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Nouréini Tidjani-Serpos a effectué des études littéraires en France qui l’ont conduit jusqu’à l’obtention d’un doctorat d’État de l’Université de Lille III(1987).
Par ses qualités d’intellectuel humaniste et d’homme de lettres, Nouréini Tidjani-Serpos s’inscrit résolument dans une démarche universelle. Il souhaite promouvoir une approche intersectorielle guidée par la culture et sensible aux cultures du monde, aux différences et aux solidarités. Essayiste, critique littéraire, romancier et poète, Nouréini Tidjani-Serpos a publié plusieurs ouvrages et plus d’une centaine d’articles dans des revues de renommée mondiale.
Il a aussi été co-directeur de la revue "Nigerian journal of Humanities", directeur de publication du "journal of the Literary Society of Nigeria" et membre du comité de rédaction de la revue « Présence Africaine ». Comme tous les poètes, Nouréini Tidjani-Serpos est un homme de vérité, de liberté et de justice. Il suffit, pour s’en convaincre, de lire ses œuvres poétiques.
Par son premier métier d’enseignant, il s’est engagé dans cette mission de transmission des savoirs, cette fonction de passeur qui est au centre des activités de l’UNESCO. Il a enseigné de 1972 à 1991 la littérature africaine comparée à l’Université Paris VIII, à l’Université nationale du Bénin et à l’Université de Benin City au Nigéria. Il a également occupé plusieurs fonctions de direction et de management à l’université : chef du département de lettres modernes, membre du conseil d’administration du centre universitaire pour les recherches sociales, culturelles et environnementales, Président du conseil d’administration de l’école secondaire pilote d’application pédagogique de l’Université nationale du Bénin (1982-1985) et de président national de l’Association de littérature moderne du Nigéria (1980-1982).
Nouréini Tidjani-Serpos s’est toujours engagé au service de la vérité, de la liberté et de la dignité humaine, ce qui lui a valu de nombreuses années d’exil aux heures sombres du régime militaire « révolutionnaire » dans son pays le Bénin. Sans esprit partisan, mais toujours à la recherche d’une implication citoyenne des peuples, il s’est engagé dans le renouveau démocratique du Bénin par une contribution active à la Conférence nationale des forces vives de la nation et sa participation au régime de transition démocratique en devenant conseiller pour la culture et la recherche scientifique du Premier ministre de transition, puis du Président de la République démocratiquement élu.
C’est dans ces fonctions qu’il a assumé la coordination générale d’un événement majeur : le premier festival mondial des arts et cultures endogènes, « OUIDAH 92 », retrouvailles Amériques-Afrique.
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