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HISTORIQUE
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Victor T. Le Vine, né en 1928 à Berlin et décédé en 2010, fut un politologue éminent et professeur émérite à l’Université Washington de Saint-Louis, dont la carrière s’étendit sur près d’un demi-siècle. Rescapé du nazisme, il trouva refuge avec sa famille aux États-Unis en 1938, après un passage en France. Polyglotte, rigoureux et passionné, il a profondément marqué les études africaines, notamment par ses recherches pionnières sur le Cameroun, entamées dès 1959, et par ses écrits majeurs tels que The Cameroon from Mandate to Independence (1964) ou Politics in Francophone Africa (2004), devenus des références incontournables. Profondément engagé dans l’enseignement, il forma des générations d’étudiants à la rigueur empirique et à l'ouverture interdisciplinaire, abordant dans ses cours les systèmes politiques d’une grande diversité de pays. Observateur attentif des dynamiques postcoloniales, il enrichissait ses enseignements d’expériences de terrain et d’anecdotes personnelles, donnant vie à des sujets complexes comme les conflits, la corruption, ou le terrorisme. Humaniste convaincu et défenseur des droits humains, il s’opposa avec fermeté à toute forme de discrimination, en s’impliquant notamment dans la défense des réfugiés. Son œuvre, qui couvre l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Europe de l’Est et au-delà, demeure un pont entre les XXe et XXIe siècles, marquant durablement les champs de la science politique, des relations internationales et des études africaines.
Plus de 30 ans après son indépendance, la paix, condition indispensable au développement, est toujours introuvable au Tchad. Malgré tout, l'unité nationale n'est pas remise en cause. Pour restaurer cette paix, l'auteur préconise pour le Tchad une fédération de sept Etats, sur des critères historiques, économiques, sociaux et culturels
De toutes les parties du monde, l'Afrique est le seul continent où États, peuples et communautés, cultures et civilisations, se sont laissé endormir dans la nuit des temps, alors qu'ailleurs, tout le monde est resté éveillé et actif. Résultat, l'Afrique s'est exclue des centres nerveux où se décident non seulement les affaires du monde, mais également son propre destin.
Ouvrage écrit en français, anglais, wolof et pulaar.Cet ouvrage, qui regroupe 110 illustrations commentées, témoigne de l'origine africaine de la civilisation égyptienne. "L'Égypte est africaine dans son écriture, dans sa culture et dans sa manière de penser" (Professeur Vercoutter).
FORMAT POCHE
Gabriel Lisette, Administrateur de la France d'Outre-Mer, d'origine antillaise, est arrivé à Brazzaville en 1944, quelques mois après la Conférence de Brazzaville de janvier-février 1944 où le Général de Gaulle, René Pleven et le Gouverneur général Eboué avaient proclamé l'urgence de rapports nouveaux entre la France et ses colonies.
Cet ouvrage couvre l'histoire de toute la zone caribéenne y compris les Guyanes, de Christophe Colomb à Fidel Castro. L'auteur y analyse les liens culturels existant entre les divers pays de cet ensemble, l'héritage de dépendance qu'ils subissent, ainsi que leur devenir dans la perspective de leur unité culturelle et de leur interdépendance politique.
L'analyse de Benoît Ngom est avant tout constitutionnaliste. Elle l'est notamment quand elle porte sur la signification de l'interprétation que la Cour suprême donne à la Constitution. L'auteur ne laisse jamais le droit prendre complètement le dessus sur la vie et sur la politique...
La vie d'Abraham Hanibal est un véritable roman d'aventures. Enlevé de Logone au nord de l’actuel Cameroun en 1703, Abraham Hanibal (1696-1781) devient page du sultan ottoman Ahmed III à Constantinople. Il est converti à l'islam et reçoit le prénom d'Ibrahim. Mais à la fin de l'année 1704, il est conduit clandestinement en Russie à la Cour du tsar Pierre le Grand avec la complicité de son ambassadeur Pierre Tolstoï.
L'enfant noir, rebaptisé Abraham et converti à la religion russe orthodoxe, devient le fils adoptif puis un proche collaborateur du tsar. De 1717 à 1723, il est envoyé en France où il obtient son diplôme d'ingénieur militaire et le grade de capitaine d'armée. Deux ans après la mort de Pierre le Grand en 1725, il est exilé dans l'enfer sibérien par le prince Menchikov. Par bonheur, l'impératrice Anne le fait revenir trois ans plus tard lorsqu'elle monte sur le trône...
Ce récit tente de ressusciter la péripétie de ce destin tragique et de contribuer à arracher de l'oubli un épisode méconnu, quasi mythique de l'histoire malgache du XIXe siècle.
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