terme de ce parcours qui confronte les points de vue d'écrivains ou d'acteurs politiques (Hampâté Bâ, Brazza, camus, Ouezzin Coulibaly, Delavignette, lamine Gueye, Doudou Thiam...), peut-être saisira-t-on combien l'Afrique a joué un rôle essentiel dans l'histoire de la France en contribuant de façon décisive et à son salut, au lendemain de la défaite de 1940, et au progrès du régime républicain, en 1946. "République et colonies" introduit ainsi à une histoire "africaine" de la France.
Bernard Mouralis est professeur émérite à l’Université de Cergy-Pontoise. Il a enseigné à l’Université de Lille III ainsi que dans plusieurs universités africaines (Abidjan, Lomé, Cotonou). Ses publications portent sur les littératures de langue française en Afrique subsaharienne, les relations entre littératures et cultures du Nord et du Sud, la théorie de la littérature. Dans ces trois domaines, il a publié une vingtaine d’ouvrages.
Dans l'immense production qui se développe en Europe, à partir du XVIe siècle, à propos de l'Afrique et de l'homme noir, dans le domaine de l'essai (anthropologie, psychiatrie) comme dans celui de la fiction, court un fil : l'assimilation de l'Afrique à la folie. ...
Personnages légendaires, à l'origine d'un royaume ou d'un héros, reines, mères, prophétesses ou mêmes victimes, les femmes apparaissent en filigrane dans la tradition africaine, dans les pages des récits de voyage ou dans les manuels d'histoire.
Toutes les recherches scientifiques que Cheikh Anta Diop a menées depuis quelques décennies sur les fondements historiques de la civilisation africaine culminent en cet ouvrage capital, affirmation de l'identité nègre, dont le titre marque avec force l'enjeu : CIVILISATION OU BARBARIE.
Responsable politique, économiste et chercheur universitaire, l'auteur de cet ouvrage était particulièrement qualifié pour mener à bien une telle entreprise. Gali Ngothé Gatta donne un éclairage historique visant à expliquer la décomposition de l'Etat et la guerre civile...
Depuis que Daniel Guérin a écrit, en 1955, Les Antilles décolonisées, le mouvement de libération des Antilles s'est accentué, tant par la marche en avant de la revendication autonomiste dans les Antilles françaises que par l'accession des Antilles britanniques à l'indépendance.
Prix Robert Delavignette de l'Académie d'Outre-Mer 2007
Sous ce titre, Roland Colin livre un récit très attendu par les historiens, relatant une aventure de forte intensité narrative : l histoire de l émancipation, « au soleil de la Liberté », au bout de quatre siècles de sujétion, de la plus ancienne des colonies de la France. C est là un apport de choix au grand débat sur le sens de la colonisation et de la décolonisation, dont les termes sont loin d être clos.
Plus de 30 ans après son indépendance, la paix, condition indispensable au développement, est toujours introuvable au Tchad. Malgré tout, l'unité nationale n'est pas remise en cause. Pour restaurer cette paix, l'auteur préconise pour le Tchad une fédération de sept Etats, sur des critères historiques, économiques, sociaux et culturels
De toutes les parties du monde, l'Afrique est le seul continent où États, peuples et communautés, cultures et civilisations, se sont laissé endormir dans la nuit des temps, alors qu'ailleurs, tout le monde est resté éveillé et actif. Résultat, l'Afrique s'est exclue des centres nerveux où se décident non seulement les affaires du monde, mais également son propre destin.
Gabriel Lisette, Administrateur de la France d'Outre-Mer, d'origine antillaise, est arrivé à Brazzaville en 1944, quelques mois après la Conférence de Brazzaville de janvier-février 1944 où le Général de Gaulle, René Pleven et le Gouverneur général Eboué avaient proclamé l'urgence de rapports nouveaux entre la France et ses colonies.
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