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HISTORIQUE
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Éditions CNRS
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Alors que le nombre de colonisés en métropole s’accroît à partir de la Première Guerre mondiale, des institutions de surveillance, dont le Service de contrôle et d’assistance des indigènes des colonies en France (CAI), sont mises en place. Leur mission : surveiller les faits et gestes de ces colonisés dont la présence en France est construite comme un véritable problème public. Leurs relations intimes avec des femmes françaises ainsi que leurs mobilisations politiques dans le contexte du développement d’un mouvement anti-impérialiste à l’échelle mondiale sont épiées au quotidien.
Vincent Bollenot examine les pratiques du personnel du CAI, dont les critères de surveillance se révèlent aussi mouvants que malléables et largement dépendants de considérations raciales.
Face au renseignement, certains des surveillés déploient de multiples stratégies d’évitement et de résistance, obligeant le service à des adaptations constantes. D’autres se résignent ou en viennent à collaborer avec des institutions qui maintiennent l’ordre colonial.
Puisant ses racines dans le contrôle des travailleurs coloniaux pendant la Grande Guerre, le service prolonge son activité jusqu’en 1945 avant d’être largement restructuré. Mais il lègue des pratiques d’identification et de surveillance des individus à long terme.
Éditions Edicef
Éditions Payot Collection Petite Bibliothèque Payot Essais
Éditions Albin Michel - Collection Espaces Libres
Éditions Zulma Collection Poche
Éditions Hatier
Éditions Riveneuve Collection Pépites
Editi
Dumas face à Bonaparte : deux hommes, deux forces, deux visions opposées.
Qui aurait pu imaginer que le père d’Alexandre Dumas fut un ancien esclave noir devenu un grand général de l’armée puis le principal rival de Napoléon ? C’est pourtant le parcours hors du commun de cet homme né en Haïti d’un père noble blanc. En s’enrôlant dans l’armée, Alexandre renonce à son nom de famille et commence au plus bas de l’échelle. À force de prouesses militaires, il sera nommé chef de l'armée occidentale en 1794. Sa carrière va prendre une tournure inattendue lorsqu’il est repéré par Napoléon Bonaparte. Bientôt, le général Dumas est appelé par Napoléon à rejoindre l'armée française lors d’une mission secrète : la conquête de l'Égypte. Il y est nommé commandant de la cavalerie de l'armée de l'Ouest et va combattre aux côtés de héros tels que Kléber et Murat. Mais malgré ses succès militaires, les tensions entre Dumas et Napoléon demeurent… Les deux hommes ont des visions opposées sur la question de l'esclavage. Alors que Dumas se démarque lors de la prise du Caire, Bonaparte n’hésitera pas à l'accuser de sédition et menace de le fusiller ! Dumas décide de quitter l’armée mais le destin le retiendra en Afrique. Après une vie sur le champ de bataille, Dumas parviendra-t-il à retrouver ceux qu’il aime le plus et qui l’attendent. Rien n’est certain, capturé à Naples, il se retrouve emprisonné…
Dans ce troisième et dernier tome, Salva Rubio qui a travaillé sur de nombreux ouvrages historiques (Django Main de feu ou Les Zazous) et le dessinateur Ruben Del Rincon (Les Trois Mousquetaires) continuent de nous surprendre avec ce récit incroyable en hommage à ce héros de guerre et fervent républicain, oublié par l’Histoire qui finira par diriger 50 000 hommes et prendre part à la Révolution française.
ons Glénat
Éditions Actes-Sud - Collection Babel
Éditions Actes Sud Junior
Éditions Albin Michel Jeunesse
Éditions Les Xérographes
Éditions Le Livre de Poche
Éditions Anacharsis
Partant de sources longtemps peu mobilisées (les images, les objets, les vestiges), cet ouvrage rend compte des recherches les plus récentes menées sur l’esclavage. À partir de représentations visuelles (tableaux, tapisseries, sculptures, etc.) qui ont durablement façonné les esprits, et qui sont ici regardées autrement, il montre les discours de domination et les relations de pouvoir qui s’y nichent. Sont analysées aussi bien des œuvres picturales classiques que des dessins de bateaux de traite esclavagiste, ou encore des iconographies utilisées par les mouvements abolitionnistes. Les auteurs convoquent également les résultats des dernières fouilles archéologiques pour mieux comprendre les conditions de déportation et de vie des esclaves (leurs pratiques alimentaires, leurs relations sociales, leurs habitats) au Brésil, dans les Antilles, en Afrique de l’Ouest, comme dans l’océan Indien. Tous repensent les contacts et interactions violentes dans ces espaces, les pratiques de survie mais aussi les capacités d’invention et de création, comme les processus de créolisation et de syncrétisme culturel.
En réunissant plusieurs disciplines, ce livre vient, sur le temps long, du XVIIe siècle à nos jours, éclairer l’histoire, la mémoire de l’esclavage et la construction de l’altérité et du racisme.
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